Restitutionde dĂ©pĂŽt de garantie : principe. Pour les contrats de bail signĂ©s aprĂšs le 27 mars 2014, un propriĂ©taire bailleur dispose d’un dĂ©lai de deux mois pour restituer le dĂ©pĂŽt de garantie au locataire, Ă  compter de la date de remise des clĂ©s, si les deux Ă©tats des lieux (entrĂ©e et sortie) sont diffĂ©rents. Le dĂ©lai est limitĂ© Ă  un mois si les deux Ă©tats des lieux sont
Cass. com., 9 juillet 2019, n° La rĂ©siliation d’un contrat sans mise en demeure prĂ©alable par l’une des parties au contrat est justifiĂ©e par le comportement gravement fautif de son cocontractant. L’auteur de la rĂ©siliation n’est pas tenu de caractĂ©riser une situation d’urgence, ni de respecter la procĂ©dure particuliĂšre prĂ©vue par la clause rĂ©solutoire du contrat. Dans un prĂ©cĂ©dent article, nous commentions la dĂ©cision rendue par la cour d’appel de Versailles qui a donnĂ© lieu Ă  l’arrĂȘt de la Cour de cassation aujourd’hui examinĂ© CA Versailles, 28 novembre 2017, n°16/04524, et notre commentaire sous LDR 6 mars 2018 RĂ©siliation unilatĂ©rale du contrat pour manquement grave indĂ©pendamment du contenu de la clause rĂ©solutoire. La cour d’appel de Versailles avait donnĂ© raison au franchiseur dans un cas de rĂ©siliation du contrat par notification et Ă  ses risques et pĂ©rils donc sans avoir mis en application une clause rĂ©solutoire ni attendu qu’un juge ne prononce la rĂ©solution judiciaire du contrat pour manquement grave de son franchisĂ©, ce alors mĂȘme que le contrat de franchise en cause prĂ©voyait une clause rĂ©solutoire exigeant l’envoi d’une mise en demeure prĂ©alable. Insatisfait de cette dĂ©cision, la sociĂ©tĂ© franchisĂ©e a formĂ© un pourvoi en cassation. Celle-ci soutenait notamment que la cour d’appel aurait dĂ» constater l’envoi d’une mise en demeure, ou Ă  dĂ©faut, caractĂ©riser une situation d’urgence pour dire bien fondĂ©e la rĂ©siliation unilatĂ©rale du contrat par la sociĂ©tĂ© franchisĂ©e et, Ă  titre subsidiaire, la procĂ©dure prĂ©vue par la clause rĂ©solutoire stipulĂ©e au contrat aurait dĂ» ĂȘtre suivie par le franchiseur. Par arrĂȘt du 9 juillet 2019 n° la chambre commerciale ne suit pas le raisonnement de la sociĂ©tĂ© franchisĂ©e et confirme ainsi la position des juges du fonds. La Haute cour rejette le pourvoi formĂ© par la sociĂ©tĂ© franchisĂ©e au motif suivant Mais attendu, d’une part, que la cour d’appel a exactement retenu que la gravitĂ© du comportement d’une partie Ă  un contrat peut justifier que l’autre partie y mette fin de maniĂšre unilatĂ©rale Ă  ses risques et pĂ©rils, sans ĂȘtre tenue de mettre prĂ©alablement son cocontractant en demeure de respecter ses obligations ni de caractĂ©riser une situation d’urgence ; Attendu, d’autre part, qu’ayant relevĂ© que la sociĂ©tĂ© Grandvision n’avait pas invoquĂ© la clause rĂ©solutoire stipulĂ©e au contrat, mais s’était prĂ©value de la facultĂ© de rĂ©siliation unilatĂ©rale du contrat pour manquement grave telle que dĂ©finie par la jurisprudence, la cour d’appel en a dĂ©duit, Ă  bon droit, que cette sociĂ©tĂ© n’était pas tenue de respecter les modalitĂ©s formelles de rĂ©siliation contractuelle ». La Haute cour rĂ©pond ainsi successivement aux deux branches de l’argumentaire dĂ©veloppĂ© par la sociĂ©tĂ© franchisĂ©e, en Ă©nonçant successivement qu’il n’est pas nĂ©cessaire de caractĂ©riser une situation d’urgence de nature Ă  justifier le choix du cocontractant de prononcer une rĂ©siliation unilatĂ©rale du contrat de franchise pour manquement du franchisĂ© sans mise en demeure prĂ©alable. que, en cas de manquement grave du franchisĂ©, le franchiseur n’est pas tenu de suivre la procĂ©dure de rĂ©siliation unilatĂ©rale prĂ©vue au contrat. S’agissant de l’exigence d’une mise en demeure prĂ©alable, il convient de noter que la solution n’aurait pas Ă©tĂ© la mĂȘme selon la date de conclusion ou de renouvellement du contrat depuis 1998 et l’arrĂȘt de principe Tocqueville rendu par la Cour de cassation le 13 octobre 1998, une partie peut toujours rĂ©soudre un contrat pour manquement grave de son cocontractant ; par la suite, cette facultĂ© de rĂ©siliation pour manquement grave a Ă©tĂ© prĂ©cisĂ©e par la jurisprudence avec ce que la jurisprudence comprend d’instable. C’est le cas de notre dĂ©cision du 9 juillet 2019 qui prĂ©cise i qu’une urgence n’est pas nĂ©cessaire et ii que l’existence d’une clause