Notretexte a son point de départ dans l’évocation par Claudine Normand d’un « événement décisif » dans ce qui fut le choix de se tourner vers la linguistique, une déclaration de son professeur de philosophie : « Vous, vous avez trouvé le truc ! ». Longtemps après, lors d’un échange avec un philosophe, survint, comme en écho, la réponse revendicative d’une linguisteMis à jour le 22 décembre 2021 à 20h02 Après dix ans d'une relation idyllique, Fabiana et Samuel ont un enfant. Mais cette paternité le pousse à avouer être transgenre et vouloir devenir femme. Par Lucile Quillet Quand je rencontre Samuel au travail, je suis déjà mariée à un autre homme. Je réalise que cette union raisonnable, avec un mari plus ami qu'amant, ne me rendra pas heureuse. Samuel - plus jeune de cinq ans - est certes beau, mais surtout drôle, plein de vie, intelligent. Je me retrouve en lui mêmes familles traditionnelles, mêmes valeurs d'honnêteté et de générosité... C'est le bon. À 27 ans, je divorce et pars vivre cet amour fusionnel dont je rêve. Un brin macho, il insiste pour payer la note au restaurant, m'offre bijoux, chocolats et fleurs. Après un mariage somptueux, nous vivons des années hédonistes, simples et heureuses. Puis, j'ai 34 ans, nous voulons un enfant. Hugo arrive dans notre vie. Et tout notre équilibre est bouleversé. Comment il s'est cherchéMon alter ego devient alors amer, agressif, irascible. Surtout, il montre très peu de tendresse envers notre nouveau-né. Son père l'a peut-être élevé à la dure, mais je ne comprends pas comment un homme peut être si distant avec son fils. Je ne suis pas bien avec moi-même », avoue-t-il. Il décide d'aller voir un psy, je me dis qu'il s'agit d'une phase, qu'il a du mal à se positionner dans sa parentalité. Je garde la foi, et mon sang-froid avec. Pendant ces longs mois, je porte à bout de bras notre foyer, notre couple et notre fils. Je pleure beaucoup, avant de ravaler mes larmes. Samuel, de son côté, ne pense qu'à lui. Un jour, il déclare être devenu végétarien. Un autre, il se met au régime. Avant de décréter que ses poils le gênent. Il rase cette barbe que j'aime tant. Opte pour un look androgyne. Lui qui écoutait du rock passe de la musique latino et pop à la maison. Au bout d'un an, il retrouve le sourire. De mon côté, rien ne va où est passé mon mari ? Avec des clichés comme seule boussole, je lui demande s'il est homo, bisexuel... Il réfute tout, niant que quelque chose a éclaté en lui."J'imagine alors qu'il peut être moitié fille, moitié garçon, du moment qu'il reste mon homme." Puis ses réponses se font plus allusives. Jusqu'au jour où le mot transgenre » s'échappe de sa bouche. Fabiana, je me vois comme une fille. » D'un coup, je ne sais plus qui est cette personne en face de moi. Rien ne m'a jamais laissé penser qu'il n'était pas un garçon. Mon mari m'a menti pendant douze ans. Où sont passées ces belles valeurs de transparence et de confiance ? Il a beau répéter je suis toujours la même personne, il s'agit juste d'apparence », je me sens trahie. Mon monde explose, pourtant, je reste rationnelle. Samuel est le père de mon fils, celui que j'aime. J'imagine alors qu'il peut être moitié fille, moitié garçon, du moment qu'il reste mon homme. tu peux te mettre en robe à la maison. » Ce sera notre compromis. Les semaines suivantes sont dures. Je navigue entre la rancoeur et l'incertitude. Quand il pose les yeux sur lui, mon fils ne sait plus qui est cette personne derrière la perruque et les fards. Alors Samuel retire tout et lui explique il est bien son père, mais a besoin d'être lui-même, c'est-à -dire une fille. De plus en plus habitué, Hugo finit par trouver ça drôle de chercher papa » derrière les vêtements. Ce qui me rend si triste est devenu un jeu pour lui. Puis, après deux mois, je réalise que Samuel est le même. Certes, il y a les habits de femme, le maquillage, le déguisement » qu'il revêt à la maison, loin des regards, et les rencontres avec d'autres transgenres. Mais l'âme de Samuel n'est pas un personnage ses attentions, son inquiétude, son humour, ses sentiments sont sincères. Notre connexion est bien réelle. J'apprends alors à différencier les choses pour lesquelles il a joué » un rôle, qui relèvent surtout de l'apparence, du reste. Je pardonne ces douze années de dissimulation partielle. À ce moment-là , nous tentons de faire un deuxième enfant. Sans doute pressentions-nous que le temps était il s'est trouvéCar, peu à peu, il devient de plus en plus elle ». Et elle » en veut toujours plus. Ses cheveux se font plus longs, ses sourcils plus fins, ses poils sont éradiqués au laser. Au lit, son comportement a changé et me dégoûte. Nous ne faisons plus l'amour. Je vois, impuissante, ce masque féminin s'ancrer sur son visage, alors que lui se libère enfin de celui, masculin, qui l'asphyxie. Après six mois, le point de non-retour est franchi. Je veux faire un traitement hormonal, je veux changer de sexe », annonce-t-il. Pour moi, c'est très clair ce compromis avec lequel nous avons cru pouvoir nous