bibi la malice Nouveau membre 1 18 Avril 2009 1 bonjour, je dois trouver 2 dĂ©guisements adultes qui commencent par la lettre L. Si possible facile Ă faire car j'ai peu de temps. merci beaucoup pour vos idĂ©es, et peut ĂȘtre photos... t1cable 2 3
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1TouchĂ© par la misĂšre du peuple, et dĂ©cidĂ© Ă remĂ©dier personnellement Ă lâinjustice de la sociĂ©tĂ©, lâarchiduc Rodolphe, souverain de la principautĂ© fictive du Gerolstein, hĂ©ros des MystĂšres de Paris, revĂȘt la blouse de lâouvrier pour descendre dans les taudis de la CitĂ© y redresser les torts. Un Haroun-al-Raschid allemand », ironise Marx [1]. La comparaison que fait Marx entre le hĂ©ros dâEugĂšne Sue, Rodolphe de Gerolstein, dĂ©guisĂ© en ouvrier pour visiter les taudis de Paris, et le calife Haroun-al-Raschid, qui se dĂ©guise en marchand pour parcourir incognito les rues de Bagdad dans maintes histoires des Mille et une nuits, nâa rien dâoriginal. Voici par exemple ce quâĂ©crit ThĂ©odore Burette dans une lettre Ă EugĂšne Sue Quant Ă Rodolphe, que ce soit Haroun-al-Raschid demandant Ă la nuit les secrets de Bagdad, ou tout autre prince de fantaisie, redresseur de torts, je ne mâinforme pas dâoĂč il vient, mais ⊠je ne lui conteste pas le droit de faire le bien Ă sa maniĂšre, ou de juger en dernier ressort Ă son tribunal exceptionnel » [2]. Le surhomme des romans-feuilletons hĂ©rite du motif du prince dĂ©guisĂ© qui provient en grande partie des cycles dâHaroun-al-Raschid dans les Mille et une nuits, tels que les lecteurs du xixe siĂšcle pouvaient les dĂ©couvrir dans la traduction dâAntoine Galland [3]. Dans les Mille et une nuits, le thĂšme du prince dĂ©guisĂ© rĂ©pond Ă une double motivation si le calife Haroun-al-Raschid a lâhabitude de se dĂ©guiser en marchand et de se promener incognito dans les rues de Bagdad, câest dâune part par besoin de divertissement â il est sujet, comme beaucoup de rois, Ă la mĂ©lancolie, Ă lâennui et Ă lâinsomnie â et dâautre part par souci de justice. Câest ainsi quâun soir, le voyant enseveli dans une humeur sombre » [4], son vizir, Giafar, lui propose le dĂ©rivatif habituel â sortir dĂ©guisĂ© â, afin de dissiper les nuages qui offusquent sa gaietĂ© ordinaire », dâune part, et dâautre part de sâassurer que lâordre rĂšgne Ă Bagdad je prends la libertĂ© de faire souvenir Ă votre majestĂ© quâelle sâest imposĂ© elle-mĂȘme un devoir de sâĂ©claircir en personne de la bonne police quâelle veut ĂȘtre observĂ©e dans sa capitale et aux environs » III, p. 120. Câest ainsi que commence la longue Histoire de Cogia Hassan Alhabbal » III, p. 119, oĂč le calife apprend lâhistoire Ă©difiante dâun ancien cordier trĂšs pauvre devenu millionnaire, aprĂšs de multiples pĂ©ripĂ©ties, grĂące Ă la charitĂ© expĂ©rimentale pratiquĂ©e sur lui par ses deux voisins. Par ses sorties incognito, le calife Haroun-al-Raschid remplit donc un devoir politique en mĂȘme temps quâil satisfait un besoin de divertissement. Les flĂąneries nocturnes du calife donnent parfois lieu Ă de vĂ©ritables aventures policiĂšres. Ainsi LâHistoire des trois pommes » dĂ©bute par la dĂ©couverte dâune malle contenant les restes dâune jeune femme coupĂ©e en morceaux I, p. 292 dĂ©tective avant la lettre, le calife parviendra Ă rĂ©soudre le mystĂšre et Ă juger les responsables du meurtre. Dans lâ Histoire dâAli Cogia » III, p. 217, le calife est confrontĂ© aux consĂ©quences dâune erreur judiciaire, qui a fait acquitter le marchand malhonnĂȘte au dĂ©triment de lâhonnĂȘte Ali Cogia. Le soir, au cours dâune de ses flĂąneries incognito, il surprend des enfants qui mettent en scĂšne le jugement dâAli Cogia, et observe avec attention lâaĂźnĂ©, qui, en jouant luimĂȘme le personnage du cadi, lui enseigne la maniĂšre dont il doit juger Ă©quitablement. Le lendemain, avec lâaide de lâenfant mandĂ© au palais pour jouer le rĂŽle du calife, Haroun-al-Raschid rĂ©tablit le marchand innocent dans ses droits et condamne le marchand coupable. Dans tous ces contes, le mĂ©canisme du dĂ©guisement compensatoire agit de maniĂšre identique, sous la diversitĂ© des situations narratives. Le dĂ©guisement, infraction Ă la hiĂ©rarchie sociale puisque le prince se fait passer pour un de ses sujets constitue en fait un dĂ©tour nĂ©cessaire au rĂ©tablissement de la justice. 