rĂ©solutoire n’exclue pas le droit de rĂ©siliation par notification pour manquement grave. depuis la rĂ©forme du droit des contrats Ordonnance n°2016-131 du 10 fĂ©vrier 2016, applicable aux contrats conclus ou renouvelĂ©s Ă  compter du 1er octobre 2016, cette facultĂ© de rĂ©siliation par notification a Ă©tĂ© strictement encadrĂ©e, parfois en revenant sur les acquis jurisprudentiels. En effet, depuis la grande rĂ©forme du droit des contrats qui a modifiĂ© substantiellement le Code civil, un contrat peut ĂȘtre rĂ©siliĂ©, soit en mettant en Ɠuvre la clause rĂ©solutoire, soit en sollicitant la rĂ©solution judiciaire, soit en choisissant la rĂ©solution unilatĂ©rale Ă  ses risques et pĂ©rils. L’idĂ©e selon laquelle ce droit d’option subsiste mĂȘme en la prĂ©sence d’une clause rĂ©solutoire prĂ©voyant des modalitĂ©s conventionnelles de rupture prĂ©cises, avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© admise Ă  plusieurs reprises par la chambre commerciale v., en ce sens, M. Mekki, Dalloz, 2019, p. 279 ; Cass. com., 20 octobre 2015, n° ; CA Versailles, 28 novembre 2017, n°16/04524 et est confirmĂ©e dans l’arrĂȘt commentĂ©. Toutefois, il convient de souligner que depuis cette rĂ©forme, mĂȘme en cas de rĂ©siliation pour manquement grave, l’urgence est requise afin de pouvoir s’abstenir de mettre en demeure prĂ©alablement le dĂ©biteur dĂ©faillant de satisfaire Ă  son engagement dans un dĂ©lai raisonnable, Ă  moins que l’inexĂ©cution ne soit irrĂ©mĂ©diable v., en ce sens C. Grimaldi, Clause rĂ©solutoire et rĂ©solution unilatĂ©rale, RDC 2018, n°114, L’article 1226 du Code civil, qui prĂ©voit la rĂ©solution unilatĂ©rale du contrat en cas d’inexĂ©cution suffisamment grave, prĂ©cise en effet que [l]e crĂ©ancier peut, Ă  ses risques et pĂ©rils, rĂ©soudre le contrat par voie de notification. Sauf urgence, il doit prĂ©alablement mettre en demeure le dĂ©biteur dĂ©faillant de satisfaire Ă  son engagement dans un dĂ©lai raisonnable. » Il en rĂ©sulte qu’en prĂ©sence d’un contrat conclu aprĂšs l’entrĂ©e en vigueur de la rĂ©forme du droit des contrats, une solution diffĂ©rente de celle du prĂ©sent arrĂȘt commentĂ© devrait ĂȘtre retenue l’urgence devra ĂȘtre dĂ©montrĂ©e afin de justifier de l’absence de mise en demeure prĂ©alable du dĂ©biteur. S’agissant par ailleurs de la gravitĂ© des manquements pouvant justifier une rĂ©siliation unilatĂ©rale, celle-ci fait l’objet de l’apprĂ©ciation souveraine des juges du fonds, qui ne peut ĂȘtre remise en cause en cassation. Les griefs du demandeur au pourvoi, qui conteste la gravitĂ© de ses manquements, sont donc Ă©cartĂ©s par la Cour de cassation, qui prĂ©cise logiquement qu’il n’y a pas lieu de statuer par une dĂ©cision spĂ©cialement motivĂ©e sur le moyen, pris en ses troisiĂšme et quatriĂšme branches, qui n’est manifestement pas de nature Ă  entraĂźner la cassation ». Ceci Ă©tant prĂ©cisĂ©, s’agissant de la question de l’apprĂ©ciation de la gravitĂ© des manquements par les juges, il sera conseillĂ© de se rapporter Ă  la jurisprudence en matiĂšre de rĂ©solution judiciaire, offrant un panel d’illustration de manquements jugĂ©s suffisamment graves pour justifier une telle rĂ©solution. En l’espĂšce, les manquements du franchisĂ©, spĂ©cialisĂ© dans le domaine de l’optique, consistaient notamment en des pratiques mises en place afin d’obtenir des remboursements indus de la part des mutuelles complĂ©mentaires, de sorte que le sujet de la gravitĂ© des manquements n’aurait de toute façon pas vraiment fait dĂ©bat
 En dĂ©finitive, il convient aux praticiens d’ĂȘtre vigilants, tant s’agissant de la rĂ©daction de contrat en encadrant toutes les possibilitĂ©s de rĂ©siliation du contrat judiciaire, par application d’une clause rĂ©solutoire, par notification pour manquement grave, que s’agissant de la mise en Ɠuvre de la facultĂ© de rĂ©siliation par notification pour manquement grave en agissant vite pour prouver l’urgence et ainsi Ă©viter l’envoi d’une mise en demeure prĂ©alable. A rapprocher CA Versailles, 28 novembre 2017, n°16/04524, et notre commentaire sous LDR 6 mars 2018
LettrerecommandĂ©e de mise en demeure dans un premier temps. Ensuite tribunal de proximitĂ© et demander auparavant si une conciliation est possible, voire si elle est exigĂ©e par le juge. Demander des dommages et intĂ©rĂȘts et la condamnation aux dĂ©pens du propriĂ©taire.