accommoder n'est plus. Choisir la rupture m'aide à l'accepter. Je sais que je peux faire mieux que me cramponner à ma douleur. Samuel, lui, est prêt à foncer dans sa transition sans réfléchir. J'ai peur qu'il fasse de mauvaises rencontres, qu'il perde son emploi, qu'il se suicide, comme tant de transsexuels qui se brûlent les ailes à vouloir aller trop vite. Mon fils ne peut pas perdre son père. Alors je décide de l'accompagner. Nous avançons par étapes changer sa garde-robe, apprendre à se maquiller, trouver un appartement proche, mettre de l'argent de côté, réfléchir à comment l'annoncer au travail, planifier la chirurgie... Parfois, je m'énerve de le voir si fofolle ». En même temps que je construis cette femme, je déconstruis mon mari et fais mon deuil. Pendant ces mois, nous parlons énormément de transsexualité, Samuel me raconte son enfance sous le prisme du secret. M'explique que, à la naissance de notre fils, jouer au père lui était impossible. Je comprends que ma douleur d'épouse n'est rien par rapport à la souffrance qu'il porte en lui depuis si longtemps. Puis Samuel devient Valéria, un prénom que je mets du temps à prononcer. Sa situation se stabilise. Nos appels et visites s'espacent. Il est temps de me recentrer sur moi. Aujourd'hui, nous sommes une famille séparée, mais une famille tout de même. Hugo a 8 ans, sa façon de voir son père s'est transformée... Il ne se rappelle pas de lui avant », mais a compris que notre situation est particulière. Dès qu'il le veut, il va voir Valéria, qu'il appelle désormais Mapa. À l'école, personne n'est au courant. Valéria le dépose une rue avant, ne se montre pas à la sortie. Je ne voulais pas que notre fils devienne malgré lui le porte-étendard d'une cause. C'est triste, mais je crois que les gens acceptent plus le fait qu'un père abandonne sa famille sans regarder en arrière plutôt qu'un parent investi mais transsexuel. De mon côté, je suis tombée amoureuse d'un nouvel homme. Une relation compliquée et toxique, pleine de mensonges et de trahisons - réels cette fois -, qui m'a bien plus abîmée que la rupture avec Samuel. J'ai mis deux ans à en sortir. Et Valéria m'a aidée tout le long. Aujourd'hui, elle sait tout ce qui se passe dans ma vie, et moi dans la sienne. Je ne la vois pas comme mon ex. Elle est l'autre parent de mon fils, mais aussi mon avez envie de raconter votre histoire ? Nos journalistes peuvent recueillir votre témoignage. Écrivez-nous à cmh
AuV e siècle av. J.-C. le nom « Italia » désigne à l'origine une partie seulement de ce qu'est maintenant l'Italie du Sud. Selon Antiochos de Syracuse, c'est la partie du sud de la péninsule (), l'actuelle région italienne de la Calabre habitée par les Italoi (et plus précisément l'isthme de Catanzaro).Avant le II e siècle av. J.-C. et l'historiographe grec Polybe, on appelle
Avec un jeune, il faut ruser La première fois qu’il m’a invitée à déjeuner, mon étudiant, serveur intermittent, est venu me chercher avec un frêle scooter et un panier de pique-nique en osier. Oui, c’est romantique, mais… ça fait aussi mal aux fesses, froid aux jambes, on mange des moustiques et on respire les pots d’échappement ! J’ai fait comme si j’avais l’habitude, que j’étais une vieille routarde du deux-roues, mais la vérité, c’est que j’étais terrorisée. Pendant qu’on se faufilait entre les voitures, j’ai tenté tant bien que mal d’avoir l’air détendue, une main autour de sa taille l’autre pour retenir ma jupe. Je n’avais qu’une obsession Paolo peut-il voir dans son rétro ma cellulite qui bat la mesure au rythme des pavés ? Mais, déjà , je devais partir, parce qu’à 16 h 30, c’est la sortie de l’école et que j’en ai deux, des enfants ! Il m’a gentiment proposé de m’accompagner mais je me voyais difficilement arriver devant les parents d’élèves avec mon hidalgo en scooter et de l’herbe dans les cheveux. J’ai prétendu prendre le métro comme les jeunes et me suis engouffrée en cachette dans un taxi comme les moins jeunes. Plus tard, alors qu’il buvait des mojitos avec ses potes, je révisais les soustractions avec mon aîné et restais scotchée devant son texto Rejoins-moi ! », auquel je répondais une fois de plus Pas possible ! », avec un smiley content, parce que, hey, c’est quand même beaucoup plus rigolo d’enchaîner des soustractions que des mojitos, non ?! 