2Il en est de mĂȘme dans le roman-feuilleton, oĂč le dĂ©guisement princier permet de compenser lâinsuffisance de la justice institutionnelle. Câest dire que le motif du prince dĂ©guisĂ© sert dans ce contexte Ă proposer un modĂšle de contre-pouvoir qui fait concurrence aux institutions en place. Dans les romans dâAlexandre Dumas pĂšre, un prince dĂ©guisĂ© en homme du peuple Salvator le Commissionnaire, alias le prince Conrad de Valgeneuse, hĂ©ros des Mohicans de Paris ou, inversement, un homme du peuple dĂ©guisĂ© en prince le comte de Monte-Cristo, nabab venu dâOrient, en rĂ©alitĂ© le marin Edmond DantĂšs Ă©chappĂ© Ă la prison du chĂą-teau dâIf oĂč il a Ă©tĂ© enfermĂ© injustement utilisent leur travestissement pour rectifier les abus et rĂ©tablir la prince DĂ©guisĂ©, justicier et rĂ©formateur Rodolphe, Le Calife Allemand »3Dans le roman dâEugĂšne Sue qui marque lâapogĂ©e du romanfeuilleton, Les MystĂšres de Paris, le dĂ©guisement princier sert Ă dĂ©noncer et rectifier lâinjustice sociale. Cependant le travestissement du hĂ©ros, sâil aide Ă compenser lâimperfection des institutions judiciaires et Ă Ă©quilibrer les inĂ©galitĂ©s de fortune, le fait sans menacer radicalement les pouvoirs en place. Ce Surhomme, Ă©crit Umberto Eco, nâaspire pas Ă la subversion de lâordre social. Simplement, il superpose sa propre justice Ă la justice commune, il dĂ©truit les mĂ©chants, rĂ©compense les bons et rĂ©tablit lâharmonie perdue. En ce sens, le roman populaire dĂ©mocratique nâest pas rĂ©volutionnaire, il est caritatif, consolant ses lecteurs par lâimage dâune justice fabuleuse » [5]. La justice du prince Rodolphe est parallĂšle Ă celle des institutions existantes. Si la justice institutionnelle est inefficace en enfermant des criminels endurcis avec des dĂ©linquants, elle fabrique des assassins, tandis quâelle laisse impunis les crimes les plus vils, Rodolphe, lui, invente une justice personnelle et poĂ©tique Ă la fois [6]. Au lieu dâexĂ©cuter le MaĂźtre dâĂcole, il lâaveugle, puis lâisole pour le forcer Ă lâintrospection et au repentir. Il punit le criminel par oĂč il a pĂ©chĂ© Me Ferrand, le notaire libidineux qui a violĂ© sa servante Louise Morel, est puni par un accĂšs de satyriasis qui le fait littĂ©ralement mourir de dĂ©sir pour la sulfureuse crĂ©ole CĂ©cily. Ă la punition des personnages criminels sâajoute la rĂ©compense des personnages vertueux, chose que le pouvoir en place ne sait pas faire ou nĂ©glige de faire, et qui nâest pas sans rappeler le principe du prix Montyon ou prix de vertu, instituĂ© par lâAcadĂ©mie française en 1821 pour rĂ©compenser une action vertueuse accomplie par un Français pauvre. Le diamantaire Morel, pauvre mais honnĂȘte, est rĂ©tabli dans sa rĂ©putation, tandis que Rigolette et Germain voient leur vertu rĂ©tribuĂ©e en argent et que lâhĂ©roĂŻque couple, La Louve et Martial, reçoivent des terres en AlgĂ©rie. Seuls les personnages vertueux principaux meurent, tragiquement, sans avoir reçu leur rĂ©compense Fleur-de-Marie, de prostituĂ©e devenue la Princesse AmĂ©lie, meurt de honte, incapable dâoublier sa souillure, et le fidĂšle Chourineur meurt en voulant protĂ©ger son maĂźtre des violences rĂ©volutionnaires ; on reviendra sur cet Ă©pisode. 