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C’est dĂ©jĂ  une bonne chose si le fait d’écrire votre tourment vous a un peu vidĂ© la tĂȘte » et permis de prendre du recul. Vous semblez conscient que ces pensĂ©es qui vous excitent et vous rongent Ă  la fois relĂšvent davantage du pur fantasme que d’un rĂ©el dĂ©sir de passage Ă  l’acte. Il s’agit d’un fantasme trĂšs commun chez les hommes. Le scĂ©nario dans lequel on prĂȘte sa femme » permet en effet de contrĂŽler la situation ce n’est plus elle qui vous trompe, mais vous qui agissez en chef d’orchestre, ce qui a un cĂŽtĂ© rassurant pour une personne jalouse. En mĂȘme temps, ce scĂ©nario vous permet d’ĂȘtre voyeur et un peu masochiste Ă©galement puisque vous ĂȘtes bien conscient qu’il risque aussi de vous faire souffrir, ce qui ne manquera pas si vous passez aux travaux pratiques ».Par ailleurs, je me demande si vous ne confondez pas un peu les sex-toys et les ĂȘtres humains, quand vous dites que vous avez peur que votre femme accepte car elle a dĂ©jĂ  utilisĂ© des sex-toys ». Dans la vraie vie », on ne prĂȘte pas un homme aussi facilement qu’un objet et, mĂȘme si vous allez Ă  la pĂȘche aux hommes sur Internet, encore faudrait-il que votre femme les dĂ©sire
 Bref, on peut effectivement tourner en rond longtemps dans ce dĂ©dale d’obsessions qui ne mĂšne Ă  en sortir, parler de vos fantasmes Ă  votre femme pourrait ĂȘtre une bonne solution, non pas pour lui demander si elle serait d’accord, ni Ă  table ni en conduisant, mais pendant que vous faites l’amour, afin que cette idĂ©e devienne une histoire partagĂ©e qui stimule votre couple Imagine que je fasse venir un ou deux hommes et que je vous regarde » et la laisser broder et dĂ©lirer Ă  son piste possible aller ensemble dans un endroit comme les clubs ou les saunas libertins, oĂč des couples se rencontrent dans les Jacuzzi, dans un climat joyeux et une nuditĂ© propice aux frĂŽlements, que l’on a toute libertĂ© de refuser, bien sĂ»r, ou de prolonger en allant plus loin si le dĂ©sir suit. Mais surtout n’oubliez pas que votre femme n’est pas un objet qui se prĂȘte » ! Pour que ce genre de fantasme fonctionne dans un couple, il est indispensable de rester dans le jeu et le partage !

FemmebaisĂ©e dans ses bas, Dame Mature avec le corps d’un enfant de dix-huit ans adore se faire baiser dans ses bas noirs. Ils font l’amour dans leur film home jusqu'Ă  ce qu’elle se penche en arriĂšre pour prendre son sperme dans sa bouche. Anna Rey et Ryan Conner font l'amour sur le canapĂ©-ryan conner, anna rey. RĂ©sumĂ© Texte Notes Citation Auteur RĂ©sumĂ© La brochure de Mirbeau sur la prostituĂ©e, L’Amour de la femme vĂ©nale, dĂ©couverte en Bulgarie et publiĂ©e retraduite en français en 1994, prĂ©sente un Ă©tonnant mĂ©lange de ses phantasmes misogynes et schopenhaueriens habituels et d’aperçus dĂ©capants sur la mentalitĂ© du client » dont il est des rares Ă  sonder en profondeur la dĂ©marche et la demande. La confrontation de cette Ă©tude avec les romans de la fille » des annĂ©es 1880-1900 et avec les analyses prĂ©-sociologiques ou anthropologiques sur le fait prostitutionnel, de Parent-DuchĂątelet Ă  Lombroso, permet de mettre en lumiĂšre les aperçus originaux du texte de Mirbeau. Quant au panĂ©gyrique inattendu du couple que forment la prostituĂ©e et l’intellectuel, il permet en outre de jeter un nouveau regard sur le mĂ©nage de Mirbeau et d’Alice Regnault, ancienne de page Texte intĂ©gral 1 Octave Mirbeau, L’Amour de la femme vĂ©nale, traduit du bulgare par Alexandre LĂ©vy, texte prĂ©sentĂ© e ... 2 Alexandre LĂ©vy a publiĂ© un article dans lequel il confronte L’Amour de la femme vĂ©nale de Mirbeau e ... 1DĂ©couverte Ă  la BibliothĂšque de Sofia, en Bulgarie oĂč elle parut en 1922, aprĂšs la mort du romancier, aux Ă©ditions Spolouka de Plovdiv, l’étude d’Octave Mirbeau intitulĂ©e L’Amour de la femme vĂ©nale a Ă©tĂ© publiĂ©e en français en 1994 par les soins de Pierre Michel1. IgnorĂ©e jusqu’alors des mirbelliens, en l’absence de tout manuscrit connu, elle fut traduite du bulgare par Alexandre LĂ©vy2. Il est probable que, comme pour certains romans de Mirbeau parus en Bulgarie, une premiĂšre traduction en avait Ă©tĂ© faite en russe, l’écrivain Ă©tant trĂšs apprĂ©ciĂ© en Russie. En ce cas, le texte que nous connaissons aurait subi le filtre de trois traductions successives du français en russe, du russe en bulgare, du bulgare en français. Sa datation probable, selon les spĂ©cialistes, est Ă  situer entre 1910 et 1913 Mirbeau meurt en 1917, au moment oĂč l’écrivain, malade, travaille Ă  Dingo, qu’un de ses disciples achĂšvera pour lui. 3 Bizarrement, l’ouvrage Émile Zola, Écrits sur l’art Paris, Gallimard, Tel », 1991 ne mentionne ... 4 L’expression est de LĂ©on Daudet Octave Mirbeau », Candide, 29 octobre 1936. 2Le cas n’est pas isolĂ© d’importants articles de critique d’art de Zola parus dans Le Messager de Saint-PĂ©tersbourg ont Ă©tĂ© traduits du russe en français3, l’original n’ayant pas Ă©tĂ© retrouvĂ©, et il en existe mĂȘme deux traductions diffĂ©rentes, ce qui laisse parfois les chercheurs perplexes. Zola dit-il du peintre Gustave Moreau que son talent est Ă©tourdissant » ou dĂ©routant » ? ses tableaux sont-ils des devinettes » ou des Ă©nigmes » ? Zola en est-il choquĂ© » ou irritĂ© », s’interroge-t-il sur le sens » de cette peinture ou sur sa valeur » ? On voit assez les consĂ©quences de la disparition du texte d’origine, et il faut donc prendre avec les prĂ©cautions d’usage cette brochure parue en Bulgarie, dont l’écriture semble bien peu vĂ©hĂ©mente par rapport Ă  la fureur lyrique4 » des articles de combat de Mirbeau, privĂ©e des points de suspension et des points d’exclamation en rafales chers au pamphlĂ©taire, mĂȘme si l’on y retrouve sans peine ses idĂ©es comme ses contradictions. 5 L’Ordre de Paris, 25 et 29 mars 1877. 6 Voir le Journal, 16 mars 1891, 8 fĂ©vrier 1895, 14 juin 1896. 3La non-publication de cette Ă©tude dans une revue parisienne pourrait s’expliquer par des considĂ©rations biographiques Mirbeau ne souhaitait sans doute pas la faire connaĂźtre en France, soit pour des raisons de prudence Ă  cause du sujet, soit, plus probablement, Ă  cause de sa femme. On sait qu’il avait Ă©pousĂ© civilement en 1887 Alice Regnault, ancienne femme galante connue des services de la Police des mƓurs qui l’avaient fichĂ©e, puis reconvertie dans l’écriture, et que ses origines rendaient trĂšs chatouilleuse sur le plan de sa nouvelle respectabilitĂ©. Toute allusion Ă  son ancien mĂ©tier de la part de son mari Ă©tait hors de question. La plupart des biographes considĂšrent que le mĂ©nage fut un enfer et qu’elle fut une abominable mĂ©gĂšre. Il est certes difficile de lui pardonner le faux qu’elle fit Ă©crire et publier aprĂšs la mort de son mari, comme un dernier testament politique » par lequel Mirbeau renierait ses idĂ©es passĂ©es et rentrerait dans le rang. Si l’on en croit le Journal d’Edmond de Goncourt, son ancienne activitĂ© Ă©tait encore de notoriĂ©tĂ© publique, et certains, comme la femme de Daudet, refusaient de l’inviter Ă  