PubliĂ© le 9, Juil 2018 dans Conseils bricolage Comment rĂ©diger une lettre de remboursement d’acompte ? Comment demander Ă  un artisan le remboursement d’un acompte ? Que faire si l’artisan ne veut pas rembourser votre acompte ? Nous allons voir les recours possibles contre un artisan et nous donnerons un exemple de lettre de demande de remboursement d’acompte Ă  utiliser en cas de problĂšme. Vous avez versĂ© un acompte Ă  un artisan pour la rĂ©alisation du projet travaux mais le travail n’a pas commencĂ© et le chantier a Ă©tĂ© abandonnĂ© ? Il vous faudra entamer les dĂ©marches pour obtenir le remboursement de votre acompte. Selon les cas, les dĂ©marches peuvent ĂȘtre plus ou moins fastidieuses. Souvenez-vous de rester maĂźtre de vos nerfs et de suivre les procĂ©dures rigoureusement. Les recours possibles sont nombreux mais il faudra ĂȘtre conscient que la rĂ©solution du problĂšme peut prendre du temps selon les cas. Essayez d’ĂȘtre le plus mĂ©thodologique possible et ne pas laisser trainer les choses Ă  l’apparition du problĂšme. Travaux non commencĂ©s demande remboursement d’acompte Si les travaux n’ont pas commencĂ©, vous ĂȘtes en droit de demander le remboursement de l’acompte. Le devis que vous avez signĂ© engage votre artisan sur des dates de dĂ©but et un dĂ©lais dĂ©terminĂ© pour un chantier. L’artisan est d’ailleurs en tord si aucune notion de temporalitĂ© n’est prĂ©sente dans le devis. Exemple lettre demande remboursement acompte Madame, Monsieur, Suite Ă  l’engagement souscrit par le devis date du devis pour le projet travaux dĂ©tail du projet et de la prestation d’un montant total de somme totale des travaux. A cette occasion, je vous ai versĂ© une somme de somme versĂ©e Ă  l’artisan Ă  titre d’acompte pour une prestation avec les dĂ©lais suivants mentionner la date et la pĂ©riode des travaux. Or, il s’avĂšre que la prestation sollicitĂ©e n’a pas ĂȘtre honorĂ©e de votre fait rĂ©sumĂ© de la situation et les causes. Cette inexĂ©cution engage votre responsabilitĂ© contractuelle sur le fondement de l’article 1147 du Code civil. Afin de rĂ©gler ce litige de maniĂšre amiable et d’éviter une procĂ©dure contraignante, je vous propose de clore ce contentieux par la restitution de mon acompte et ce dĂšs que possible. Je m’engage de mon cĂŽtĂ© Ă  ne pas entamer de dĂ©marche judiciaire si l’acompte est reversĂ©. Par contre si l’acompte n’est pas reversĂ©, vous vous exposer Ă  une procĂ©dure judiciaire. Je vous invite Ă  vitre rĂ©pondre Ă  ce courrier car sans rĂ©ponse de votre part, je n’hĂ©siterai pas Ă  entamer les dĂ©marches judiciaires nĂ©cessaires. N’hĂ©sitez pas Ă  me contacter pour des dĂ©tails. Cordialement, Signature La lettre est Ă  envoyer avec accusĂ© de rĂ©ception. Recours si non remboursement de l’acompte Si l’artisan ne revient pas vers vous pour vous rembourser, il faudra alors entamer d’autres dĂ©marches Mise en demeure Conciliateur de justice Poursuite justiciaire Pour la mise en demeure, vous devrez envoyer une mise en demeure Ă  l’artisan la mise en demeure est un acte officiel nĂ©cessaire pour amorcer de futurs poursuites. N’hĂ©sitez pas Ă  contacter un huissier de justice. Avant d’entamer des poursuites, vous pouvez contacter un conciliateur de justice. Renseignez-vous en mairie, en fonction de la ville, une permanence peut ĂȘtre disponible directement en mairie. Sinon il faudra se rendre au palais de justice le plus proche. Le conciliateur de justice servira de mĂ©diateur entre vous et l’entrepreneur. En cas d’abandon de chantier, un huissier devra venir constater l’abandon. Si nĂ©cessaire, il vous faudra porter l’affaire devant les tribunaux et prendre contact avec un avocat. Vous trouverez dans l’article suivant plus d’information sur les recours possibles contre un artisan pour des travaux mal rĂ©alisĂ©s.