4Justice et rĂ©formes sont distribuĂ©es pour ainsi dire dâen haut par celui que Marx appelle si dĂ©daigneusement le calife allemand ». Le dĂ©guisement de Rodolphe, sâil lui permet de se mĂȘler incognito au peuple, ne vise pourtant pas Ă le mettre sur le mĂȘme plan que les prolĂ©taires quâil cĂŽtoie, mais quâil domine cependant de son autoritĂ© et de sa fortune. Fleur-de-Marie lui voue dĂšs le dĂ©but une admiration soumise, et le Chourineur se considĂšre comme son chien. LâautoritĂ© tant morale que sociale du prince nâest jamais remise en question câest lui, le despote Ă©clairĂ©, qui intervient dans le sort des misĂ©rables pour soulager les souffrances individuelles loyer de la famille Morel, ameublement de Rigolette, rachat de Fleur-de-Marie et, sur le plan institutionnel, pour mettre en place des rĂ©formes pratiques Banque des Pauvres, rĂ©forme du systĂšme pĂ©nal, ferme modĂšle de Bouqueval, etc.. Le rĂŽle du peuple se borne Ă tĂ©moigner de son mal et Ă recevoir avec gratitude le remĂšde prescrit par le prince, justicier providentiel, qui nâa revĂȘtu son dĂ©guisement populaire que pour mieux observer son sujet et qui tire, comme Haroun-al-Raschid, un grand plaisir de cette bienfaisance rĂ©crĂ©ative Si vous vous amusiez comme moi Ă jouer de temps Ă autre Ă la Providence », dit Rodolphe Ă la femme quâil aime, ClĂ©mence dâHarville, vous avoueriez que certaines bonnes Ćuvres ont parfois tout le piquant dâun roman » [7].Justice et Anarchie Le comte de Monte-Cristo5Monte-Cristo, tel un despote oriental, affirme possĂ©der sa propre justice jâai ma justice Ă moi, basse et haute » [8]. Sous le couvert du dĂ©guisement oriental, Monte-Cristo, Ă©vadĂ© du bagne comme Jean Valjean, met en place un systĂšme qui double ou qui coupe la marche de la justice institutionnelle de la Restauration. Sa justice, câest la loi du talion, comme il convient Ă lâ Oriental » dont il joue le rĂŽle OEil pour Ćil, dent pour dent, comme disent les Orientaux, nos maĂźtres en toute chose » p. 371. Ainsi il entend punir Albert, le fils de son ennemi Fernand, pour le crime de son pĂšre, et Mercedes aura bien du mal Ă lui faire substituer le principe supĂ©rieur de la charitĂ© Il est Ă©crit dans le livre saint », proclame Monte-Cristo, ⊠les fautes des pĂšres retomberont sur les enfants jusquâĂ la troisiĂšme et quatriĂšme gĂ©nĂ©ration » p. 951. Le travestissement oriental permet de substituer Ă une justice prĂ©tendument civilisĂ©e, mais en rĂ©alitĂ© corrompue, une justice expĂ©ditive, souvent cruelle, et poĂ©tique dans le rapport de ressemblance quâelle Ă©tablit entre le crime et le chĂątiment Villefort, le juge injuste, est frappĂ© dans lâexercice de ses fonctions, contraint de condamner Ă mort sa propre femme, puis de reconnaĂźtre en pleine cour sa tentative de meurtre sur son fils adultĂ©rin ; Danglars, homme dâargent, pĂ©rit par lâargent, frappĂ© dans ses millions, quâil doit abandonner pour un morceau de poulet ; Fernand, criminel par amour, est frappĂ© dans ses affections, honni et maudit par les ĂȘtres quâil aime, Mercedes et son fils Albert. 6La justice officielle, qui devrait ĂȘtre transparente, est opaque, comme le regard de Villefort devenu un verre dĂ©poli » p. 57 lorsquâil regarde le prĂ©venu DantĂšs, qui, lui, est tout innocence et transparence. Monte-Cristo, le double vindicatif » de DantĂšs [9], devra Ă son tour se faire opaque, impĂ©nĂ©trable, mĂ©connaissable sous le dĂ©guisement oriental, pour rĂ©tablir la justice. Seul le travestissement du hĂ©ros peut dĂ©masquer publiquement les imposteurs au pouvoir â le procureur qui doit son ascension politique Ă un dĂ©ni de justice, le faux hĂ©ros de Janina, Fernand de Morcerf, qui a construit sa rĂ©putation sur la trahison, et lâinfĂąme Danglars, qui a bĂąti sa fortune Ă coup de faux. Le hĂ©ros, dâhomme ordinaire devenu surhomme, se place dĂ©sormais au-dessus des lois humaines Je me suis substituĂ© Ă la Providence pour rĂ©compenser les bons », sâexclame Monte-Cristo ⊠que le Dieu vengeur me cĂšde sa place pour punir les mĂ©chants ! » p. 284. Alfred Nettement, le critique lĂ©gitimiste, dans ses Ătudes sur le feuilleton-roman, condamne dans le personnage de Monte-Cristo la glorification de la puissance individuelle renouvelĂ©e de M. Sue », mettant en garde contre le danger dâoffrir Ă lâadmiration des lecteurs un hĂ©ros qui mĂ©prise les lois et lâautoritĂ© sociale [10]. La fascination quâexerce sur le lecteur ce personnage devenu mythique tient Ă©videmment dans ce fantasme dâinvincibilitĂ© teintĂ© dâorientalisme Monte-Cristo, Ă©crit AndrĂ© Maurois, câest le Justicier Magicien des Mille et une nuits, qui se confond avec le moderne Nabab dont la fortune