leur table. Ce ne fut pas le cas de Goncourt, qui fait mention dans son Journal de nombreuses invitations de part et d’autre, non sans chaque fois rappeler le passĂ© de Madame Mirbeau ou consigner des horreurs colportĂ©es sur son ancienne vie de tribade 21 novembre 1889. Edmond remarque au passage les jolis restes de la trĂšs jolie femme » qu’avait Ă©tĂ© cette ancienne courtisane, qu’il juge excellente maĂźtresse de maison et bonne cuisiniĂšre, mais aussi de caractĂšre fort agrĂ©able elle lui semble douĂ©e d’une douce bonne humeur et paraĂźt une crĂ©ature dont le contact de la vie doit ĂȘtre agrĂ©able et remontant » 24 avril 1890. Cette indulgence inattendue, quoique modalisĂ©e, peut ĂȘtre un effet de sa bienveillance envers Mirbeau, qui avait dĂ©fendu vaillamment La Fille Élisa dans deux articles de L’Ordre de Paris5, et dont Edmond rappelle qu’il avait Ă©tĂ© le premier Ă  le dĂ©fendre6 face Ă  Robert de BonniĂšres. Quoi qu’il en soit, Mirbeau, qui peu aprĂšs son mariage dĂ©peint les horreurs de la vie conjugale dans de nombreux textes de fiction, n’a jamais quittĂ© sa femme, n’a jamais songĂ© Ă  divorcer, s’est fort inquiĂ©tĂ© quand elle a Ă©tĂ© malade, l’a suivie dans ses cures pour soigner sa neurasthĂ©nie. S’il s’est mariĂ© en toute discrĂ©tion, il a souvent su se plier aux conventions qu’il ne cessait de dĂ©noncer. Et quel qu’ait Ă©tĂ© le quotidien de cette union, il Ă©tait sans doute important pour lui de s’assurer de ne pas vieillir puis mourir seul. L’avant-dernier chapitre de L’Amour de la femme vĂ©nale, prĂ©sentant comme l’amour le plus noble et le plus sincĂšre de la prostituĂ©e » un homme mystĂ©rieux qui n’est pas de son milieu » p. 74, ainsi que l’indignation rĂ©currente pour le mĂ©pris social qui vise celle qui voit toutes les portes de la sociĂ©tĂ© “bien-pensante” se refermer sous son nez » p. 72 et avec qui il est complĂštement inutile de se voir pour discuter et dĂ©jeuner ensemble » p. 55 − tout cela pouvait facilement rappeler aux lecteurs que Mirbeau avait Ă©pousĂ© une ancienne femme vĂ©nale ». 7 Elle comporte 36 pages dans l’édition française de Pierre Michel et 24 dans la mince brochure bulga ... 8 L’acte prostitutionnel est couramment appelĂ© amours vĂ©nales ». Ce sera plus tard un titre de Fran ... 9 VoilĂ  pourquoi, en Ă©crivant ces lignes, et en rĂ©flĂ©chissant sur la triste condition des filles ... 4Son Ă©tude l’appellation est de lui, si la traduction est exacte se dĂ©coupe en six brefs chapitres7 Origine de la prostituĂ©e – Le corps de la prostituĂ©e – La visite – La haine et le courage de la prostituĂ©e – L’amour de la prostituĂ©e – Son avenir ». La femme vĂ©nale8 » annoncĂ©e par le titre devient dans le corps du texte la prostituĂ©e » deux expressions distinctes en bulgare. La vĂ©nalitĂ© n’étant pas l’apanage exclusif de la prostituĂ©e, ce titre pourrait ĂȘtre une mesure de prudence. L’ambiguĂŻtĂ© de sa formulation a Ă©tĂ© remarquĂ©e amour du client ? de l’auteur ? pour la prostituĂ©e, ou amour Ă©prouvĂ© par elle, sujet que traite l’avant-dernier chapitre ? La premiĂšre interprĂ©tation est quelque peu dĂ©mentie par la lecture du texte il ne s’agit pas d’amour, certes pas dans le cas du client Mirbeau le rappelle sans cesse, mais pas non plus dans celui de l’auteur. Compassion, rĂ©volte plutĂŽt, mais aussi dĂ©goĂ»t, mĂ©pris, voire haine, sa pitiĂ© pour cette victime de la sociĂ©tĂ©, qu’affirme le dernier chapitre9, se trouvant modĂ©rĂ©e par son horreur de la femme ». On n’y trouve guĂšre l’ immense amour pour les pauvres putains qui rĂŽdent dans les tĂ©nĂšbres amies » de l’article recueilli dans Combats pour l’enfant. Nous placerions volontiers l’étude de Mirbeau quelque part entre l’attitude face aux prostituĂ©es de Huysmans et celle de Charles-Louis Philippe du premier, la gynĂ©cophobie fascinĂ©e, du second, la compassion triste et sans illusions. 10 P. 58 et p. 66, toujours au sens mĂ©taphorique. 11 On connaĂźt le VĂ©nus se dĂ©composait » de Nana. Le roman qui dĂ©veloppe le plus systĂ©matiquement le ... 5Bien sĂ»r, on n’attend de la part de Mirbeau ni ton Ă©grillard, ni rĂȘverie sentimentale, encore moins une vision de la prostituĂ©e Ă©thĂ©rĂ©e et christique Ă  la Marcel Schwob. On attendrait plutĂŽt une paroxystique plongĂ©e dans la boue et la putrĂ©faction, tempĂ©rĂ©e par l’influence russe Sonia de DostoĂŻevski, Katia de TolstoĂŻ. En fait, Mirbeau rĂšgle son compte au naĂŻf de la religion de la pitiĂ© », en notant qu’en ce cas la prostituĂ©e tente de le rouler » et que sa compassion lui dĂ©plaĂźt p. 63. Plus Ă©tonnant, si la boue » est deux fois mentionnĂ©e10, la traditionnelle comparaison entre la prostituĂ©e et la charogne11 – chĂšre Ă  Mirbeau dans des Ɠuvres de fiction comme Le Jardin des supplices – est absente. Le ton de ce texte traduit et retraduit semble celui d’un constat uniforme et largement impersonnel, la fureur mirbellienne se rĂ©sumant Ă  un C’est rĂ©voltant ! » p. 77 ou Ă  un N’y a-t-il pas lĂ  une absurditĂ© monstrueuse ? » p. 78. Ses procĂ©dĂ©s habituels d’antiphrase ambiguĂ«, de paradoxe, de feinte naĂŻvetĂ© comme d’exagĂ©ration dans la noirceur peuvent s’ĂȘtre perdus au fil des traductions successives, de mĂȘme que la vigueur de son vocabulaire. 6L’impression globale est celle d’un premier jet, non corrigĂ©. Les idĂ©es se rĂ©pĂštent, se modifient ou se contredisent, la logique se perd dans un dĂ©sordre que la partition en brefs chapitres masque mal. Le dĂ©but du dernier chapitre semble montrer que l’étude a Ă©tĂ© Ă©crite au fil de la plume Plus nous avançons dans notre Ă©tude des conditions matĂ©rielles et physiques de la prostituĂ©e, plus nous avons tendance Ă  l’excuser. Prise Ă  part comme un Ă©lĂ©ment isolĂ©, elle nous inspire de la rĂ©pugnance et de la peur [
]. Mais pour finir, nous en arriverons Ă  nous poser la question pourquoi, en fin de compte, les gens honnĂȘtes » ne font-ils pas preuve de sincĂ©ritĂ© et de comprĂ©hension Ă  son Ă©gard ? p. 77. 7Pour ne prendre qu’un exemple, la scĂšne du dĂ©part du client aprĂšs sa visite » Ă  la prostituĂ©e se rĂ©pĂšte au fil des pages et subit de curieux changements d’interprĂ©tation tantĂŽt avec une phrase polie, comme une vendeuse qu’on vient de payer et qui pense dĂ©jĂ  Ă  son prochain client, elle raccompagne son acheteur jusqu’à sa porte » p. 57, tantĂŽt il s’en va comme un voleur qu’on a surpris, sous le regard moqueur de celle qui Ă©tait sa victime passive, et qui se relĂšve insouciante, indemne » p. 59, tantĂŽt Ă  peine repu et rhabillĂ©, il retrouve son arrogance et ferme brutalement la porte de la sociĂ©tĂ© sur elle » p. 61 ; tantĂŽt encore ils se quittent, sans parler, sans s’embrasser, sans mĂȘme se donner une poignĂ©e de main » et l’acte prostitutionnel s’achĂšve toujours par la fuite, de mĂȘme qu’il a commencĂ© par une agression » p. 63 ; pour finir, le client semble bien rester quelque temps pour savourer l’extase mĂ©lancolique de l’aprĂšs-coĂŻt p. 75. 12 Un joli monde, romans de la prostitution, Ă©dition Ă©tablie et prĂ©sentĂ©e par Mireille Dottin-Orsini e ... 