38 – 23 = 15 !!!! Bilan. Ça n’est pas facile, quand on a 38 ans, d’être cette fille qu’on voudrait fun et spontanée ! Avec un jeune, il faut être en forme… On ne va pas se mentir plus longtemps, l’atout indiscutable de l’amant de 23 ans c’est son incrooooooooooyable avec une bonne dizaine de o endurance. La machine humaine au sortir de l’usine est un petit miracle de technologie ! Pas de pile à changer, pas de batterie vidée, l’homme jeune fonctionne à l’énergie solaire, sans avoir besoin du soleil. C’est simple il ne s’arrête jamais. Auprès de mes copines, je vantais crânement les avantages évidents du jeune athlète dans la chambre à coucher. Ce qu’il est moins glorieux d’avouer, ce sont les efforts que j’ai dû consentir, MOI, pour tenir la marée. La torture de la douche glacée pour raffermir les chairs mouais, les crèmes amincissantes, les huiles régénérantes, les masques antirides… Et, le plus important, le footing presque quotidien pour travailler mon cardio, avec un seul objectif une fois dans les draps, ne pas être celle qui dira stop en premier, question d’honneur ! Non, je ne suis pas fatiguée, non je ne mets pas cinq jours à me remettre d’une soirée, non ce n’est pas du tout compliqué d’avoir un travail, des enfants et un amant de 23 ans ! Peutêtre qu’à force de le répéter, je vais finir par y croire… Bilan. Je suis crevée. Avec un jeune, il faut se mettre à niveau Avec Paolo, nous avons aussi beaucoup discuté. Pas de musique, parce qu’il n’avait jamais entendu parler de Michel Berger, crime de lèse-majesté. Pas de cinéma parce qu’il n’avait jamais vu Dirty Dancing non, mais quand même !. Alors, on a parlé des grands événements qui ont marqué notre vie, et là … ça a été le drame. En 98, quand je me mettais la tête à l’envers sur les Champs-Élysées pour fêter les Bleus, il rentrait en CP. En 2001, quand je regardais en boucle les images du 11 septembre avec mes collègues, ses parents le sommaient de rester dans sa chambre avec ses jouets pour ne pas choquer ses yeux d’enfant. Pire en 89 quand le mur de Berlin s’effondrait, il n’était pas né. Quand on sort avec un homme plus jeune, il faut tout simplement bannir de son vocabulaire les débuts de phrase tels que Tu te rappelles quand… », ou Tu te souviens du jour où… » sous peine de se faire torpiller en permanence par la réalité TU ES UN DINOSAURE, MEUF ! De mon côté, j’ai fait des efforts pour parler couramment le jeune et ne pas tomber dans les pièges les plus grossiers ! Bilan. Je sais que Booba n’est pas un ourson, mais un chanteur et je ne dis plus à mes enfants qu’ils sont insolents, mais que ce sont des boloss ! Avec un jeune, il faut suivre Sortir avec un homme plus jeune beaucoup plus jeune ! revient à voir la vie avec des yeux tout frais… qui n’ont pas encore trop pleuré et ne se sont pas encore trop heurtés à la dureté de la vie. Certes, à 23 ans, on ne croit plus au Père Noël ou à la petite souris sinon, c’est inquiétant, mais on pense encore qu’on peut changer le monde et, ça, c’est terriblement rafraîchissant, vu le cynisme ambiant. Pour un petit chewing-gum que je jette sur l’asphalte, Paolo me fait de longues tirades engagées qui me font rougir de honte et me donnent envie d’aller récupérer mon Stimorol collé trois rues plus haut. Pour ne pas avoir l’air d’une vieille aigrie qui aurait enterré tous ses rêves, j’ai essayé de me joindre à sa cause, à toutes ses causes ! J’ai marché dans ses manifs, j’ai distribué des prospectus, collé des affiches, hurlé des slogans. C’était très enthousiasmant et, effectivement, j’avais l’impression de changer le monde ! Et puis, un jour, alors qu’on s’était enchaînés aux grilles du jardin public pour protester contre l’arrachage d’un saule pleureur, je suis tombée sur mon ami Hervé, l’entrepreneur. Et là , du haut de mes 38 ans, accrochée à mes nouveaux jeunes amis, je me suis sentie toute bizarre devant mon vieux copain en costume cravate venu nous déloger. Mais qu’est-ce que tu fais là , avec eux, à ton âge ?!! » Bilan. Ça n’est pas facile de changer de monde quand on a 38 ans. Avec un jeune, il faut ne pas se poser de questions ! Un jour, on sirotait un Monaco ça c’est moi qui lui ai fait découvrir ! en terrasse, et j’ai vu d’un coup le regard de mon jeunot s’échouer sur la silhouette élancée d’une toute jeune fille ben, de son âge en fait. Et là , instantanément, j’ai eu envie de faire un ball trap géant visant à éliminer de la surface de la terre toutes les filles de moins de 38 ans. Je vous accorde que c’est un tout petit peu excessif, mais ce combat-là est inégal. Les filles plus jeunes que moi le seront toujours et d’autres encore plus jeunes viendront grossir chaque seconde les rangs de cette armée de nymphettes. J’ai l’envie impulsive d’appeler tous les chirurgiens esthétiques du bottin mot exclusivement réservé aux non-jeunes pour me faire des orgies de botox ! Paolo prétend qu’il s’en fiche de ces jeunes fleurs tout juste écloses, mais je ne peux pas m’empêcher de me dire que quand mon jardinier aura 40 ans, alors j’en aurai 55, et ma fille 25 !!! Même si je suis nulle en maths, cette équation me paraît douloureusement évidente. Boooouuuh… Bilan. Vivre le moment présent, et ne JAMAIS se mettre à calculer ! J’adore cette histoire. Elle a soufflé sur ma vie un vent de fraîcheur et d’exaltation, mais waouuh, je n’avais pas mesuré à quel point sortir avec un homme plus jeune pouvait s’avérer compliqué. J’ai besoin d’au moins trois ou quatre ans de repos pour m’en remettre. Paolo aura alors 27 ans, et moi… Aaaaaaah, j’ai dit ne jamais calculer » ! A lire aussi Amour ces couples célèbres qui ont une très grande différence d’âge Les couples où la femme est plus âgée se font de plus en plus fréquents Hommes une femme plus âgée, ça