permet toutes les fantaisies et toutes les audaces » [11]. Monte-Cristo, alias Simbad le Marin [12], se proclame lui-mĂȘme roi de la crĂ©ation » p. 301. Tout comme Ă Rodolphe, le dĂ©guisement lui sert aussi Ă rĂ©compenser les actions vertueuses dĂ©guisĂ© en Lord Wilmore, il rĂ©tablit la fortune menacĂ©e de la famille Morrel la mĂȘme bourse que Morrel avait jadis donnĂ©e au pĂšre de DantĂšs revient sauver Ă son tour les Morrel de la ruine ; dĂ©guisĂ© en abbĂ© Busoni, il remet Ă Caderousse le diamant qui aurait dĂ» faire sa fortune⊠La logique rĂ©tributive est simple, comme il convient Ă un roman populaire. Pour exposer le vice travesti sous les apparences de la vertu, il faut que le hĂ©ros, inversement, travestisse son origine sociale le marin se fait passer pour prince et son statut judiciaire le condamnĂ© devient juge. 7Contre ses puissants ennemis, Monte-Cristo sâinsinue dans les institutions officielles telles que la Chambre des Pairs, la Bourse, la presse, ou mĂȘme la Cour dâassises â les hauts lieux du pouvoir â, et les fait servir Ă sa vengeance privĂ©e. Ayant dâabord prĂ©parĂ© la chute de Fernand de Morcerf par une campagne de presse, il envoie HaydĂ©e, la princesse des Mille et Une Nuits quâil a sauvĂ©e de lâesclavage, faire une apparition Ă la Chambre des Pairs dans son costume oriental pour accuser publiquement le comte dâavoir trahi son pĂšre le pacha Ali Tebelen chap. LXXXVI, p. 927. Câest en manipulant Ă son profit les mĂ©canismes boursiers que le hĂ©ros parvient Ă ruiner son ennemi Danglars il envoie un faux tĂ©lĂ©gramme qui annonce la fuite du roi dâEspagne, provoquant ainsi la chute precipitĂ©e des actions espagnoles dont Danglars possĂšde une large part chap. LXI, p. 662. Et câest en travestissant le bagnard Benedetto en prince italien quâil amĂšne la chute du malhonnĂȘte procureur Villefort chap. LXXVI, p. 806. Ă imposteur, imposteur et demi. Cependant Monte-Cristo ne souhaite nullement, on le sait, remĂ©dier Ă lâinjustice sociale en gĂ©nĂ©ral, mais seulement venger lâinjustice quâil a personnellement subie. Peut-ĂȘtre ce que je vais vous dire vous paraĂźtra-t-il Ă©trange, Ă vous messieurs les socialistes, les progressifs, les humanitaires ; mais je ne mâoccupe jamais de mon prochain, mais je nâessaye jamais de protĂ©ger la sociĂ©tĂ© qui ne me protĂšge pas » p. 446. 8Monte-Cristo en somme est un anarchiste avant la lettre [13]. Il est donc dans la logique de ce personnage, indiffĂ©rent au progrĂšs de la civilisation, de vanter auprĂšs de son jeune protĂ©gĂ© Albert de Morcerf la justice barbare qui se pratique encore en Italie. LâĂ©pisode de la mazzolata exĂ©cution publique et sanglante de bandits romains qui se dĂ©roule pendant le Carnaval sur la Piazza del Popolo, p. 367 fonctionne comme prĂ©liminaire Ă lâaction vengeresse » de Monte-Cristo [14]. On y retrouve tous les ingrĂ©dients de la vengeance orientale plat que Monte-Cristo servira plus tard, froid, comme il se doit, Ă ses ennemis parisiens â cruautĂ©, dĂ©guisement, caprice. En effet malgrĂ© ses dĂ©clarations en faveur de ce supplice romain si pittoresque, Monte-Cristo y soustrait nĂ©anmoins un des bandits Ă sa solde, Ă la faveur du Carnaval, qui autorise une mascarade gĂ©nĂ©ralisĂ©e. La grĂące du condamnĂ© comme sa mort sont pour Monte-Cristo une occasion de divertissement de temps en temps, je mâamuse Ă railler la justice humaine en lui enlevant un bandit quâelle cherche, un criminel quâelle poursuit. Puis jâai ma justice Ă moi, basse et haute, sans sursis et sans appel, qui condamne ou qui absout, et Ă laquelle personne nâa rien Ă voir » p. 301. Cette singuliĂšre justice » [15], qui sâaccomplit dans la confusion sociale et lĂ©gale sanctionnĂ©e par le Carnaval confusion dont le symbole est la bataille des moccoletti, oĂč chacun sâefforce dâĂ©teindre la bougie de ses voisins en empĂȘchant quâon Ă©teigne la sienne, p. 397, est elle-mĂȘme carnavalesque ; mĂ©prisant le jugement des lois, elle fait fi de la culpabilitĂ© du condamnĂ© et connaĂźt comme unique critĂšre le caprice du despote. Comme le carnaval, dont