13 Alexandre Parent-DuchĂątelet, De la prostitution dans la ville de Paris, considĂ©rĂ©e sous le rapport ... 14 Cesare Lombroso, Guglielmo Ferrero pour la partie historique, La Femme criminelle et la prostituĂ© ... 8Le texte de Mirbeau n’est ni un tĂ©moignage, ni un texte de fiction. Si ses romans ou contes ont une base autobiographique, ils tirent ce matĂ©riau vers une outrance systĂ©matique qui confine Ă  l’hallucination, et sont Ă  prendre avec prĂ©caution, y compris et surtout quand il s’agit de la femme », de ses pompes et de ses Ɠuvres, ou des abominations conjugales que FĂ©licien Champsaur baptisera Ordures mĂ©nagĂšres. On y trouve çà et lĂ  tout le cortĂšge des phantasmes misogynes, devenus pour certains hommes de lettres une vulgate obligatoire et largement rĂ©pĂ©tĂ©e tout au long de la deuxiĂšme moitiĂ© du xixe certains passages de cette Ă©tude en diffĂ©rent notablement, et c’est tout son intĂ©rĂȘt. La comparer aux autres rĂ©flexions sur le sujet prostitutionnel12 devrait permettre de dĂ©gager l’originalitĂ© du regard de Mirbeau, qui a bien connu – dans le passĂ©, certes – la question, mais se souvient aussi des personnages littĂ©raires de prostituĂ©es qui fleurissent dans les trente annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, ainsi que des Ă©crits des thĂ©oriciens de la prostitution, comme Alexandre Parent-DuchĂątelet13 ou Cesare Lombroso14, parmi bien d’autres. 9Ainsi, la petite plĂ©bĂ©ienne », dĂ©jĂ  vicieuse Ă  dix ans, qu’il dĂ©crit dĂ©valant les rues en sautillant, nez en l’air et croupe tendue, fait furieusement penser Ă  l’enfance de Nana dans L’Assommoir. Pour Mirbeau, ces futures prostituĂ©es reprĂ©sentent malgrĂ© tout les notes vivantes qui chantent et dansent sur les fumĂ©es des faubourgs », et les quelques notes d’allĂ©gresse qui Ă©gaient la triste rigueur de la vie moderne » p. 50. Les demoiselles des ateliers qui vivent continuellement dans une atmosphĂšre de dĂ©bauche et de troc » p. 48 avant de grossir les troupes prostitutionnelles se souviennent des personnages d’ouvriĂšres de Huysmans, comme l’indulgence inattendue pour le maquereau et la sympathie » pour le couple singulier » p. 70 qu’il forme avec sa protĂ©gĂ©e Ă©voquent Bubu de Montparnasse de Charles-Louis Philippe 1901. 15 Il est certain que la misĂšre et l’abandon ne sont que les cause occasionnelles [de la prostitutio ... 16 À propos de l’appareil gĂ©nital des prostituĂ©es sous ce rapport, il n’existe pas de diffĂ©rences ... 17 L’érotisme torride de l’aisselle fĂ©minine non Ă©pilĂ©e est un topos de l’époque, par exemple dans l ... 10Le premier chapitre justifie la vĂ©nalitĂ© » du titre pour Mirbeau, l’origine de la prostitution est purement Ă©conomique, c’est la nĂ©cessitĂ© d’échanger son corps contre de l’or », un moyen d’échapper Ă  la misĂšre » p. 47-48. Il se dĂ©marque ainsi des dĂ©lires, appuyĂ©s sur des rafales de statistiques, d’un Cesare Lombroso, qui voit des Messaline » ou des prostituĂ©es-nĂ©es » partout, et pour qui la prostitution provient d’une folie morale » bien plus que de l’obligation de gagner sa vie15. Les comparaisons de Mirbeau relient la prostituĂ©e au marchĂ© elle devient loueuse, vendeuse, marchande, rentiĂšre, et son corps un local destinĂ© Ă  une industrie privĂ©e » p. 52, l’ébauche d’une machine vivante » dans l’usine sexuelle. Contrairement Ă  ce que rĂ©vĂ©la Parent-Duchatelet16, ce corps n’est pas pour lui semblable Ă  celui de la femme honnĂȘte », car les exigences de son mĂ©tier l’ont mĂ©tamorphosĂ©. Dans un passage qui fait irrĂ©sistiblement penser Ă  L’Origine du monde de Courbet, il explique qu’elle n’est que buste et taille ou plutĂŽt bas-ventre il Ă©voque peu aprĂšs le triangle excitant », modifiĂ©s par une exacerbation factice p. 54. Car il ne s’agit pas pour elle d’ĂȘtre belle ou charmante, mais d’attirer le dĂ©sir au premier regard sinon, le client serait intimidĂ©, peut-ĂȘtre mĂȘme impuissant » p. 52. Le reste du corps ne compte pas, elle n’a pas droit Ă  la nuditĂ© qui est naturelle et pure », car l’extase devant la nuditĂ© est Ă  l’opposĂ© du dĂ©sir sexuel » p. 53. Chaque pli de ce corps est donc suspect », mĂȘme l’aisselle17, dont l’énigme rappelle celle du sexe » p. 54. 18 Le 6 mai 1892, Edmond de Goncourt, gĂȘnĂ© par un article de Mirbeau en faveur de Ravachol, note que M ... 11TantĂŽt panthĂšre » p. 54, satanique » p. 57, fauve », ĂȘtre indomptable et dangereux » p. 62, tantĂŽt d’un cƓur simple et bon » p. 61, la prostituĂ©e est, par sa position en marge, un rĂ©vĂ©lateur du pourrissement gĂ©nĂ©ral. Comme Nana, elle reprĂ©sente un vĂ©ritable virus de dĂ©composition » p. 61, et en elle s’incarnent tous les dĂ©sirs les plus vils secrĂ©tĂ©s par la sociĂ©tĂ© » p. 57, dont elle fait passagĂšrement tomber le masque respectable. Elle est donc une anarchiste des plus radicales18 » p. 60, pour qui la civilisation » n’est que grimace » − mais elle ne le sait pas. Elle Ă©prouve, comme la fille Élisa » d’Edmond de Goncourt, une haine radicale pour l’homme en gĂ©nĂ©ral, qui se fait ensuite haine de prolĂ©taire », et Mirbeau la peint repoussante et grandiose », allant se joindre aux soulĂšvements rĂ©volutionnaires qu’elle transforme en folle et cruelle bacchanale » p. 66. 19 Une seule mention en est faite p. 73. 20 Henri Pranzini, surnommĂ© le tueur de courtisanes », vite transformĂ© en lĂ©gende aprĂšs son exĂ©cutio ... 12La prostituĂ©e de Mirbeau est en fait aussi multiforme que peu localisĂ©e. Il ne parle pas des maisons closes19, dont le nombre dĂ©cline Ă  Paris aprĂšs la guerre de 1870 au profit de la prostitution libre » des maisons de passe et des brasseries Ă  filles. Peu sociologue » en cela, il traite de la prostituĂ©e sans que l’on sache bien s’il s’agit d’une fille de trottoir ou d’une Ă©mule de Nana. Bien qu’il insiste sur la transaction financiĂšre que reprĂ©sente la passe, il semble ne pas prendre en compte le fait qu’il existe plusieurs prostitutions hiĂ©rarchisĂ©es dans l’échelle sociale, de la fille misĂ©rable Ă  la richissime horizontale, de la fille en carte Ă  la fille insoumise, sans compter celles qui se prostituent occasionnellement. Quand il parle des menaces inhĂ©rentes au mĂ©tier des prostituĂ©es, il passe sans transition du prolĂ©tariat des faubourgs » ou d’une allusion Ă  Jack the Ripper Ă  l’Affaire Pranzini20, dont la riche victime s’appelait Regnault comme sa femme, pour dĂ©velopper un tableau baudelairien Et l’on trouve la belle prostituĂ©e nue, l’artĂšre du cou tranchĂ©e, sur les couvertures en dentelles de son lit, la commode vidĂ©e de tous ses bijoux. Du mystĂ©rieux et Ă©lĂ©gant visiteur, aucune trace. Tout a Ă©tĂ© fait pour que le noble client puisse entrer et sortir en prĂ©servant son incognito