leur plaît ? Commetoujours, personne n'a prêté attention à David Ferrer cette semaine à Bercy. Mais l'Espagnol a signé une performance de premier plan en sortant Rafael Nadal en deux sets.Nos 20 hot textos Rien à dire, le SMS sexe fait toujours son petit effet. Démonstration. Par Camille Pouzol Après une première nuit torride… Nos 20 hot textos Rien à dire, le SMS sexe fait toujours son petit effet. Démonstration. Par Camille Pouzol Après une première nuit torride… Encore, non ? » Je sais pas, toi, mais je pense qu’on peut faire mieux… » C’était dingue. Surtout à 3 h 43 et vers 4 h 06… » Je pense fort à toi. Chaque fois que je bouge, en fait. » J’ai adoré tes préliminaires. » Et sinon, ton petit nom, ce serait ? »Après une dispute… ou un caprice dans la nuit Après une dispute… ou un caprice dans la nuit Après une petite dispute… La guerre, c’est fait. L’amour, maintenant ? » Moins de N, plus de Q. » Parler, c’est pas notre truc. On peut pas être bons en tout ! » Un caprice en pleine nuit… 036B9. » Si tu passais par hasard, je crois que je t’ouvrirais. » Je serais toi, je me laisserais pas seule dans ce bar dans cet état-là … »Pendant une réunion ou un dîner... Pendant une réunion ou un dîner... Pendant sa réunion super importante… Tu t’amuses ? Parce que moi, oui… » Il y a une fille dans son bain, avec les yeux fermés et l’esprit infiniment ouvert, qui pense à toi. » Je te jure que je suis plus convaincante qu’eux… » En face de lui, à un dîner avec des gens… Tu paries que j’y arrive à distance ? » C’est bien mon pied… » Si tu reprends des brocolis, j’enlève mon panty… » C’est moi que tu regardes ? » J’ai pas eu le temps de m’habiller partout… »cest l'histoire d'un mec.. Publié le 16/12/2010 à 19:58 par cuba80 Tags : histoire divers. voilà ..c'est l'histoire d'un mec .. tout au long des divers articles que je vais déposer je souhaite essayer de vous faire partager mes rires, mes larmes, mes pour, mes contres, mes ras le bol, mes coups de mes qualités.quelqu'un quelque part sait pourquoi C’est l’histoire d’un type… C’est l’histoire d’un homme qui se promène dans une rue de Paris. Il va où ses pas le mènent, sans but précis. Il n’a rien à faire de sa journée. Sur le trottoir, venant vers lui, il voit un autre homme qui, tout en marchant, gesticule, rit, crie fort. Il se dit Tiens, quelqu’un de dérangé ; il parle tout seul croyant que personne ne l’entend. Il va se ressaisir en me croisant et m’adresser un sourire gêné ». L’homme se rapproche tout en continuant son manège. Alors notre homme s’aperçoit que l’autre a deux oreillettes fixées comme un stéthoscope et qu’il tient dans sa main un téléphone portable tout ce qu’il avait pris pour un comportement bizarre a une explication rationnelle. Cet homme, isolé du monde… communique avec un autre humain loin de là , qui peut-être, lui aussi, semble parler tout seul. Cet homme poursuit son chemin. Il fait bon se promener par ce bel après-midi de printemps. A une terrasse de café, il aperçoit un couple en grande conversation. Il sourit intérieurement, ça lui rappelle sa jeunesse. Que d’heures n’a-t-il passées à refaire le monde avec des amis ? Arrivé à la hauteur de ces deux tourtereaux, il constate que chacun des deux est en grande conversation au téléphone ! Ce qu’il avait naïvement pris pour un échange amical voire amoureux n’était en fin de compte qu’un face-à -face entre deux étrangers qui communiquaient, non pas entre eux mais avec deux autres étrangers. Il ne peut s’empêcher de penser que certains proverbes, comme les pièces de monnaie, ont leur revers ; par exemple Loin des yeux, près du cœur » qui, par les miracles de la technologie, peut aussi se décliner en Près des yeux, loin du cœur » ! Notre promeneur n’est pas au bout de ses surprises. Il parvient jusqu’à l’entrée d’un parc aux verdures hospitalières. S’y étant engagé, il cherche un banc tranquille où lire son journal. L’ayant trouvé, il s’installe et commence à somnoler, bercé par les piaillements sympathiques des enfants s’ébattant dans un bac à sable voisin. A ce moment, il entend une voix de femme, probablement d’un certain âge, qui adresse des reproches à quelqu’un qu’il ne voit pas. Espèce de garnement ! Tu as vu ce que tu as fait ? Oh le méchant, le sale, je te l’avais pourtant interdit ». Pauvre gosse, se dit notre homme, il dérouille, c’est sa fête. C’est alors que la vieille dame apparaît tenant en main une laisse, et au bout, une espèce de petit chien bâtard qui lève vers elle des yeux étonnés et qui attendriraient le pire bourreau. Drôle de couple où la maîtresse entretient probablement toute la journée un dialogue imaginaire avec cette petite créature qui comble sa solitude. Chacun a besoin de l’autre la maîtresse d’une compagnie, le chien de nourriture et de caresses. Ça vaut bien de temps en temps quelques remontrances que, du reste, il ne comprend pas et qui ne sont pas bien méchantes. Pas de quoi alerter la SPA ! Bon ! Se dit notre bonhomme. Continuons notre promenade. Il sort du parc et déambule sur le trottoir assez