elle possĂšde le caractĂšre spectaculaire, immoral et parodique, la justice prĂ©sentĂ©e dans lâĂ©pisode romain se fonde sur le dĂ©guisement et le renversement des positions carnaval, rĂ©volution Les Mohicans de Paris9Autre roman, autre carnaval. Le roman tardif 1854-1859 de Dumas sur la RĂ©volution de 1830, Les Mohicans de Paris, sâouvre en plein Mardi-Gras. Le recours au travestissement, au Carnaval et au théùtre, en multipliant les centres de contre-pouvoir, contribue Ă subvertir le pouvoir en place et Ă fomenter la rĂ©volution de 1830 qui triomphe Ă la fin du roman. Travestissement du hĂ©ros dâabord Salvator le prince rĂ©publicain se dĂ©guise en prolĂ©taire, Ă lâimitation de son modĂšle, le prince Rodolphe de Gerolstein. DĂ©possĂ©dĂ© de son hĂ©ritage par des cousins malfaisants, le prince Conrad de Valgeneuse, que lâon croit mort, est devenu commissionnaire, et sous le nom bien choisi de Salvator, il sâest assurĂ© un empire absolu sur le petit peuple de Paris. Vous ĂȘtes un prince dĂ©guisĂ© », lui dit Ludovic [16]. Son costume pittoresque est dĂ©crit au dĂ©but du roman lorsquâil intervient pour sauver les trois jeunes gens des brutalitĂ©s de Jean Taureau et de ses acolytes lors de la rixe nocturne dans le tapis-franc. Câest un costume de théùtre, qui tient Ă la fois de la blouse dâhomme du peuple et du pourpoint de lâartiste Renaissance Ce qui donnait ⊠un singulier caractĂšre dâaristocratie Ă ce costume, complĂ©tĂ© par un foulard de soie de couleur pourpre ⊠câest que ce costume, au lieu dâĂȘtre en velours de coton, comme celui des gens du peuple, Ă©tait en velours de soie, comme la robe dâune actrice ou dâune duchesse » I, p. 52. Plus tard, pour mener son enquĂȘte, Salvator se dĂ©guise de nouveau, cette fois en chasseur, un costume qui nâaccuse aucun rang social » I, p. 1110. Salvator va partout, toujours dĂ©guisĂ© et partout Ă lâaise comme Monte-Cristo, mais ce nâest pas â ou pas seulement â la vengeance personnelle qui lâanime il est rĂ©publicain et socialiste » Ă la maniĂšre sentimentale et utopique de la gĂ©nĂ©ration de 1830 ; ses convictions politiques procĂšdent dâ une tendresse profonde pour lâhumanitĂ© sans distinction de caste ni de race » I, p. 1152. Un changement de rĂ©gime ne le satisfait pas aprĂšs les journĂ©es de juillet il jurera de continuer Ă conspirer contre Louis-Philippe II, p. 2651. 10Ce roman qui est Ă bien des Ă©gards un calque des MystĂšres de Paris va cependant plus loin dans ses idĂ©es politiques puisque, non content de prĂ©coniser des solutions caritatives et rĂ©formistes Ă la misĂšre du peuple, il fait lâĂ©loge de la rĂ©volution. Et pourtant, paradoxalement, le roman est un moins puissant ferment rĂ©volutionnaire que le prudent livre dâEugĂšne Sue. Pourquoi ? Tout dâabord sans doute parce quâil sâagit, explique lâauteur dans sa prĂ©face, dâ un pĂšlerinage vers les jours de [ma] jeunesse » I, p. 9, un roman qui raconte une rĂ©volution passĂ©e depuis un quart de siĂšcle, et qui jette un regard nostalgique sur la jeunesse de lâĂ©crivain. LĂ oĂč le roman dâEugĂšne Sue regardait en avant, annonçant les grands espoirs socialistes de la RĂ©volution de FĂ©vrier, le roman de Dumas regarde nostalgiquement en arriĂšre, vers les rĂ©volutions passĂ©es et la jeunesse disparue. 11Mais aussi parce que le trope du dĂ©guisement théùtral et carnavalesque contribue dans le roman Ă reprĂ©senter lâhistoire sur le mode ludique. Salvator nâest pas le seul Ă travestir son identitĂ© ; le dĂ©guisement est devenu une mascarade gĂ©nĂ©ralisĂ©e ; nous sommes en Carnaval. Les jeunes gens qui pĂ©nĂštrent dans le tapis-franc costumĂ©s en forts de la halle sont de jeunes bourgeois dĂ©sireux de sâencanailler. Du reste, les clients du tapis-franc sont eux-mĂȘmes dĂ©guisĂ©s ; parmi tous ces forts de la halle, toutes ces poissardes, qui saura distinguer les vrais des faux ? Lâaltercation entre les trois jeunes bourgeois et les prolĂ©taires du tapis-franc, au dĂ©but du roman, culmine dans un renversement carnavalesque de lâhistoire en criant Aux barricades ! », les jeunes bourgeois dressent un rempart de tables et de bancs dans un coin de la salle pour se dĂ©fendre de lâattaque des ouvriers I, p. 44. 