Lestravaux pour remettre en Ă©tat votre appartement sont Ă  la charge de votre propriĂ©taire Ă  qui il faut donc communiquer la situation. Voici un modĂšle de lettre gratuit type qui facilitera votre dĂ©marche. Lettre de constat d'un logement insalubre Ă  son propriĂ©taire - cliquez pour agrandir. TĂ©lĂ©chargez gratuitement ce modĂšle de lettre. Les guides du thĂšmeFacture impayĂ©e que faire ?Temps de lecture 4 minutesPubliĂ© le21/6/2022parEdouard HocdĂ©Vos factures restent impayĂ©es malgrĂ© plusieurs relances auprĂšs de votre client ? C’est le moment de rĂ©diger une lettre de mise en demeure pour facture impayĂ©e. Dimpl vous propose un modĂšle type de mise en demeure Ă  envoyer Ă  votre lettre de mise en demeure modĂšle typeSelon l’article 1344 du Code Civil, la mise en demeure est l’acte par lequel un crĂ©ancier demande Ă  son dĂ©biteur d’exĂ©cuter ses obligations. Elle est rĂ©guliĂšrement utilisĂ©e pour la relance des factures impayĂ©es, lors d’une procĂ©dure de recouvrement amiable. Contrairement Ă  la lettre de relance, la mise en demeure a une valeur juridique. Aller Ă  la section Les Ă©lĂ©ments obligatoiresModĂšle de lettre de mise en demeure Raison sociale ou nom et prĂ©nom de l’expĂ©diteurAdresseCode postal / VilleNumĂ©ro de tĂ©lĂ©phoneRaison sociale du destinataireAdresseCode postal / VilleVille, le date,Lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception Objet Mise en demeure de payerMadame, Monsieur,En dĂ©pit de plusieurs relances restĂ©es sans rĂ©ponse jusqu’à ce jour, nous constatons qu’à la date de la prĂ©sente, vous ĂȘtes toujours redevable de la somme de montant, relative Ă  la facture n°XXX du date d’émission de la facture. Celle-ci est arrivĂ©e Ă  Ă©chĂ©ance le date d’échĂ©ance de la facture.Vous comprendrez aisĂ©ment le prĂ©judice que nous cause ce retard de ces conditions, nous vous signifions par la prĂ©sente une mise en demeure de payer la somme de montant total qui correspond aux montant de la facture n°XXX, Ă  laquelle nous ajoutons le montant des pĂ©nalitĂ©s de retard s’élevant Ă  ce jour Ă  montant, en vertu de l’application de nos conditions gĂ©nĂ©rales de vente et de l’article L441-6 du Code de Commerce. A dĂ©faut de rĂšglement dans un dĂ©lai de 10 jours Ă  compter de la date de ce courrier, soit jusqu’au date de la lettre + 10 jours, nous intenterons une action judiciaire Ă  votre encontre afin d’obtenir le rĂšglement des sommes l’attente de votre retour, je vous prie d’agrĂ©er Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations en demeure personnalisĂ©e les informations indispensablesIl est possible de rĂ©diger votre lettre de mise en demeure vous-mĂȘme, grĂące au modĂšle type que nous vous avons proposĂ©. Il faut nĂ©anmoins l’adapter Ă  votre situation. Pour ĂȘtre recevable devant un tribunal, votre lettre de mise en demeure doit comporter plusieurs mentions Ă  la section Les bonnes pratiques de recouvrementVoici les Ă©lĂ©ments obligatoires Ă  faire figurer dans votre lettre de mise en demeure la date de rĂ©daction de la mise en demeureles coordonnĂ©es du destinataireles coordonnĂ©es de l’expĂ©diteurla mention “mise en demeure” dans l’objetla nature de l’obligation du dĂ©biteur mise en demeure de payerla nature de votre demande ĂȘtre payĂ©le dĂ©lai de paiement accordĂ© par exemple 10 joursla signature du crĂ©ancier Ă  la fin de la lettreVotre lettre de mise en demeure doit ĂȘtre envoyĂ©e par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, ou remise en main propre par un huissier. Cela permettra de prouver que votre client a bien reçu la mise en demeure, de façon incontestable. C’est une condition requise en cas de procĂ©dure d’injonction de payer.