 p. 65. 13Seul le chapitre sur l’amour de la prostituĂ©e » parle vraiment du souteneur, un autre Ă©voque les filles qui travaillent sous les grands ponts mĂ©talliques, dans les vastes souterrains, sur les berges abruptes et dĂ©sertes des fleuves » p. 65 – pour ensuite souligner des ressemblances inattendues entre rois et prostituĂ©es, tous deux en constant danger professionnel d’ĂȘtre assassinĂ©s. Deux allusions seulement Ă  la syphilis p. 53 et p. 63, une seule aux visites mĂ©dicales obligatoires des filles en carte p. 79, sujets pourtant longuement traitĂ©s, aussi bien dans la fiction que dans les ouvrages Ă©tudiant la prostitution. Par contre, une curieuse mention de la thĂ©orie depuis longtemps caduque de l’imprĂ©gnation, pour expliquer la haine du mĂąle par le souvenir de l’homme de sa premiĂšre Ă©treinte » p. 61, montre que perdurent de vieux phantasmes et une vision pour le moins archaĂŻque de la femme. 21 Dans un autre passage, Mirbeau donne au contraire le dĂ©sir pervers » comme un constituant Ă©tern ... 22 C’est entre autres sur ce point que l’on a pu souligner l’influence de DostoĂŻevski sur Mirbeau. Voi ... 14L’apport vĂ©ritablement original de Mirbeau, sans doute grĂące Ă  son expĂ©rience propre, consiste Ă  s’interroger sur celui qui reste le grand absent des Ă©tudes sur la prostitution comme des textes la rĂ©glementant, c’est-Ă -dire le client. Mirbeau est le seul Ă  tenter d’analyser, aprĂšs avoir soulignĂ© la difficultĂ© de la tĂąche, ce que le client recherche chez la prostituĂ©e, ce qu’il en attend, les raisons profondes, conscientes ou non, de sa dĂ©marche. Il justifie l’existence de la prostitution, ou du moins explique son attraction inexorable et tragique », en Ă©tudiant le plaisir particulier, proche de l’ivresse, qu’elle apporte et que nulle autre femme ne pourra jamais procurer. Ce qu’il appelle la visite » est motivĂ© par le seul instinct animal, et tout diffĂ©rent de la pratique amoureuse. La passe n’est nullement une histoire d’amour en abrĂ©gĂ© et en accĂ©lĂ©rĂ© » p. 56, mais cet acte pour le moins Ă©trange lors duquel deux parfaits inconnus, grĂące Ă  une piĂšce d’or, se livrent aussitĂŽt Ă  ce qu’il y a de plus intime, Ă  ce qui dans les relations d’amour demande de longues approches. Il s’agit pour le client d’un bref moment de libertĂ© totale, d’une sortie de l’embrigadement social, d’un instant d’oubli, d’une perte d’identitĂ©. Dans cet anĂ©antissement momentanĂ© de sa conscience » p. 52, la prostituĂ©e dĂ©compose, pour ainsi dire, tout le systĂšme de valeurs de l’homme » p. 56, et tout sentiment, toute morale, toute responsabilitĂ©, et bien sĂ»r toute idĂ©e de fĂ©condation, sont absents de cet acte irrationnel. C’est en cela que consiste l’ attrait magnĂ©tique » qu’exerce la prostitution. Le client moderne, perverti par le vice et les maladies nerveuses21 » p. 53, ne peut connaĂźtre la voluptĂ© que dans une profanation de l’amour et de la vertu22, et dans l’assouvissement des dĂ©sirs les plus coupables, quand son Ă©ducation, son origine sociale, ses fonctions, s’effacent devant la toute-puissance de la pulsion instinctive » p. 60. En cela, seule la prostitution donnera une satisfaction complĂšte » Ni l’amour, ni une liaison avec une maĂźtresse d’expĂ©rience, ni le mariage avec une dame de la bonne sociĂ©tĂ©, ne peuvent remplacer ces moments de perversitĂ© oĂč l’homme se reprĂ©sente en train d’aborder et de possĂ©der une prostituĂ©e, sans remords, et sans que son statut social en souffre p. 57. 15Et il insiste Rien ne pourra remplacer cette puissante et Ă©trange joie de savoir qu’il peut tout dire, tout faire, tout exiger ; qu’il peut profaner l’amour et le souiller Ă  volontĂ© – et cela sans encourir de punition, sans remords de conscience, et avec la certitude que, le lendemain, il aura sauvegardĂ© son identitĂ© sociale p. 58. 23 Chapitre Lupanars et musĂ©es » de L’Âge d’Homme 1946. 16On songe ici Ă  Michel Leiris, Ă  l’attirance quelque peu infantile pour celles Ă  qui l’on peut faire tout ce qu’on voulait23 », transformant la maison close en palais de Dame Tartine
 Mais paradoxalement, ce plaisir de dominer la femme donne du pouvoir Ă  la prostituĂ©e, qui en tire Ă  son tour une sorte de plaisir satanique » p. 57. La passe, d’abord prĂ©sentĂ©e comme une libĂ©ration, devient ensuite un duel sans pitiĂ© », un meurtre commis dans le noir » − comparaison qui vient de Schopenhauer − et la machine vivante » se fait machine infernale » p. 53. 17D’autres considĂ©rations font penser Ă  la Sonia de Crime et ChĂątiment, Ă  ceci prĂšs que la charitĂ© Ă©vangĂ©lique en est, chez Mirbeau, totalement absente. Sur l’ oreiller souillĂ© » de la fille, le client vient dĂ©poser ses secrets les plus terribles », mais qui seront aussitĂŽt oubliĂ©s, car il n’existe pas pour elle ses clients portent tous le mĂȘme nom le suivant » p. 57. 18Le deuxiĂšme point intĂ©ressant, et quelque peu Ă©tonnant si l’on songe Ă  la rĂ©putation du mĂ©nage Mirbeau, se trouve dans l’avant-dernier chapitre, L’amour de la prostituĂ©e », qui fait Ă©cho au titre gĂ©nĂ©ral. Il s’agit de l’amour-sentiment, Mirbeau passant en revue les trois objets d’amour possibles pour la prostituĂ©e dans l’ordre, le souteneur, la lesbienne et l’homme qui n’est pas de son milieu ». Le souteneur est appelĂ© hyĂšne humaine » p. 68, mais il permet Ă  la fille la revanche et le luxe de se payer un homme » p. 69 ; si Mirbeau ne nie pas les mauvais traitements, il affirme voir dans ce couple du moins ce qu’il y a de plus essentiel dans les relations humaines la sincĂ©ritĂ©, la tendresse, la confiance » p. 70, et on a vu qu’il lui accorde sa sympathie personnelle, car il l’oppose aux milieux riches et bourgeois » oĂč l’on se moque de l’amour, et on le pervertit Ă  qui mieux [sic] » p. 70. 24 Dans Le Journal, 30 septembre 1892. 19La deuxiĂšme possibilitĂ© d’amour de la prostituĂ©e est une fille comme elle il s’agit des fameux rapports lesbiens entre prostituĂ©es dont Parent-DuchĂątelet n’avait parlĂ© qu’avec horreur et condamnation morale, et dont Mirbeau souligne qu’en traitant le sujet, il descend avec calme et sĂ©rĂ©nitĂ© encore plus bas dans le monde de la prostituĂ©e » p. 71. Cet amour est en fait consolation et repos seule l’étreinte d’une amie qui souffre des mĂȘmes peines lui fait oublier l’atroce solitude de son lit froissĂ© aprĂšs le passage du client » p. 73. Mirbeau souligne la comprĂ©hension mutuelle entre femmes – et soudain, pour la justifier, renoue avec les pires propos, signĂ©s Jean Maure », de son article de 1892 sur Lilith de Remy de Gourmont24. Dans cette piĂšce, dont Mirbeau feint de ne pas voir le ton constamment humoristique, le CrĂ©ateur, Ă  court de glaise en façonnant la femme, avait puisĂ© dans son ventre pour modeler le cerveau. Mirbeau en tire la conclusion, qu’il dit confortĂ©e par la science anthropologique », que la femme n’est pas un cerveau, elle n’est qu’un sexe, rien de plus ». Dans notre Ă©tude, il prĂ©cise qu’à l’inverse de l’homme, menĂ© par la raison, la femme, elle, rĂ©flĂ©chit avec son bas-ventre, et c’est de lĂ  que les images et les idĂ©es lui montent Ă  la tĂȘte. Par consĂ©quent, une conversation entre deux femmes demeurera toujours impĂ©nĂ©trable Ă  l’homme. » p. 72. 25 PensĂ©es, maximes et fragments de Schopenhauer, trad. Jean Bourdeau, Paris, Germer-BailliĂšre, 1880, ... 