12 Lâauteur lĂšve le rideau » ainsi dĂ©bute le roman ; nous sommes dans la comĂ©die. La RĂ©volution de 1830 elle-mĂȘme commence par par une scĂšne de farce, oĂč un coup de pied rendu par le pitre Fafiou, un des conspirateurs au service de Salvator, constitue pour les spectateurs avertis le signal codĂ© du dĂ©but de lâinsurrection I, p. 960. Le roman va et vient naturellement du registre de la comĂ©die Ă celui du drame rĂ©volutionnaire. Tout en dĂ©finitive y est comĂ©die, mĂȘme et surtout la RĂ©volution. Câest lĂ une diffĂ©rence fondamentale dâavec Les MystĂšres de Paris, oĂč le Carnaval rĂ©volutionnaire ne prĂȘte pas Ă carnaval rĂ©volutionnaire13Paradoxalement, ce roman qui a tant contribuĂ© Ă fomenter lâesprit rĂ©volutionnaire de 1848 peint le peuple rĂ©volutionnaire sous dâaffreuses couleurs. LâĂ©pisode du carnaval rĂ©volutionnaire » oĂč la populace dĂ©guisĂ©e attaque le carrosse du prince Rodolphe montre mĂȘme la rĂ©volution sous un jour uniformĂ©ment nĂ©gatif les classes dangereuses, rĂ©vĂ©lant par leurs dĂ©guisements monstrueux leur vraie nature ainsi lâignoble avorton Tortillard dĂ©guisĂ© en diable est vraiment un diable, p. 1237, passent sans transition de la fĂȘte au meurtre. Le Mardi-Gras de la fin des MystĂšres de Paris offre, comme chez Bakhtine, lâimage du monde Ă lâenvers. La mort sur lâĂ©chafaud est pour la sanglante veuve Martial une apothĂ©ose, et pour la foule dĂ©guisĂ©e un spectacle de farce Nous danserons la contredanse de la guillotine !-En avant la femme sans tĂȘte !⊠cria Ă©gayera les la veuve !-Moi, la fille⊠» Les RĂ©volutions ne sont que le carnaval de lâhistoire », Ă©crit dâOutrepont. Claude Duchet, qui le cite, montre que la reprĂ©sentation romantique de lâhistoire est parcourue par une double figure, celle du théùtre et celle du carnaval Les historiens font souvent rĂ©fĂ©rence au vocabulaire du théùtre. Le âdrame de la RĂ©volutionâ est un clichĂ© du temps dont on perçoit mal aujourdâhui toutes les implications prĂ©paration, noeud, dĂ©nouement, mise en scĂšne, division en âjournĂ©esâ, premiers rĂŽles et figurants, pĂ©ripĂ©ties multiples mais aussi unitĂ© complexe de lâaction. » [17] Quant au trope carnavalesque qui se retrouve avec insistance dans nos trois romans, il illustre la menace rĂ©volutionnaire du peuple renversant de maniĂšre violente mais Ă©phĂ©mĂšre â rois dâun jour â les rapports de pouvoir en sa faveur. Cette foule avinĂ©e et travestie incarne lâesprit de rĂ©volte Ă lâĂ©tat brut. La voix non censurĂ©e des opprimĂ©s qui se vengent parle Ă travers le Squelette Chacun son tour », dit-il Ă Rodolphe en attaquant son carrosse, hier tu Ă©crasais la canaille⊠aujourdâhui la canaille tâĂ©crasera si tu bouges » p. 1242. Monde Ă lâenvers aussi, car le peuple attaque son dĂ©fenseur⊠Mais, dĂ©guisĂ©e, cette foule sauvage et criminelle nâest plus peuple » mais plutĂŽt populace » ou mieux, canaille ». Le dĂ©guisement apparaĂźt comme lâenjeu dâune vive angoisse du pouvoir Ă lâĂ©gard de ce peuple, quâon ne saurait contenir dĂšs lors quâĂ la faveur du travestissement il brouille les limites entre le ludique et le politique, comme les inquiĂ©tantes chienlits qui se dĂ©versaient dans les rues de Paris pendant les derniers Carnavals de lâAncien RĂ©gime. Le rire et lâexubĂ©rance Ă©taient souvent porteurs dâune menace politique claire Ă lâencontre des autoritĂ©s, comme il arriva lors du Carnaval de 1772, oĂč la chienlit menaça successivement lâhĂŽtel du Commandant du Guet, celui du Lieutenant de Police, enfin celui du Chancelier Maupeou lui-mĂȘme, qui venait de promulguer le dĂ©cret qui exilait les parlements. Ă cette peur du peuple dĂ©guisĂ©, dâailleurs, le gouvernement rĂ©volutionnaire sera, peut-ĂȘtre plus encore quâun autre, sujet Marat dans LâAmi du peuple dĂ©noncera le Carnaval comme un festival dâesclaves », et on sait que six mois Ă peine aprĂšs la prise de la Bastille, le gouvernement rĂ©volutionnaire interdira toutes les manifestations