‍Les bonnes pratiques en phase de recouvrementDurant la phase de recouvrement impayĂ©s, nous vous conseillons de mettre en Ɠuvre ces bonnes pratiques pour faciliter le paiement de vos factures impayĂ©es et vous assurer que la mise en demeure ait l’effet un calendrier de relancesVos lettres de relance doivent ĂȘtre progressives. Nous vous conseillons d’établir un calendrier de relances avant de vous adresser Ă  un cabinet de recouvrement. Vous pouvez envoyer la premiĂšre relance 2 jours aprĂšs l’échĂ©ance, la deuxiĂšme 15 jours aprĂšs et la troisiĂšme 30 jours aprĂšs. Au bout de 60 jours sans paiement de votre client, n’hĂ©sitez pas Ă  envoyer une lettre de mise en demeure pour signifier Ă  votre dĂ©biteur que vous allez intenter une action judiciaire en cas de dĂ©faut de paiement. Envoyer la mise en demeure au siĂšge social du dĂ©biteurPeu importe que le dĂ©cisionnaire ne se situe pas au siĂšge social, vous devez obligatoirement envoyer votre lettre de mise en demeure au siĂšge social du dĂ©biteur. En cas de procĂ©dure judiciaire, seul l’envoi au siĂšge social sera retenu par la juridiction saisie. Vous pouvez transmettre la mise en demeure Ă  votre interlocuteur par e-mail ou en envoi simple pour qu’il en prenne connaissance, mais envoyez impĂ©rativement la mise en demeure en recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception au siĂšge social de votre des lettres de relance en amontLa mise en demeure est la derniĂšre Ă©tape d’une procĂ©dure de recouvrement amiable. Elle doit donc ĂȘtre adressĂ©e Ă  votre client en dernier recours, aprĂšs 2 relances minimum. N’abusez pas des mises en demeure, surtout si vous ne dĂ©sirez pas rĂ©ellement dĂ©buter une procĂ©dure de recouvrement judiciaire. Si votre mise en demeure reste sans rĂ©ponse, vous serez tenu de mettre vos menaces Ă  exĂ©cution par souci de crĂ©dibilitĂ©. Il serait inefficace de reprendre les relances aprĂšs l’envoi d’une lettre de mise en demeure. Établir un dossier completRecueillez des preuves de l’absence voire du refus de paiement de votre client tout au long de la procĂ©dure de relance et de recouvrement. Conservez notamment des preuves de la rĂ©alisation de la prestation, du bon de commande, de votre facture, des e-mails et courriers de relance adressĂ©s et des rĂ©ponses Ă©ventuelles de votre dĂ©biteur. Attention, seules les procĂ©dures Ă©crites ont une valeur juridique. Toutes ces preuves vous seront utiles pour prouver l’existence de la dette en cas de procĂ©dure de recouvrement appel Ă  un avocatBien que la rĂ©daction d’une lettre de mise en demeure puisse ĂȘtre rĂ©alisĂ©e par le professionnel victime d’impayĂ© lui-mĂȘme, celle-ci n’est pas toujours suffisante et peut s’avĂ©rer est alors souvent nĂ©cessaire d’adresser une seconde lettre de mise en demeure, ce qui allonge de fait la procĂ©dure de la raison pour laquelle, il peut ĂȘtre recommandĂ© de faire appel Ă  un professionnel, un avocat dans le cas de cette lettre. Cette rĂ©daction ne doit pas ĂȘtre nĂ©gligĂ©e certaines mentions doivent ĂȘtre clairement prĂ©cisĂ©es. A dĂ©faut la lettre ne vaudra pas mise en plus, la lettre signĂ©e de la main d’un avocat a gĂ©nĂ©ralement plus de chances d’aboutir car gĂ©nĂšre une dimension psychologique et une force contraignante plus importante vis-Ă -vis du mauvais forcĂ©Si votre procĂ©dure de recouvrement amiable est un Ă©chec, vous avez la possibilitĂ© de procĂ©der Ă  une injonction de payer. C’est une procĂ©dure judiciaire simple et accessible, parfaitement adaptĂ©e aux retards de paiement. L’injonction de payer est gratuite pour les crĂ©ances jusqu’à 10 000€ par requĂȘte auprĂšs du juge. Elle pourra mĂȘme ĂȘtre confiĂ©e Ă  un huissier de justice pour les crĂ©ances de moins de 5 000€. Selon la complexitĂ© de votre dossier et la prĂ©sence de contestation de la part du dĂ©biteur, nous vous recommandons de faire appel Ă  un avocat ou un huissier de justice pour vous accompagner et vous connaissez Dimpl ?90% du montant de la facture perçu, quoi qu'il Dimpl le recouvrement qui protĂšge votre relation clientOubliez vos crĂ©ances et vos relances grĂące Ă  Dimpl. Nous sommes un service en ligne de financement de factures pour les PME françaises. Votre dĂ©lai de paiement met Ă  mal votre trĂ©sorerie? Testez l’éligibilitĂ© de votre facture grĂące au simulateur Dimpl et financez-vous dĂšs l'Ă©mission de la facture. Nous vous versons 100% de son montant afin de prĂ©server votre trĂ©sorerie. Nous prenons en charge la procĂ©dure de relance de facture, tout en veillant Ă  conserver une bonne relation commerciale avec votre client. 