20Cette affirmation brutale, qui ne vise pas la prostituĂ©e mais la femme en gĂ©nĂ©ral, vient rompre de façon inattendue le ton du chapitre. Mirbeau souligne ensuite sans transition que le commerce lesbien exclut l’égoĂŻsme il est gratuit, mais aussi paradoxalement Ă©thĂ©rĂ© dans l’amour des filles entre elles, il y a une bonne dose d’élĂ©vation spirituelle », et le vice semble mĂȘme s’évanouir sous leurs baisers d’enfants innocents » p. 71. Pour lui comme pour les autres thĂ©oriciens du xixe siĂšcle, la prostituĂ©e, en tant que femme, reste arrĂȘtĂ©e sur une Ă©ternelle enfance psychologique et intellectuelle son intelligence, figĂ©e Ă  l’état infantile, baigne dans une Ă©trange inconscience » p. 60. Schopenhauer, dans son Essai sur les femmes 1851, avait affirmĂ© que le cerveau fĂ©minin s’arrĂȘtait Ă  dix-huit ans et n’évoluait plus les femmes demeurent toute la vie de grands enfants, une sorte d’intermĂ©diaire entre l’enfant et l’homme25 ». Lombroso reprendra l’idĂ©e, en s’appuyant aussi sur Parent-DuchĂątelet. 26 CitĂ© par Claude Herzfeld, Cahiers Octave Mirbeau, n° 1, 1994, p. 112. 21Le troisiĂšme amour de la fille, qui couronne le chapitre et clĂŽt vĂ©ritablement l’étude, est cet amour idyllique » p. 60 que la prostitution avait brisĂ© et profanĂ©, et qu’elle pourra Ă©prouver pour un homme qui pourrait bien ĂȘtre un journaliste. On sait que Mirbeau, Ă  partir de son retournement » idĂ©ologique des annĂ©es 1884-1885, pour se disculper des articles violemment antisĂ©mites des Grimaces, compare, aprĂšs beaucoup d’autres, la prostitution de la plume Ă  celle du corps fĂ©minin comme la fille publique, le journaliste bat son quart, dans ses colonnes Ă©troites – son trottoir – accablant de caresses et de gentils propos ceux qui veulent bien monter avec lui »26. Ce couple idĂ©al de l’intellectuel et de la prostituĂ©e, dont l’amour est trĂšs, trĂšs beau, car il n’y a rien de charnel en lui » p. 74, et la sociĂ©tĂ© Ă©tant ce qu’elle est, c’est-Ă -dire abominable, unit donc deux prostitutions Ă©galement douloureuses, celle de l’esprit et celle du corps. 22À l’inverse de la jeune fille honnĂȘte », qui, pour Mirbeau, une fois rĂ©vĂ©lĂ©e Ă  l’amour physique, ne pense plus qu’à cela et rĂ©vĂšle toutes les qualitĂ©s qui font de toute femme une fille galante en puissance » p. 75, la prostituĂ©e fait le chemin inverse elle va des Ă©treintes sexuelles rĂ©pĂ©tĂ©es vers une innocence retrouvĂ©e. Partie d’une saturation de rapports exclusivement physiques, elle dĂ©couvre le sentiment amoureux, et, un peu comme avec son amie lesbienne, peut enfin aimer sincĂšrement et purement l’amour spirituel s’offre Ă  elle dans la plĂ©nitude », et la voici qui donne avec joie ce qu’elle a toujours vendu » p. 76 exit la femme vĂ©nale, voici le rĂȘve de vivre avec une prostituĂ©e qui vous aime ». Mais la rĂȘverie de Mirbeau devient ambiguĂ« quand il passe aux avantages de ce couple idĂ©al cette liaison, dit-il, permet Ă  l’homme dĂ©licat et aimĂ© par une prostituĂ©e » p. 76 de prolonger Ă  volontĂ© le plaisir de sybarite » de la fin de la passe, qui n’est plus une fuite honteuse, mais la bĂ©atitude de la conscience assoupie [qui] plane au-dessus d’un corps fatiguĂ© et repu » p. 75. Et il ajoute que la prostituĂ©e, outre qu’elle peut renouveler perpĂ©tuellement l’attrait du plaisir sexuel » grĂące Ă  son mĂ©tier, aura Ă©videmment pour cet homme qui n’est pas de son milieu » une infinie gratitude » p. 76, au contraire des autres femmes
 27 Des nous » apparaissent avant ce chapitre deux fois p. 70, mais le plus souvent incluant le lec ... 28 Parent-DuchĂątelet, repris et citĂ© par Lombroso ed. cit. p. 461 La paresse peut ĂȘtre considĂ©rĂ© ... 29 Il y est fait allusion dans le premier chapitre L’augmentation du nombre de femmes exerçant auj ... 23L’étude se clĂŽt sur une rĂ©habilitation de la prostituĂ©e qui ne doit rien Ă  DostoĂŻevski ni Ă  TolstoĂŻ. C’est alors qu’apparaissent, dans la traduction, plusieurs nous27 » et un je » p. 77 qui pourraient rĂ©vĂ©ler in fine une subjectivitĂ©, une forme d’engagement personnel. AprĂšs avoir stigmatisĂ© une fois encore les incohĂ©rences et la violence du mĂ©pris des gens honnĂȘtes » pour la prostituĂ©e – ici la putain », toujours entre guillemets, car il s’agit de rapporter une des injures les plus cinglantes pour une femme » −, il rappelle qu’ Ă  sa façon, la prostituĂ©e est une ouvriĂšre » p. 78. Comme d’autres travaillent pour fournir le pain, elle fournit l’orgasme indispensable Ă  tous ». Elle travaille dur, elle que l’on a toujours taxĂ©e de paresse28, et dans un permanent danger pour sa vie et pour sa santĂ© ; elle n’a ni syndicat ni retraite. Mais les temps changent. Et Mirbeau, qui a toujours clamĂ© son horreur pour les revendications des femmes et leurs prĂ©tentions Ă  investir les mĂ©tiers masculins29, Mirbeau pour qui les fĂ©ministes sont de monstrueuses Lilith », explique que la femme veut juste ĂȘtre l’égale de l’homme, avec les mĂȘmes droits que lui », sans ironie semble-t-il, et appelle de ses vƓux le moment oĂč la prostituĂ©e pourra Ă©tudier, se cultiver, dĂ©cider de son avenir, avoir des goĂ»ts et des opinions, oĂč les femmes qui se vendent relĂšveront la tĂȘte » p. 80, et seront protĂ©gĂ©es Ă  l’égal des autres travailleuses. Ceci grĂące au soutien d’hommes de lettres » qui souligneront son utilitĂ© publique »  24Il ne s’agit nullement d’abolitionnisme ni de prohibitionnisme de la part de Mirbeau quand de nouvelles lois, dit-il, proclameront que la prostitution satisfait un besoin naturel », quand la prostitution sera acceptĂ©e en tant que fonction sociale, dĂ©barrassĂ©e de tout mĂ©pris », il n’y aura plus de femmes vĂ©nales » mais des femmes qui donneront du plaisir et que l’on remerciera en souriant » p. 81-82. Les derniĂšres lignes balaient in extremis cette utopie en rappelant une derniĂšre fois la permanence du mĂ©pris pour la prostituĂ©e pĂ©rissent des vies et des civilisations plutĂŽt que ces prĂ©jugĂ©s, tel est le cri de la sociĂ©té  ». 25Dans ses contradictions, ses lacunes et ses ambiguĂŻtĂ©s, l’étude de Mirbeau doit, rappelons-le, ĂȘtre prise avec la circonspection qu’appellent les traductions en chaĂźne. Elle devait comporter des passages inspirĂ©s que les filtres successifs laissent deviner Devant nous gĂźt le cadavre souillĂ© de la femme IdĂ©ale, que le mĂąle a emprisonnĂ© et humiliĂ©e Ă  coup d’amour ou de terreur durant les trente derniers siĂšcles 26ou encore Toutes, elles se sont penchĂ©es, jeunes et nues, au bord du mĂȘme prĂ©cipice, sur une falaise inaccessible. Dans le fond, elles ont vaguement aperçu une main ouverte pour les accueillir et dans laquelle brille de l’or ! Cette main inattendue les a sauvĂ©es de la mort, mais ses doigts se sont refermĂ©s sur elles inexorablement