large à cet endroit. Les gens vont et viennent, très affairés semble-t-il. Ils se croisent en s’ignorant, l’oreille souvent vissée au sacro-saint dieu portatif qu’est devenu le portable. Des propos, sans aucun doute essentiels, s’échangent ainsi dans l’éther parisien, du genre T’es où ? Je vais être en retard. Ça s’est bien réchauffé aujourd’hui. Alors, je lui ai dit. Il m’a répondu. Y’a un clodo par terre, tu verrais sa dégaine ». Justement, le clodo est assis à même le trottoir. A côté de lui, un gros chien berger assoupi qui, de temps en temps, dresse une oreille, ouvre un œil. De l’autre côté, une sorte de paquetage, style sac Tati, bourré d’effets dont on devine que c’est là tout l’univers de ce malheureux. Une bouteille de vin entamée, une sorte de béret en guise de sébile avec quelques petites pièces jaunes au fond. Quel âge peut-il avoir ? Il paraît la soixantaine, mais ça doit être beaucoup moins ; on sait que l’espérance de vie des SDF est beaucoup plus courte que la nôtre, nous qui vivons bien à l’abri dans les appartements d’immeubles cossus équipés de digicodes et d’interphones au cas où il viendrait à l’idée des clodos de frapper à nos portes blindées et closes. Closes et blindées comme nous le sommes nous-mêmes face à la misère étalée impudiquement sur les beaux trottoirs parisiens. C’est indécent, c’est énervant à la fin ! Soudain il revient à notre promeneur les paroles d’une triste chanson qui accompagnait un film de son enfance. Le film, c’était Ma pomme » 1950 ; réalisateur Marc-Gilbert Sauvajon, avec Maurice Chevalier et Sophie Desmarets. La chanson, de Maurice Chevalier, c’était Clodo sérénade ». Le promeneur se rappelle ce refrain lancinant Clodo sérénade / C’est la voix des clochards de minuit / Clodo sérénade / C’est le chant des mouisards sous la pluie / Tous ceux que la déveine a toujours poursuivis / S’en vont d’un pas qui traîne au hasard de la nuit / Clodo sérénade / C’est le chant du pavé de Paris. [ Bah ! se dit notre homme. C’est quand même quelque chose d’étrange que ce monde. On nous rebat les oreilles des progrès incessants de la technologie. On a inventé des moyens de communication inimaginables il y a encore cinquante ans transports, internet avec toutes ses facettes, des courriels à Facebook, des myriades d’applications plus performantes les unes que les autres, la géolocalisation, le GPS, la domotique, webcam, visio-conférences, etc. Et pourtant, toutes ces personnes que je croise sur mon chemin sont enfermées dans leur monde, un monde où je n’ai pas d’accès. Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Bien. Mais c’est quoi, c’est qui mon prochain ? Celui qui m’est proche physiquement ? Celui qui est proche de mon cœur, de mes valeurs ? Prochain, cela signifie-t-il que ce n’est pas celui que j’ai immédiatement sous les yeux, mais le prochain qui se présentera ? Comme moi-même ». Vraiment, est-ce possible ? Dans ce monde d’égos inégaux comment aimer celui qui, finalement, m’apparaît comme un concurrent à éliminer ? Dans cette course permanente vers des désirs inassouvis, comment communiquer ? J’ai l’impression que les vases communicants de mon enfance communiquent mieux que les humains d’aujourd’hui. Mais ce ne sont que des vases, des récipients. Et nous, de qui sommes-nous les récipients, les récipiendaires ? Je sens, se dit notre bonhomme, que ce soir je ne vais pas rentrer chez moi où rien ni personne ne m’attend. Je vais aller à la rencontre d’humains et de leurs misères. C’est l’histoire d’un type, l’histoire d’un mec de Coluche, normal, pas juif, pas noir, pas suisse, pas arabe, etc. Un homme qui n’est rien de tout cela et tout cela à la fois. Cest l'histoire d'un le matin au boulot et qui rentre le soir. une idée tout simple peut devenir un grand filmBon, nous y voilà ! Nous sommes encore loin de parler de réaliser un film, de plateau, d’équipe, de caméra ou de lumière. Parlons, si vous voulez bien, du cœur de ce qui nous intéresse L’histoire. Et pour avoir une histoire il nous faut une idée de scénario. Vous avez cette idée en tête car elle vous stimule, elle vit en vous. Vous devez la laisser sortir, c’est plus fort que vous vous êtes levé avec la ferme intention d’écrire, poser la première pierre de votre futur scénario/ film. Mais voilà , tout n’est pas si effet, vous avez votre idée. Elle vous semble super, peut-être la meilleure histoire à laquelle vous ayez pensé jusqu’alors. Tout content, vous en parlez à vos proches mari ou femme, amis, parents… et là c’est la possibilitésVotre entourage trouve votre histoire pas mal ou complétement idioteVous racontez votre idée, mais vous vous embourbez dans les explications, les détails, bref la confusion s’installe. Résultat votre idée n’a pas le succès que vous faites-vous confiance. Ça paraît bête, mais si vous-même vous ne croyez pas en ce que vous dites, comment ceux qui vous entourent y croiraient à leur tour. De plus, ce n’est pas parce qu’autour de vous personne, ou plutôt tout le monde trouve votre idée idiote, qu’elle l’est !!!!!!!!!lassedesignen/ shutterstockJe vais vous donner un exemple concret avec une idée de l’histoire d’un spécialiste des phénomènes d’ovni. Depuis quelques temps, des faits étranges se produisent partout sur Terre. Il pense que des extraterrestres peuvent en être la cause. A l’autre bout du pays un autre homme assiste à des apparitions lumineuses dans le ciel. Quelques jours plus tard, il a des visions du lieu où les extraterrestres vont se en pensez quoi ? Moi je dirais tiré par les cheveux, mal raconté, ou encore mouais…bof. Je viens tout simplement de dire à Steven Spielberg que son idée de rencontre du troisième type/ close encounters of the third kind est à chier ! Vous voyez où je veux en venir ? Si vous livrez votre idée brute, il y a de forte chance que cela fasse un flop. Alors que ça ne veut pas dire qu’elle soit mauvaise. N’est ce pas Steven ?Revenons à la deuxième possibilité. Pour éviter de vous embarquer dans des explications ou détails qui n’en finissent plus, vous devez impérativement écrire votre idée en quelques lignes 2 ou 3 pas plus. Et donnez des noms, même provisoires à vos personnages. Reprenons l’exemple de shutterstockClaude Lacombe est un spécialiste des OVNI. Alors qu’il est au Mexique, il retrouve des avions de la seconde guerre en parfait état, alors qu’ils avaient disparu sans laisser de trace. D’autres phénomènes étranges se produisent sur Terre. A l’autre bout du pays, Roy assiste à l’apparition d’un OVNI. Quelques jours plus tard, Roy a de plus plus de visions sur l’endroit où la rencontre va se dérouler…Vous voyez la différence ? J’ai juste ajouté des noms, un fait, un enjeu et ce n’est plus du tout la même une chose concernant les retours de vos proches sur vos idées. Plusieurs d’entre vous me disent sur les forums A chaque fois que je raconte mon histoire, les réactions sont ah ! ça me fait penser à tel ou tel film » Si vous vivez cela ne paniquez pas. Tous les sujets ont pour ainsi dire été traités. Je pourrais vous donner une multitude de films qui parle de rencontres amoureuses, de trahisons, de gangsters ou encore d’extraterrestres….votre sujet fera forcement penser à un film, cela ne veut pas dire que les actions, les rebondissements, les personnages et leurs quêtes seront les mêmes. L’histoire que vous écrivez et le traitement de celle-ci vont faire toute la différence. En un mot comme en cent laissez les gens à vous de jouer. Prenez votre idée et synthétiser la en quelques phrases. Allez au plus simple. Dites vous bien une chose, si vous ne réussissez pas à faire cet exercice, c’est que votre idée est encore floue. Une idée floue pour vous, le sera immanquablement pour les autres….Une dernière chose. Nous avons vu dans le précédent article que votre scénario a pour but d’être lu. Parfois même vous allez devoir raconter l’histoire de vive voix, à un producteur par exemple. Cette exercice vous permettra de savoir raconter pitcher votre histoire d’une façon claire et précise, tout en suscitant le désir d’en savoir plus…vous me suivez ?!Cela peut-êtrePierre est marié à Fanny. Alors qu’il l’attend depuis une heure dans leur restaurant préféré, pour fêter leur 15 ème anniversaire de mariage, il la voit s’attabler avec un autre homme. Intrigué Pierre se lève et se dirige vers leur table. A sa grande surprise Fanny affirme ne pas le connaître…Grace à cet exercice nous voyons les prémices du Synopsis, que nous verrons en détail un peu plus tard, ne vous inquiétez pas. ATTENTION tout s’écrit au shutterstockRésumons il n’y a pas de mauvaises idéesFaites-vous confianceNommer vos ou votre personnage principal/auxSynthétiser votre idée en 2 ou 3 phrases de c’est l’histoire d’un mec/ écrit au présentA vous de trouver une idée de scénario qui vous stimule ou qui vous fait tu as des questions n’hésite pas à me laisser un petit tu as aimé cet article, la meilleure manière de me le dire c’est de cliquer sur le bouton Like » en bas de la page. Tu peux retourner au plan du site pour lire d’autres aimeras aussi les articles L’offre et la demande adapte ton histoireFaire un film pour la télé ou pour le cinéma ?Apprendre le cinémaBon Courage,Tom
Cest l'histoire d'un Mec mon histoire à moi L'ours du Forez 63 L'histoire d'un mec d'un vieille Ours du Forez un peu désabusé mais attention oui pas dépressif voici sans tricher sans frime, sans artifices, ma vie actuelle résumée ici Oh ça fera fuir les arrivistes, les vénales et calculatrices et c’est que tant mieux, même voulu d’ailleurs, je