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Dimpl apporte de la sĂ©rĂ©nitĂ© au CEO qui peut se concentrer sur sa croissance"RaphaĂ«l, CEO de DimplMaintenant vous connaissez Ă  Ă©chĂ©ance, recouvrement externalisĂ© et assurance les questions sur la mise en demeureQuelles sont les consĂ©quences d’une mise en demeure ?L’envoi d’une lettre de mise en demeure ne produit pas directement d’effets juridiques. La mise en demeure fait partie de la procĂ©dure de recouvrement amiable, mais est requise pour dĂ©buter un recouvrement judiciaire. La mise en demeure peut avoir plusieurs consĂ©quences le paiement de la somme demandĂ©e par le dĂ©biteur ; la demande d’ouverture d’une procĂ©dure de conciliation ou de mĂ©diation par le dĂ©biteur ; l’assignation du dĂ©biteur devant les tribunaux pour recouvrer la facture envoyer une mise en demeure ?En thĂ©orie, il est possible d’envoyer une lettre de mise en demeure Ă  son client dĂšs l’échĂ©ance, sans envoyer de relances. NĂ©anmoins, cette mĂ©thode peut compromettre vos relations commerciales. Nous vous recommandons d’envoyer d’abord 2 ou 3 lettres de relance avant d’envoyer une mise en autres guides sur le thĂšmeFacture impayĂ©e que faire ? Lettrede mise en demeure loyers impayĂ©s; Lettre de demande de recouvrement loyers impayĂ©s ; Lettre Ă  la caution loyers impayĂ©s; ModĂšles de lettes pour rĂ©viser le loyer ou les charges. Vous pourrez ĂȘtre amenĂ©(e) Ă  rĂ©viser le loyer une fois par an si vous avez inscrit une clause dans le bail qui le prĂ©voit. Si le bail d'habitation ne le prĂ©voit pas, le loyer peut ĂȘtre rĂ©visĂ©
À qui s’adresse ce modĂšle de lettre ?Ce modĂšle de lettre permet au locataire qui quitte son logement de mettre en demeure le propriĂ©taire de lui restituer son dĂ©pĂŽt de garantie. À dĂ©faut de rĂ©action du propriĂ©taire dans les dĂ©lais lĂ©gaux, il est alors envisageable de saisir la commission dĂ©partementale de conciliation, puis, en dernier recours, la juridiction civile compĂ©tente dans le ressort duquel est situĂ© le logement lettre de mise en demeure de restituer le dĂ©pĂŽt de garantie fait Ă©galement courir les intĂ©rĂȘts de retard. Les intĂ©rĂȘts s’élĂšvent Ă  10% du loyer hors charges par mois commencĂ©. Les intĂ©rĂȘts continuent Ă  courir tant que la restitution du dĂ©pĂŽt de garantie auprĂšs du locataire n’est pas qu’un dĂ©pĂŽt de garantie ?Lors de la conclusion d’un contrat de location d’un bien immobilier, le propriĂ©taire du bien est en droit d’exiger du locataire le dĂ©pĂŽt d’une somme d’argent. Cette somme d’argent ou dĂ©pĂŽt de garantie est utilisable par le bailleur en cas de manquement du locataire Ă  ses obligations contractuelles. Les manquements du locataire peuvent ĂȘtre les loyers et charges impayĂ©s, la dĂ©tĂ©rioration du bien, le manque d’entretien des Ă©quipements
Le lĂ©gislateur a toutefois encadrĂ© de façon stricte le versement et le montant du dĂ©pĂŽt de garantie. Ainsi, le montant maximum est de un mois de loyer hors charges. Le versement du dĂ©pĂŽt de garantie est effectuĂ© en une seule fois, au moment de la signature du bail, et directement auprĂšs du propriĂ©taire du logement ou de son Aucune rĂ©vision de ce montant ou versement complĂ©mentaire n’est possible pendant la durĂ©e du contrat de terme du contrat de bail, le locataire remet les clĂ©s du bien louĂ© au bailleur qui doit alors lui restituer le dĂ©pĂŽt de garantie. Si au moment de l’état des lieux, aucun Ă©lĂ©ment de nature Ă  opĂ©rer une retenue n’a Ă©tĂ© soulevĂ©, le propriĂ©taire doit alors restituer le dĂ©pĂŽt de garantie dans le mois suivant la remise des clĂ©s. En cas de dĂ©gradations du bien constatĂ©es lors de l’état des lieux de sortie, le dĂ©lai de restitution est alors portĂ© Ă  deux mois. Le bailleur doit justifier de façon claire toute retenue sur le dĂ©pĂŽt de garantie. Comment