 p. 73-74. 27Écrite Ă  la fin de sa vie, avec le recul de l’Ɠuvre faite et les souvenirs de son passĂ© de client et de son mĂ©nage, avec aussi la libertĂ© que donne la publication dans un pays peu connu de la France, l’étude de Mirbeau montre une Ă©tonnante volontĂ© de creuser les contradictions de la psychĂ© masculine dĂšs lors qu’il est question du sexe et de la femme. L’écrivain mĂȘle Ă  de vieux topoĂŻ et Ă  ses obsessions nĂ©gatives de vĂ©ritables fulgurations, des intuitions et des aperçus qui, le problĂšme de la prostitution n’étant nullement rĂ©glĂ©, pourraient garder aujourd’hui encore quelque pertinence. Haut de page Notes 1 Octave Mirbeau, L’Amour de la femme vĂ©nale, traduit du bulgare par Alexandre LĂ©vy, texte prĂ©sentĂ© et annotĂ© par Pierre Michel, prĂ©face d’Alain Corbin, Paris, Indigo & cĂŽtĂ©-femmes Éditions, 1994. Nous indiquerons par la suite, pour chaque citation, le numĂ©ro de la page de cette Ă©dition entre parenthĂšses pour ne pas multiplier les notes de rĂ©fĂ©rences. 2 Alexandre LĂ©vy a publiĂ© un article dans lequel il confronte L’Amour de la femme vĂ©nale de Mirbeau et Le Sous-sol de DostoĂŻevski dans les Cahiers Octave Mirbeau n° 2 1995. Deux autres articles de cette revue portent sur l’étude de Mirbeau celle d’Isabelle Saulquin et une brĂšve note de Planchet. 3 Bizarrement, l’ouvrage Émile Zola, Écrits sur l’art Paris, Gallimard, Tel », 1991 ne mentionne pas qu’il s’agit d’une traduction du russe, et reproduit l’une des deux traductions existantes pour Le Salon de 1876 » et L’École française de peinture Ă  l’exposition de 1878 ». 4 L’expression est de LĂ©on Daudet Octave Mirbeau », Candide, 29 octobre 1936. 5 L’Ordre de Paris, 25 et 29 mars 1877. 6 Voir le Journal, 16 mars 1891, 8 fĂ©vrier 1895, 14 juin 1896. 7 Elle comporte 36 pages dans l’édition française de Pierre Michel et 24 dans la mince brochure bulgare d’origine. 8 L’acte prostitutionnel est couramment appelĂ© amours vĂ©nales ». Ce sera plus tard un titre de Francis Carco Tableau de l’amour vĂ©nal 1924. Dans le texte retraduit de Mirbeau, l’expression utilisĂ©e est ensuite le plus souvent la prostituĂ©e », Ă  une exception prĂšs, p. 62 et peut-ĂȘtre p. 63 la femme qui se vend », la fille de joie » p. 77, enfin la putain » p. 68, 69, 78, 81. 9 VoilĂ  pourquoi, en Ă©crivant ces lignes, et en rĂ©flĂ©chissant sur la triste condition des filles de joie », je me suis senti envahi par un sentiment de pitiĂ©, qui s’est vite mĂ©tamorphosĂ© en indignation contre la sociĂ©tĂ©. » p. 77-78. 10 P. 58 et p. 66, toujours au sens mĂ©taphorique. 11 On connaĂźt le VĂ©nus se dĂ©composait » de Nana. Le roman qui dĂ©veloppe le plus systĂ©matiquement le sujet est le premier roman de Paul Adam, Chair molle 1885, peu avant Le Calvaire de Mirbeau, dans lequel la prostituĂ©e syphilitique se putrĂ©fie sur une centaine de pages avant de mourir. 12 Un joli monde, romans de la prostitution, Ă©dition Ă©tablie et prĂ©sentĂ©e par Mireille Dottin-Orsini et Daniel Grojnowski, Paris, Robert Laffont, Bouquins », 2008, comporte un dossier documentaire reproduisant des extraits de textes de Parent-DuchĂątelet, Maxime Du Camp, le comte d’Haussonville, Gustave MacĂ©, Cesare Lombroso, Pauline Tarnowski et des extraits de la plaquette de Mirbeau, p. 985-1102. 13 Alexandre Parent-DuchĂątelet, De la prostitution dans la ville de Paris, considĂ©rĂ©e sous le rapport de l’hygiĂšne publique, de la morale et de l’administration
, Paris, BailliĂšre, 1836, deux volumes. Cette minutieuse Ă©tude, qui traite de la sociĂ©tĂ© de la Restauration, reste en dĂ©pit de sa date une rĂ©fĂ©rence pour tous les Ă©crivains de la prostitution jusqu’au xxe siĂšcle. 14 Cesare Lombroso, Guglielmo Ferrero pour la partie historique, La Femme criminelle et la prostituĂ©e, traduction de l’italien par Louis Meille revue par M. Saint-Aubin, Paris, Alcan, 1896. RééditĂ© aux Ă©ditions JĂ©rĂŽme Million, Grenoble, 1991. 15 Il est certain que la misĂšre et l’abandon ne sont que les cause occasionnelles [de la prostitution], pendant que la cause premiĂšre et vĂ©ritable se trouve dans l’absence de pudeur et la folie morale » Ă©d. cit., p. 442. 16 À propos de l’appareil gĂ©nital des prostituĂ©es sous ce rapport, il n’existe pas de diffĂ©rences entre elles et les femmes mariĂ©es les plus honnĂȘtes », t. ii, p. 338. 17 L’érotisme torride de l’aisselle fĂ©minine non Ă©pilĂ©e est un topos de l’époque, par exemple dans les romans Ă©rotiques de FĂ©licien Champsaur Lulu, 1901. 18 Le 6 mai 1892, Edmond de Goncourt, gĂȘnĂ© par un article de Mirbeau en faveur de Ravachol, note que Mirbeau l’anarchiste est de ceux Ă  qui il faut pour vivre et la femme et le boire et le manger cotĂ©s dans les plus hauts prix, des messieurs qui dĂ©pensent une soixantaine de mille francs par an ». 19 Une seule mention en est faite p. 73. 20 Henri Pranzini, surnommĂ© le tueur de courtisanes », vite transformĂ© en lĂ©gende aprĂšs son exĂ©cution, avait Ă©gorgĂ© en 1887 une demi-mondaine fort riche, Marie Regnault, sa servante et sa fillette. 21 Dans un autre passage, Mirbeau donne au contraire le dĂ©sir pervers » comme un constituant Ă©ternel de l’esprit de l’homme » p. 61. 22 C’est entre autres sur ce point que l’on a pu souligner l’influence de DostoĂŻevski sur Mirbeau. Voir note 2. 23 Chapitre Lupanars et musĂ©es » de L’Âge d’Homme 1946. 24 Dans Le Journal, 30 septembre 1892. 25 PensĂ©es, maximes et fragments de Schopenhauer, trad. Jean Bourdeau, Paris, Germer-BailliĂšre, 1880, p. 118. 26 CitĂ© par Claude Herzfeld, Cahiers Octave Mirbeau, n° 1, 1994, p. 112. 27 Des nous » apparaissent avant ce chapitre deux fois p. 70, mais le plus souvent incluant le lecteur, tandis que ceux du dernier chapitre sont la formule traditionnelle Ă©quivalant Ă  un je » − si la traduction est fidĂšle. 28 Parent-DuchĂątelet, repris et citĂ© par Lombroso ed. cit. p. 461 La paresse peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une des causes principales de la prostitution [
]. La paresse des prostituĂ©es est devenue pour ainsi dire proverbiale. » 29 Il y est fait allusion dans le premier chapitre L’augmentation du nombre de femmes exerçant aujourd’hui des professions qui Ă©taient jusque lĂ  le privilĂšge des hommes, encourage certains de ces filles-mĂšres Ă  se passer d’un Ă©poux » p. 50.Haut de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence papier Mireille Dottin-Orsini, L’Amour de la femme vĂ©nale la prostituĂ©e et l’homme qui n’est pas de son milieu » », LittĂ©ratures, 64 2011, 203-215. RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Mireille Dottin-Orsini, L’Amour de la femme vĂ©nale la prostituĂ©e et l’homme qui n’est pas de son milieu » », LittĂ©ratures [En ligne], 64 2011, mis en ligne le 03 aoĂ»t 2016, consultĂ© le 24 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page Auteur Mireille Dottin-OrsiniMireille Dottin-Orsini est professeur de LittĂ©rature comparĂ©e Ă  l’UniversitĂ© Toulouse 2. Elle a publiĂ© Cette femme qu’ils disent fatale Grasset, 1993 et, en collaboration avec Daniel Grojnowski, l’anthologie commentĂ©e Un joli monde, romans de la prostitution Laffont, Bouquins », 2008.Articles du mĂȘme auteur Gil Blas, Gil Blas illustrĂ©, Le Courrier français 1891 Haut de page

8min Deux Femmes Qui Font L Amour 8K. 8 min Deux Lesbiennes Qui Font L Amour 231. 8 min Deux Hommes Font L Amour Avec Une Femme 235. 11 min Amour Entre Deux Hommes 2K. 5 min Deux Nains Font L Amour 1K. 7 min Deux Homo Font L Amour 1K. 12 min Deux Femmes Font L Amour 9K. 45 min Deux Filles Font L Amour 9.