dĂ©guisĂ©es, surtout le Mardi gras ou le Bal de lâOpĂ©ra. Pour les rĂ©volutionnaires, le carnaval, loin dâĂȘtre lâexpression dâune libĂ©ration du peuple, nâĂ©tait quâune manifestation de son impuissance ; le nouvel ordre rĂ©volutionnaire qui mettait fin au double dĂ©sordre de lâAncien RĂ©gime â tyrannie des rois et licences ponctuelles du peuple asservi â se devait de faire rĂ©gner un sĂ©rieux et une dignitĂ© seuls conformes au nouveau pouvoir populaire. Dans la logique rĂ©volutionnaire, le carnaval, une fois le despotisme de lâAncien RĂ©gime aboli, nâavait plus de raison dâĂȘtre [18].Paradoxes du dĂ©guisement14Le prince Rodolphe, amateur de dĂ©guisement philanthropique, Ă©chappe cependant de justesse au triste sort des aristocrates, voire Ă celui du roi Louis XVI. On se dĂ©guise beaucoup dans les romans-feuilletons. Le prince sây dĂ©guise, comme le calife de Bagdad, pour rĂ©tablir la justice et rĂ©former la sociĂ©tĂ© ; cependant ce surhomme dĂ©guisĂ© que lâon propose Ă lâadmiration des masses rencontre une autre pratique, fort diffĂ©rente, du dĂ©guisement, le Carnaval, oĂč les masses, elles aussi, rĂ©tablissent la justice, Ă leur façon â moins policĂ©e. La thĂ©matique du dĂ©guisement du hĂ©ros rencontre quelques-unes des grandes questions qui agitent le siĂšcle et composent par suite la querelle du roman-feuilleton le romanfeuilleton est-il moyen de divertissement ou de propagande ? excite-t-il le peuple Ă la rĂ©volte ou le maintient-il dans la passivitĂ© ? prĂȘche-t-il la rĂ©forme ou la rĂ©volution [19] ? 15 Si jâĂ©tais le roi Louis-Philippe », lâĂ©crivain Joseph MĂ©ry ironise, je ferais des rentes Ă Dumas, Ă EugĂšne Sue et Ă SouliĂ©, pour quâils continuent toujours les Mousquetaires, Les MystĂšres de Paris et les MĂ©moires du diable. Il nây aurait plus jamais de rĂ©volutions » [20]. Voire. Ce nâest pas le moindre paradoxe de ce roman au message idĂ©ologique si ambigu, Les MystĂšres de Paris, que dâavoir, en dĂ©pit de sa relative timiditĂ© politique, contribuĂ© plus que tout autre Ă prĂ©parer les esprits pour la RĂ©volution de 1848, non pas tant peut-ĂȘtre en versant aux masses illettrĂ©es le vin frelatĂ© du communisme », comme sâinquiĂ©tait le journaliste conservateur Edmond Texier [21], quâen rĂ©pandant et en entretenant dans lâopinion la conscience obsĂ©dante des injustices sociales. Il nâest ⊠pas exagĂ©rĂ© de considĂ©rer le roman-feuilleton comme un des agents, et un agent essentiel de la RĂ©volution de 1848 », estime RenĂ© Guise [22]. On pourrait dire par analogie que le roman-feuilleton qui trouve traditionnellement dans le journal une sorte de droit dâasile qui le met Ă lâabri de la censure », comme le rappelle RenĂ© Guise [23] ouvre dans le quotidien un espace de carnaval, sĂ©vĂšrement circonscrit par la ligne de dĂ©marcation tracĂ©e en double filet entre le genre sĂ©rieux et le genre bouffon » [24], mais Ă lâintĂ©rieur duquel la licence rĂšgne, licence de pouvoir, lâespace de quelques pages, et sous le travestissement dâhistoires rocambolesques, Ă©voquer des questions sĂ©rieuses, si brĂ»lantes mĂȘme parfois, quâelles risquent de dĂ©border le cadre Ă©troit du rez-de-chaussĂ©e du journal qui les renferme, pour dĂ©border, comme la populace dĂ©bridĂ©e et dĂ©guisĂ©e se dĂ©versant dans les rues de Paris, dans la rĂ©alitĂ© du politique. Notes [1] Karl Marx et Friedrich Engels, La Sainte Famille, UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă Chicoutimi, coll. Les classiques des sciences sociales, version numĂ©rique par Jean-Marie Tremblay, p. 206 html. [2] Lettre de ThĂ©odore Burette Ă EugĂšne Sue, reprise en prĂ©face de lâĂ©dition Gosselin illustrĂ©e de 1843 des MystĂšres de Paris, reproduite in Le Bulletin des Amis du Roman Populaire, no 17, automne 1992, 150e anniversaire des MystĂšres de Paris », p. 84. [3] Les Mille et une nuits, traduction dâAntoine Galland, Ă©d. Sermain et A. ChraĂŻbi, Paris, Garnier-Flammarion, 3 vol., 2004. Dans la version Galland, les trĂšs nombreuses histoires qui mettent en scĂšne le calife du ixe siĂšcle Haroun-al-Raschid occupent plusieurs