remplir la lettre ?La lettre de mise en demeure de restitution du dĂ©pĂŽt de garantie indique le montant du dĂ©pĂŽt de garantie que vous avez versĂ© lors de votre entrĂ©e dans les lieux ainsi que la date de l’état des lieux de sortie ou date de remise des clĂ©s.La premiĂšre Ă©tape nĂ©cessite l’identification du locataire qui va expĂ©dier la lettre de mise en il convient de renseigner les informations relatives au destinataire de cette lettre, c’est-Ă -dire au propriĂ©taire du logement le bailleur. Il est important de prĂ©ciser s’il s’agit d’un bailleur professionnel ou d’un bailleur suivante concerne l’identification du logement dont la location a conduit au dĂ©pĂŽt de regard des dispositions de l’article 22 de la loi du 6 juillet 1989, le dĂ©pĂŽt de garantie sera majorĂ© d’une somme Ă©gale Ă  10 % du loyer mensuel, hors charges, pour chaque mois de lettre doit ĂȘtre adressĂ©e Ă  votre propriĂ©taire au moyen d’une lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de utilesArticle 22 de la loi du 6 juillet 1989Loi du 6 juillet 1989
Laloi du 31 dĂ©cembre 1975 relative Ă  la sous-traitance institue notamment, en cas de marchĂ© privĂ©, un cautionnement bancaire obligatoire. Il est possible d’y substituer une dĂ©lĂ©gation par laquelle l’entrepreneur principal demande au maĂźtre d’ouvrage de payer en son nom les travaux sous-traitĂ©s directement au sous-traitant (Cass. com., 1er dĂ©cembre 2015, n°14
Quels sont les moyens de contestation que l’on peut opposer Ă  la banque qui vous poursuit en paiement ? entre validitĂ© de la dĂ©chĂ©ance du terme, contestation des intĂ©rĂȘts du prĂȘt et responsabilitĂ© de la banque au titre de son obligation de mise en garde, les moyens sont nombreux. Pourtant cette jurisprudence rappelle que ces moyens ne sont pas acquis de droit, Ă  charge pour l’emprunteur de faire preuve de pugnacitĂ©. Il convient de s’intĂ©resser Ă  une dĂ©cision qui a Ă©tĂ© rendue par la Cour d’Appel de Bastia qui vient aborder la problĂ©matique du choix des bons axes de dĂ©fense du consommateur et emprunteur contre la banque. Surtout lorsque ces derniers axes de dĂ©fense ne fonctionnent pas. Cette jurisprudence amĂšne justement Ă  prendre conscience des obstacles auxquels le dĂ©biteur peut se heurter, ce dernier devant justement anticiper non seulement la rĂ©sistance de la banque qui va combattre cette argumentation, mais Ă©galement et surtout, la confiance naturelle que peut porter la juridiction saisie Ă  l’encontre de l’établissement bancaire, qui semble etre naturellement comprise par les juges du fond. Dans cette affaire, suivant un acte sous seing privĂ© en date du 12 juin 2009, la banque avait consenti Ă  Monsieur C et Ă  son Ă©pouse, un prĂȘt d’un montant en principal de 235 000 euros destinĂ© Ă  l’acquisition d’un appartement, au taux d’intĂ©rĂȘt de 4,35 % remboursable en 240 mensualitĂ©s de 1 467,77 euros, hors assurance. AprĂšs une premiĂšre mise en demeure de rĂ©gularisation des Ă©chĂ©ances impayĂ©es en date du 31 juillet 2015 demeurĂ©e infructueuse, et une nouvelle mise en demeure valant dĂ©chĂ©ance du terme en date du 7 juin 2016, sans rĂ©gularisation, laquelle intervenait par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception du 4 juillet 2016, la banque a alors saisi le Tribunal de Grande Instance afin de voir Monsieur et Madame C condamnĂ©s en paiement. Un jugement est alors rendu. En effet, par jugement en date du 5 avril 2018, le Tribunal avait DĂ©clarĂ© irrecevable car prescrite la demande de dommages et intĂ©rĂȘts formĂ©e par les Ă©poux C au titre de l’obligation de mise en garde par la banque, Dit que la clause de dĂ©chĂ©ance du terme du contrat de crĂ©dit immobilier du 12 juin 2009 n’est pas abusive, RejetĂ© la demande de dĂ©chĂ©ance de la stipulation du droit aux intĂ©rĂȘts formĂ©e par les Ă©poux C, CondamnĂ© solidairement les Ă©poux C au paiement des sommes de 184 434,93 euros au titre du capital restant dĂ», avec intĂ©rĂȘts au taux nominal de 4,35 %, 7 864, 78 euros au titre des intĂ©rĂȘts Ă©chus mais non