Les preuves qui attestent qu'un homme est en train de tomber ne sont pas facile Ă  dĂ©tecter. Mais certains indices ne trompent pas. Vous ne voulez pas vous faire de plan sur la comĂšte ni lui faire de mal ? Alors apprenez Ă  repĂ©rer les signes d'un homme qui tombe amoureux. Le regard le premier signe d'un amour naissant chez l'homme La vue est le premier sens mis Ă  contribution par l'homme amoureux. Si celui-ci ne peut pas s’empĂȘcher de vous regarder avec une tĂȘte de lĂ©murien, c’est qu’il y a un truc. Mais attention, il ne mate pas vos attributs, il vous regarde dans les yeux. Il vous mange des yeux parce qu'il vous aime et vous trouve belle. D'ailleurs, un homme troublĂ© par une femme la trouve toujours belle. Et ça, que vous soyez apprĂȘtĂ©e ou pas. AprĂšs une bonne gueule de bois, au rĂ©veil, il pourra s’exclamer "Oh tu es trop mignonne, tu ressembles Ă  un petit raton laveur, avec ces cercles noirs autour des yeux !" Et il le pense. Si ça ce n'est pas une preuve d'amour, qu'est-ce que c'est ? Autre phrase typique "Franchement, je te prĂ©fĂšre sans maquillage !", ou encore "Je le trouve trop sexy, ton petit bidon". Bref, il a les yeux de l'amour. Ce comportement casse complĂštement le clichĂ© qui voudrait qu'un homme ne tombe amoureux que du physique. Un homme Ă  l'Ă©coute est probablement amoureux Un homme qui succombe Ă  votre charme dirige vers vous tous les sens que MĂšre Nature a pu lui donner. L’équation est simple Il veut vous connaĂźtre, donc il vous Ă©coute. Racontez-lui votre enfance, il s’attendrira, parlez-lui d’une injustice Ă  votre Ă©gard, il s’offusquera, confiez-lui l’enfer de votre derniĂšre grippe intestinale, il s’extasiera. Et, s’il s’intĂ©resse Ă  ce que vous avez Ă  dire, ce n’est pas du "oui, oui, c’est bien, je prends un air concentrĂ©, j’attends que ça passe et peut-ĂȘtre que je pourrai mettre ma langue dans sa bouche en fin de soirĂ©e..." Non, il vous trouve passionnante, drĂŽle. Il rit Ă  toutes vos blagues mĂȘme les plus nulles. C'est un signe qu'il est fou de vous. MĂȘme si l’idĂ©e de se retrouver dans votre lit et de coucher ensemble pour la premiĂšre fois n’a rien pour lui dĂ©plaire, il ne s’agit pas que de cela. Engagez une conversation avec lui et, vous verrez, ça ne sera pas "Chouette, on parle de moi !" Au contraire, il dĂ©ploiera ses oreilles et son attention pour vous. Il ne veut pas vous voir souffrir, preuve que cet homme amoureux Le changement capital dans la psychologie d'un homme amoureux est que vous ĂȘtes devenue importante pour lui. Tout ce qui peut vous arriver de mal est ressenti de maniĂšre presque personnelle. Vous ĂȘtes heureuse, il l’est un peu aussi, vous ĂȘtes triste, il l’est beaucoup. Donc, pas question de vous voir souffrir. Dans n’importe quelle situation "Tu veux le reste de mes frites, tu n’as presque rien mangĂ© ?" Il est prĂȘt Ă  partager sa nourriture, ce n'est pas rien ça ! Il a besoin que vous sachiez qu’il lĂ  pour vous. Et si vous lui dites que vous revoyez votre ex, il peut ĂȘtre dĂ©stabilisĂ©. Non seulement parce qu'il vous aime, mais aussi parce qu'il ne veut pas que ce dernier vous fasse de mal. Si vous constatez ce type de comportement et qu'il vous dĂ©range, on vous recommande toutefois d'avoir une discussion ouverte tous les deux. Bref, un homme amoureux, s’il est bien sĂ»r attachant, va aussi bien s’attacher Ă  vous. Telle une moule sur un rocher, voyez. Un homme qui vous aime fait des concessions Que dire d’un homme qui accepte de vous servir de porte-manteau devant la cabine d’essayage d’un magasin surchauffĂ©, de prendre un thĂ© chez votre cousine ou de se taper un marathon Desperate Housewives pendant douze heures juste pour ĂȘtre avec vous ? Et que dire d’un garçon capable de modifier sa façon de vivre d’homme cĂ©libataire dans le seul but d’accorder un peu plus vos vies respectives ? C'est un homme qui vous met clairement devant les yeux le signe qu'il vous aime. Mais attention, cette rĂšgle n'est pas toujours fiable si cet homme est votre ami. MĂȘme si l'amitiĂ© peut se transformer en amour. En effet, ĂȘtre capable de sacrifier son bien-ĂȘtre personnel juste vous faire plaisir est un comportement d'homme amoureux. S'il est attentionnĂ© au lit, il s'intĂ©resse Ă  vous Un homme qui a de l'amour pour vous a des comportements particuliers au lit. Il vous embrasse partout. Parfois plus qu'il n'en faut. Buste, cou, ventre, vagin, cuisses... Il vous mange de baisers. Il n'hĂ©site pas Ă  vous demander si ça va et quelles positions vous voulez faire. Un homme amoureux prend vos dĂ©sirs en considĂ©ration. Son but n’est pas seulement de vous faire crier de plaisir pour avoir l’impression d’ĂȘtre "orgasme man", il veut rĂ©ellement que vous aimiez tout l'Ă©bat. Ah oui, on oubliait presque un homme qui vous aime reste souvent auprĂšs de vous aprĂšs le sexe. Du moins si son temps le lui permet. Il aime particuliĂšrement se blottir contre vous. Prendre souvent de vos nouvelles signe ultime qu'il s'intĂ©resse Ă  vous De façon gĂ©nĂ©rale, une personne qui prend souvent de vos nouvelles est une personne qui vous aime. Il en est de mĂȘme pour les hommes. Alors il ne s'agit pas forcĂ©ment de parler par messages toute la journĂ©e. Cela peut tout aussi bien ĂȘtre un petit sms tous les soirs ou tous les matins pour savoir comment vous allez ou comment s'est passĂ©e votre journĂ©e. Les plus tĂ©mĂ©raires n'hĂ©siteront pas Ă  vous appeler pour entendre le son de votre voix. C'est vĂ©ritablement le signe d'un amour naissant et d'un intĂ©rĂȘt pour vous. Vous l'aurez compris, un homme qui a des sentiment pour vous, veut savoir comment vous allez. Toutefois, si vous trouvez qu'il est envahissant, n'hĂ©sitez pas Ă  le lui dire.