cycles, entre autres LâHistoire de trois calenders » I, p. 113, LâHistoire de Noureddin Ali » I, p. 303, LâHistoire des trois pommes » I, p. 292, LâHistoire du Dormeur ĂveillĂ© » II, p. 425 et naturellement Les Aventures du calife Haroun-al-Raschid » III, p. 119. Dâautres rĂ©cits encore se passent sous son rĂšgne, telle lâhistoire de Sindbad le Marin I, p. 228 ou encore lâ Histoire de Noureddin et de la belle persienne » II, p. 259. Lâorthographe du nom du calife est variable ; nous adoptons dans cet article celle de Galland. [4] Les Mille et une nuits, Ă©d. citĂ©e, t. III, p. 119. [5] Umberto Eco, De Superman au Surhomme, Paris, Grasset, 1993, p. 121. [6] Voir lâanalyse de Claudie Bernard, Les formes de la justice dans Les MystĂšres de Paris dâE. Sue », PoĂ©tique, 152, novembre 2007. [7] EugĂšne Sue, Les MystĂšres de Paris, Ă©d. Francis Lacassin, Paris, Laffont, coll. Bouquins, 1989, p. 414. [8] Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, Paris, R. Laffont, coll. Bouquins, 2003, p. 301. [9] Kris Vassilev, Vengeance et rĂ©cit dans Le Comte de Monte-Cristo », French Forum, vol. 26, n° 2, avril 2001, p. 43-66 ; p. ligne [10] Alfred Nettement, Ătudes critiques sur le feuilleton-roman, Paris, Perrodil, 1845, p. 405. Naturellement, il condamne pour la mĂȘme raison lâimmoralitĂ© de la justice de Rodolphe p. 324-325. [11] AndrĂ© Maurois, Les Trois Dumas, Paris, Hachette, 1954, 2 vol., p. 239. [12] Surnom quâil se donne lui-mĂȘme Ă partir du chapitre XXXI voir p. 297. [13] Voir notamment lâanalyse de Vittorio Frigerio, Le Comte de Monte-Cristo surhomme bourgeois ou Unique ? », in Cent cinquante ans aprĂšs les Trois Mousquetaires, Le Comte de Monte-Cristo Actes du colloque organisĂ© par Fernande Bassan & Claude Schopp, Marly-le-Roi Champflour, 1995, en particulier p. 119-130. [14] Claudie Bernard, Le Sang de la vengeance et le sang des familles Ă propos du Comte de Monte-Cristo », Dumas, une lecture de lâhistoire, sous la direction de Michel Arrous, Paris, Maisonneuve et Larose, 2003, p. 163. [15] Claudie Bernard, Le Sang de la vengeance et le sang des familles », art. citĂ©, p. 163. [16] Alexandre Dumas, Les Mohicans de Paris, Paris, Gallimard, Quarto, 2 vol., 1998, chap. CIX, I, p. 872. [17] Claude Duchet, Théùtre, histoire et politique sous la Restauration », in Romantisme et politique 1815-1851, Colloque de LâĂcole Normale SupĂ©rieure de Saint-Cloud 1966, Paris, Armand Colin, 1969, p. 288. [18] Voir lĂ -dessus James H. Johnson, Versailles, Meet Les Halles Masks, Carnival, and the French Revolution », Representations, 73, Winter 2001, p. 89-116. [19] Sur la cĂ©lĂšbre querelle du roman-feuilleton », voir lâintroduction de Lise Dumasy Lise Dumasy Ă©d., La Querelle du roman-feuilleton littĂ©rature, presse et politique, un dĂ©bat prĂ©curseur 1836-1848, Grenoble, ELLUG, coll. Archives critiques, 1999. [20] CitĂ© par AndrĂ© Maurois, Les Trois Dumas, Paris, Hachette, 1954, 2 vol., p. 184. [21] Edmond Texier, Les Petits-Paris, Paris, A. Taride, 1854, citĂ© par Yves Olivier-Martin, Histoire du roman populaire en France, Paris, Albin Michel, 1980, p. 65. [22] RenĂ© Guise, Le roman-feuilleton et la vulgarisation des idĂ©es sociales sous la monarchie de juillet », Romantisme et politique 1815-1851, op. cit., p. 316-328. Sur cette question, voir aussi lâĂ©tude classique de Louis Chevalier, Classes Laborieuses et classes dangereuses Ă Paris pendant la premiĂšre moitiĂ© du xixe siĂšcle, Paris, Perrin, 2002, p. 510-518. [23] RenĂ© Guise, Le roman-feuilleton et la vulgarisation des idĂ©es sociales sous la monarchie de juillet », art. citĂ©, p. 321. [24] LâĂclair, 31 dĂ©cembre 1837, citĂ© par RenĂ© Guise, article citĂ©, p. 322.Deguisementc : besoin d'une idĂ©e de dĂ©guisement qui commence par la lettre c. DĂ©couvrez une sĂ©lection unique de costumes et dĂ©guisements en c DĂ©guisement Carnaval pas cher DĂ©guisement carnaval adulte, femme et enfant Je suis invitĂ© Ă un anniv' oĂč je dois trouver un dĂ©guisement qui commence par CDes idĂ©es ? 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