Aujourd’hui je fais complètement fi de votre éventuelle sensibilité pénienne et je vous parle de la castration. Au fil des siècles, on a coupé des pénis, des testicules ou tout en même temps, c’est selon la croyance, la pratique ou l’idée qu’on s’en fait. Aujourd’hui, on ne parlera pas de la castration comme d’un châtiment, d’une punition, d’une sanction. Non, on parle plutôt de castration volontaire genre le mec décide pour lui ou opportuniste les parents décident pour le mec enfant… Remontez vos slips et soyez bien attentifs. Le vomi est interdit. La mythologie, ça casse les couilles presque Elle est bonne cette blague hein ? Ouais, bref. Rendez-vous en Égypte puis en Grèce, puis à Rome pour parler de la castration des Dieux. Il n’y a pas de raison qu’ils n’y passent pas, hein ? La castration de Seth Vous vous rappelez d’Osiris ? C’est le mec qui a été découpé par Seth, puis jeté dans le Nil. Sa femme, Isis, a retrouvé tous les morceaux, sauf son pénis, alors à l’aide d’Anubis elle va lui faire une fellation et hop Osiris va revivre. Bin, Osiris, il a un fils nommé Horus. Horus, veut venger son père et se lance dans un corps à corps avec Seth. Seth a l’avantage, il lui arrache un œil, mais Horus va réussir à le récupérer et va émasculer Seth. Vengeance obtenue. La castration d’Ouranos Autres dieux, autre histoire. Dans la mythologie grecque, Gaia la Terre-Matière et Ouranos le Ciel-Esprit vont avoir des gamins les Cyclopes et les Titans. Les enfants sont du genre sauvages, dévastateurs et un peu relou face à l’autorité paternelle, alors Ouranos décide de les envoyer dans le Tartare, c’est pire que les Enfers. Gaia, un peu vénér, les laisse revenir et offre à son fils Chronos le Temps une faucille en diamant pour qu’il se venge d’Ouranos. Ni une, ni deux, Chronos castre son père. Un coup bien net sous les couilles et jusqu’à la bite, et le fils revanchard jette le tout à la mer. On raconte que c’est de ce pénis qu’est née Aphrodite, déesse de l’amour, mais aussi symbole de la perversion sexuelle. L’autocastration d’Attis Clairement, la mythologie joue avec les couilles de tout le monde. Cette fois, c’est l’histoire d’Attis, un jeune homme conçu par Nana, fille du Dieu Fleuve, après avoir cueilli une fleur d’amandier. Bon, là , on est encore dans le flou caractéristique de la mythologie. Attis est beau, Attis est fort, et la déesse Cybèle en tombe grave amoureuse. Ils vont tout les deux avoir une petite relation, mais Attis n’est pas prêt à s’engager car il est en voie d’épouser la nymphe Sagaritis. Cybèle est tellement folle d’amour et jalouse, qu’elle va le rendre fou. Le mec se castre. Tout seul. La castration des premiers mortels Aucune peinture rupestre ne représente une scène de castration, cela ne veut pas dire que ça ne se pratique pas, ça veut juste dire qu’on n’en sait rien. En revanche, on sait que certains pharaons égyptiens ont les attributs sexuels coupés à leur mort. Une castration posthume. On momifie le corps et les parties séparément, et les deux sont enfermés ensemble. Sauf pour Toutankhamon, lui, il a été momifié en érection. En ce qui concerne les humains vivants castrés, il faut remonter à 2000 avant notre ère chez les prêtres hittites, dans l’actuelle Turquie. Et la pratique s’est répandue chez les Sémites. Les mecs ne s’amusaient pas à se castrer pour la douce sensation de la lame sur les testicules ou le pénis. Non. Il y a une croyance. La reine Sémiramis de Babylone aime les hommes beaux et bien-faits comprendre avec des grosses épaules et bien membrés pour passer quelques bons moments, elle les sélectionne dans l’armée. Et bim, coït. Après avoir bien profité de la virilité des hommes, elle les fait castrer. Oui, elle ne veut pas que d’autres femmes puissent en profiter. Ces hommes là , privés de testostérone ne font pas de bon soldats et se retrouvent alors gardiens de harems… Les eunuques de l’Antiquité grecque et romaine En Grèce, les iles de Chio et Délos étaient réputées pour fournir de nombreux eunuques. Il y avait de tout, des mecs malins devenaient conseillers. Oui, un homme sans pénis se concentre essentiellement sur la pensée, et non sur l’aspect charnel, alors les dirigeants les recrutent. Bon, c’est pas toujours aussi simple… Mais d’une manière générale, on les pense plus loyaux et courageux car ils n’ont pas de compte à rendre à leurs épouses… Lorsque les eunuques sont peu malins, on les met au milieu des femmes, ils les servent, les gardent ». Les auteurs romains vont classer les eunuques en trois catégories Les thlasiae Il s’agit de petits garçons, en bas âge, ils ont moins de trois ans et on leur coupe les testicules. Seulement. Il existe deux manières de procéder. A ne pas reproduire chez vous. Déconnez pas. Première techniques, celle du froissement testiculaire. L’enfant est dans un bain chaud, et puis, on attrape ses testicules et on tourne et on tire jusqu’à la rupture de l’épididyme. Crac… Autrement, il suffit de prendre une ficelle, d’entourer les testicules, et de serrer. Ça finit par tomber. Les spadones Il s’agit d’adolescents à qui on a coupé les testicules après la puberté afin qu’ils puissent avoir un pénis fonctionnel. L’avantage les spadones peuvent coucher avec des femmes sans les engrosser. Les inconvénients ils ont un vieillissement anticipé. Les castrati Alors eux, les pauvres, on coupe tout, le pénis et les testicules avant l’adolescence. Ainsi, ils vont garder un physique d’enfant, ils n’ont pas de barbe, les épaules sont étroites et peu de musculature, leur larynx reste de petite dimension et ne muent pas la voie