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Reportages Quand une grande diffĂ©rence d'Ăąge entre en ligne de compte, la vie d'un couple s'en voit affectĂ©e. Configncenter">Caroline Dumas, 46 ans, chef, et Roger Frappier,69 ans, producteur Caroline Dumas, 46 ans, chef, et Roger Frappier,69 ans, producteur En couple depuis 8 ans, 5 enfants lui 29 et 35 ans ; elle 12 et 21 ans. Le couple a eu une fille ensemble. Elle a eu 9 mois en janvier. Nous nous sommes rencontrĂ©s
au restaurant L’Express, Ă  MontrĂ©al. J’attendais une copine. Lui dĂźnait seul au bar. On a finalement mangĂ© ensemble. Il m’a appris
 qu’une vie de couple harmonieuse, ça existe. Que la passion n’a pas d’ñge. Elle m’a appris
à ne pas m’en faire pour rien, Ă  raccourcir les pĂ©riodes difficiles. Ma plus grande crainte
 mourir Ă  petit feu, confie Roger. Mon plus grand bonheur
qu’il n’ait pas besoin de moi pour vivre sa vie. Ce qui fait que nous nous sentons libres d’ĂȘtre ensemble, dit Caroline. *** Les raisons qui expliquent l’attirance entre gĂ©nĂ©rations peuvent aussi ĂȘtre sexuelles, fait valoir le psychologue Yvon Dallaire. Pour certaines jeunes femmes, l’homme vieillissant se rĂ©vĂšle un meilleur amant, car il est en gĂ©nĂ©ral moins tyrannisĂ© par la sexualitĂ© et plus ouvert Ă  la sensualitĂ©, affirme-t-il. Pour monsieur, d’un point de vue anthropologique, le but de la sexualitĂ© est la reproduction. Le corps d’une jeune femme est beaucoup plus stimulant que celui de la majoritĂ© des partenaires de son Ăąge, sans compter qu’il est encore fertile. » Mais un instant. Est-ce Ă  dire que la gent masculine se met en couple avec des compagnes plus jeunes pour des raisons
 biologiques ? C’est du moins ce qu’avancent des anthropologues amĂ©ricains de l’UniversitĂ© Stanford, selon lesquels cette tendance – qui existait dĂ©jĂ  dans les sociĂ©tĂ©s ancestrales – expliquerait la prĂ©servation de l’espĂšce humaine. Rien de moins ! Les auteurs de l’étude, parue en 2007, sont partis du constat qu’un homme peut en moyenne se reproduire jusqu’à l’ñge de 70 ans, alors qu’une femme cesse d’ĂȘtre fertile vers 50 ans, Ă  la mĂ©nopause. Il s’agirait donc d’un moyen instinctif pour l’homme d’accroĂźtre les naissances. Les femmes sont toutefois en train de renverser le courant. La proportion de celles qui ont 5 ou 10 ans de plus que leur mari demeure faible sous la barre des 5 %, mais ce taux a doublĂ© entre 1960 et 2007, indique une enquĂȘte amĂ©ricaine menĂ©e par le Queens College. Pas Ă©tonnant qu’on ait vu le terme cougar » se populariser rĂ©cemment. Enfants et vieillesse au cƓur des enjeux Dans son livre Qui sont ces couples -heureux ?, le psychologue Yvon Dallaire consacre un chapitre Ă  la compatibilitĂ© des conjoints. Son constat un tandem Ă  70 % similaire a davantage de chances d’ĂȘtre satisfait. Cette concordance se mesure notamment d’aprĂšs le revenu, le niveau d’études, la religion et
 l’ñge. Plus ces paramĂštres sont dissemblables, plus les sources de conflits risquent de se polariser, dit-il. Si deux partenaires ont plus de 20 ans d’écart, ils ne sont pas de la mĂȘme gĂ©nĂ©ration et n’en sont donc pas Ă  la mĂȘme Ă©tape de leur vie. » Parmi les obstacles les plus frĂ©quents que rencontrent ces couples le dĂ©sir d’avoir des enfants. Chanel, 24 ans, est de celles qui apprĂ©hendent cette question. En relation depuis prĂšs d’un an avec Hugues, 46 ans et dĂ©jĂ  pĂšre de deux enfants de 11 et 16 ans, la QuĂ©bĂ©coise expatriĂ©e en France aspire plus que tout Ă  fonder une famille. Si possible avant 30 ans. » Les tourtereaux, qui se sont rencontrĂ©s dans une fromagerie Ă  Paris, n’en parlent pas encore ouvertement. Il fait souvent des allusions qui me laissent croire qu’il en veut d’autres. On en parle du bout des lĂšvres », dit l’étudiante en théùtre, plus amoureuse que jamais. Elle est toutefois catĂ©gorique S’il n’en veut pas, je devrai le laisser. » *** MĂ©lanie Godon, 38 ans, entrepreneure, et William Lauzon,24 ans, technicien de gĂ©nĂ©ratrices industrielles En couple depuis 5 ans. 2 enfants 1 œ et 3 ans Nous nous sommes rencontrĂ©s
 Ă  RĂ©no-DĂ©pĂŽt, oĂč j’étais sa patronne. William avait 17 ans ; moi, 31, et j’étais mariĂ©e. Nous avons commencĂ© Ă  sortir ensemble deux ans plus tard. Il m’a appris
 Ă  m’aimer comme je suis et Ă  m’assumer en tant que femme. Elle m’a appris
 que je pouvais ĂȘtre un grand homme. Elle m’incite jour aprĂšs jour Ă  gagner en assurance. Ma plus grande crainte, c’était
 que je l’empĂȘche de vivre sa vingtaine, de faire ses partys, dit MĂ©lanie. La rĂ©ponse de William Tu es plus rebelle que moi ! » Mon plus grand bonheur
 savoir que, pour tous les projets que j’entreprends, j’ai MĂ©lanie Ă  mes cĂŽtĂ©s, dit William. Et avoir une famille avec elle est en soi le plus grand accomplissement. *** Pour Marie qui a requis l’anonymat, 40 ans, les dĂ©fis sont autres. Il vieillit, mais moi, je suis en pleine possession de mes moyens », confie-t-elle, autour d’un thĂ©, en parlant de son compagnon de 57 ans. Dix-sept ans de vie commune et deux enfants plus tard, elle admet ne plus avoir le dĂ©sir d’autrefois pour son partenaire de vie. La diffĂ©rence d’ñge m’a physiquement rattrapĂ©e. J’ai un blocage. En mĂȘme temps, c’est normal que le couple s’use. J’ai beaucoup d’amies qui expĂ©rimentent la mĂȘme chose mĂȘme si leur conjoint est Ă  peu prĂšs du mĂȘme Ăąge qu’elles. » Impossible pour Marie de prĂ©dire si, d’ici quelques annĂ©es, elle sera toujours avec le pĂšre de ses enfants. Pour l’heure, elle dit vivre sa relation une journĂ©e Ă  la fois ». Quand j’évoque la question de l’infidĂ©litĂ©, elle avoue se poser des -questions. C’est possible que j’en arrive lĂ . » Mais, surtout, elle insiste Je n’ai aucun regret. Si c’était Ă  refaire, je ne changerais rien. » Comment l’aĂźnĂ© d’un couple compose-t-il avec le fait de vieillir ? Le producteur de cinĂ©ma Roger Frappier, 69 ans, qui partage sa vie avec la chef et fondatrice de Soupesoup, Caroline Dumas, 46 ans, y fait face avec sĂ©rĂ©nitĂ©. Le duo a eu une fille il y a moins d’un an. BĂ©atrice ne comprend Ă©videmment pas encore que son pĂšre est plus ĂągĂ© que les autres papas, dit-il. Mais je suis convaincu que chaque moment que nous vivons ensemble s’imprĂšgne en elle. Je joue Ă  la fois le rĂŽle du pĂšre et celui du grand-pĂšre. Mes grands-parents ont eu une immense influence dans ma vie. MĂȘme s’ils sont morts il y a 60 ans, je la sens encore aujourd’hui. Mon seul regret, c’est de ne pas avoir eu ma fille plus tĂŽt. »
UnHomme ExcitĂ© Aime Faire L'amour Avec Deux Nanas, En MĂȘme Temps, Pendant Que Sa Femme Est Au Travail. 10:11 3 mois plus tĂŽt TatouĂ©, Mec Noir Avec Une Ă©norme Bite A Besoin
DeuxFemme Qui Se Desabille Et Font L Amour 08:02 2 mois plus tît. Deux Femme Font Lamour 08:07 9 mois plus tît. Deux Femmes Font L Amour 09:04 9 mois plus tît. Deux Femmes Font L’amour 10:09 9 mois plus tît. Deux Filles Font L Amour 05:03 9 mois plus tît. Deux Homme Font L Amour 05:01 9 mois plus tît. Deux Lesbiennes Se Font Plaisir 06:02 10 mois plus tît. Deux . 779 310 141 545 697 201 666 332

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