reste aiguë et enfantine. En revanche, ils ont tendance à beaucoup grossir. Autre chose, comme on l’a vu, le culte de Cybèle a été très important à Rome, et les Galles les prêtres de Cybèle se donnent rendez-vous le 24 mars pour une petite séance d’autocastration, dans le but d’imiter le geste d’Attis. Les Galles portent ce jour là des vêtements de femmes, des bijoux, turbans, peuvent se maquiller et à la fin, ils se fouettent jusqu’au sang. La castration en Chine La castration n’est pas un privilège occidental, bien au contraire. En Chine, on connait l’existence d’eunuques depuis le VIIème siècle avant notre ère. Ils ont toujours été au service des femmes et il faut attendre la dynastie des Han, au premier siècle, pour les voir apparaître à la cour impériale. Grande classe. Il s’agit pour la plupart de castrati, c’est à dire qu’on leur a coupé le pénis et les testicules, en revanche, ce ne sont pas des enfants, mais des jeunes hommes qui ont déjà eu une enfant afin de leur transmettre leur héritage matériel. Petit point technique lorsqu’on coupe le pénis a ras du pubis, il est important de laisser l’urètre ouvert, aussi, les mecs ont une cheville en bois certains utilisent des plumes plantée dans la peau. Ils ne l’enlèvent que pour pisser. La cicatrisation prend quelques mois, ensuite, plus besoin de cheville. Autre point lorsqu’on coupe tout à un chinois, on lui rend ses attributs dans un bocal. On appelle ça les précieuses ». C’est comme une sorte de CV, quand tu dois prouver que tu peux bosser dans un harem, tu montres tes précieuses. Au XVIIème siècle, c’est l’heure de gloire des eunuques en Chine. Ils ont des postes à hautes responsabilités et sont très respectés. Les eunuques ont disparu en 1912, avec la révolution chinoise. L’eunuque dans les harems musulmans C’est dans un soucis d’ordre et de morale que les eunuques ont fait leur entrée dans les harems des pachas et des beys. Au XVIIème siècle, seuls les eunuques noirs sont acceptés et ont l’autorisation de s’approcher des femmes. Avant cela, n’importe quel homme castré esclave du Moyen-Orient, d’Inde, de Hongrie ou encore d’Allemagne… pouvait maintenir l’ordre dans les harems. A partir du XVIIème, il se met en place tout un trafic d’hommes noirs, des esclaves castrés. En 1877, la traite des esclaves est abolie, mais la castration va perdurer en Turquie jusqu’au début du XXème siècle. La castration chrétienne Durant la Renaissance, l’Italie n’est pas en reste en ce qui concerne la castration, et l’Eglise a joué un grand rôle. Durant le pontificat de Clément VIII 1592-1605, les castrats sont intégrés dans les choeurs de la chapelle Sixtine. Mais à plusieurs conditions ils doivent être des sopranos et être castrés image dégueu avant la puberté. La voie aiguë des castrats remplace celle des femmes, eh oui, les femmes n’ont pas le droit de chanter dans la chapelle. Va t’en savoir ce qu’elles ont encore pu faire avec leurs cordes vocales…. Du coup, l’émasculation, ou la castration, est autorisée par l’Eglise, pourtant, j’ai l’impression que c’est porter atteinte à la création de Dieu les femmes n’ont pas le droit de se maquiller pour cette raison, m’enfin, chacun voit midi à sa porte… Du coup, on trouve partout en Italie des maisons qui proposent d’émasculer un garçon pour une somme dérisoire… Au XVIIIème siècle Saint Alphonse-Marie de Liguori veut faire interdire cette pratique, en vain. Il faut attendre 1903 et le pontificat de Léon XIII pour que la castration soit officiellement interdite. Mieux vaut tard que jamais. Du coup, la castration des petits garçons n’est pas légale, en revanche, il existe une secte chrétienne, les Skoptzy. Les membres de la secte décident eux-même de se mutiler ils se font enlever les testicules, le pénis, et les femmes les petites et grandes lèvres et même les tétons. Pourquoi ? Pour pouvoir résister à l’appel du sexe et ainsi pouvoir accéder au Royaume des Cieux. J’ai déjà écrit un article avec des détails et des photos. La castration en Inde, aujourd’hui Et puis, un jour, tu te retrouves au XXIème siècle, tu penses bien que l’époque où on coupait des bites est terminée et en fait. Non. Bien que la castration soit interdite depuis 1880 en Inde, une partie de la population continue de pratique il s’agit des Hijras. Les garçons, juste après la puberté, se font tout couper. Couic. Enfin, c’est pas tellement tellement leur volonté hein. Des familles achètent des garçons en bas-âge et puis lorsqu’ils ont passé 13 ans, ils passent sous le scalpel. On leur apprend ensuite des chants sacrés en l’honneur de Bahucharamata, la déesse des eunuques. Le problème c’est que ces garçons vivent dans une misère crasse. Ils portent à la fois chance et malheur, la population les délaisse et de plus en plus, ils sont obligés de se prostituer pour survivre… C’est moche. Si tu veux recevoir par mail les articles en avant première, c’est par ici. Autres sources le traité des eunuques, et les eunuques d’aujourd’hui et ceux de jadis sur gallica . 640 469 726 515 512 526 441 259