payĂ©s, avec intĂ©rĂȘts au taux lĂ©gal Ă  compter de la mise en demeure du 7 juin 2016, 12 910,45 euros au titre de l’indemnitĂ© de 7%, avec intĂ©rĂȘts au taux lĂ©gal Ă  compter de la prĂ©sente dĂ©cision, RejetĂ© les demandes des Ă©poux C. Dit n’y avoir lieu Ă  indemnitĂ© en application des dispositions de l’article 700 du code de procĂ©dure civile, CondamnĂ© solidairement les Ă©poux C au paiement des dĂ©pens, OrdonnĂ© l’exĂ©cution provisoire du prĂ©sent jugement. Les Ă©poux C ont relevĂ© appel de l’ensemble des chefs de la dĂ©cision sauf en ce qu’elle a dĂ©clarĂ© irrecevable leur demande de dommages et intĂ©rĂȘts au titre de l’obligation de mise en garde pesant sur la banque. Ils ont soulevĂ© devant la Cour d’Appel l’ensemble des arguments de premiĂšre instance visant Ă  contester les prĂ©tentions de la banque. Malheureusement la Cour d’Appel vient sanctionner les Ă©poux C. Elle souligne que sur le caractĂšre abusif de la clause d’exigibilitĂ© anticipĂ©e du crĂ©dit, les appelants ont soutenu que la rĂ©daction en termes gĂ©nĂ©raux de la clause contractuelle de dĂ©chĂ©ance du terme prĂ©voyant l’exigibilitĂ© anticipĂ©e des sommes exigĂ©es qui laisse selon eux une marge discrĂ©tionnaire Ă  la banque dans sa mise en Ɠuvre lui confĂšre un caractĂšre abusif. L’approche Ă©tait pertinente, la jurisprudence est quand mĂȘme prĂ©sente en la matiĂšre. Pourtant il convient d’y regarder de plus prĂšs. Dans cette affaire, si la banque a cru bon adresser une mise en demeure en juillet 2015, ce n’est qu’en juin 2016 qu’elle a prononcĂ© la dĂ©chĂ©ance du terme ce qui n’a pas Ă©tĂ© relevĂ© par les juges. La Cour d’Appel prĂ©cise que la clause contractuelle qui prĂ©voit effectivement que le remboursement du prĂȘt pourra ĂȘtre exigĂ© immĂ©diatement et en totalitĂ© en cas de survenance de l’un ou l’autre des Ă©vĂ©nements ci-aprĂšs en cas de non-paiement des sommes exigibles » ne sanctionne que le non-respect de l’obligation principale du contrat de prĂȘt, c’est Ă  dire le remboursement des Ă©chĂ©ances, conformĂ©ment au mĂ©canisme de la condition rĂ©solutoire, sans crĂ©er aucun dĂ©sĂ©quilibre significatif entre les droits et obligations des parties au dĂ©triment des Ă©poux C, ni n’entraĂźne une quelconque modification majeure de l’économie du contrat. Pour la Cour d’appel, ce moyen soulevĂ© n’étant pas sĂ©rieux, le jugement qui l’a justement rejetĂ©, sera confirmĂ© sur ce point. La question qui se pose est de savoir si tout a Ă©tĂ© correctement soulevĂ© en dĂ©fense par l’emprunteur dans cette affaire. En effet, il aurait Ă©tĂ© Ă  mon sens judicieux pour les Ă©poux C de soulever l’idĂ©e que la mise en demeure de juillet 2015 ne pouvait ĂȘtre la base initiale de la dĂ©chĂ©ance du terme prononcĂ©e en juin 2016, soit 11 mois plus tard. Ceci d’autant qu’il y a dĂ» y avoir des Ă©vĂšnements pendant cette pĂ©riode qui ont justifiĂ© le fait que la banque ne prononce pas la dĂ©chĂ©ance du terme. Il aurait Ă©tĂ© Ă  mon sens pertinent de soulever le fait que la banque aurait dĂ» adresser une nouvelle mise en demeure au titre des Ă©chĂ©ances impayĂ©es avant de prononcer la dĂ©chĂ©ance du terme. Ceci est d’autant plus vrai que les Ă©poux C ont tentĂ© de contester la validitĂ© de la notification de la dĂ©chĂ©ance du terme. Pour autant, la Cour d’Appel prĂ©cise qu’en retenant, Ă  partir de l’examen de l’ensemble des piĂšces produites se rapportant au prĂȘt consenti le 12 juin 2009 aux Ă©poux C, qu’à la suite d’incidents de paiement, non discutĂ©s, la banque a justifiĂ© d’une premiĂšre mise en demeure du 31 juillet 2015 de rĂ©gulariser sous huit jours, demeurĂ©e cependant infructueuse, suivie d’une seconde en date du 7 juin 2016 adressĂ©e aux deux Ă©poux, de rĂ©gler les Ă©chĂ©ances impayĂ©es dues dans un dĂ©lai de 10 jours, leur rappelant qu’aux termes du contrat, la dĂ©chĂ©ance du terme sera appliquĂ©e, sans autre avis, rendant immĂ©diatement exigible les engagements en principal, frais et accessoires. Pour la Cour d’appel, c’est par une exacte apprĂ©ciation des circonstances de la cause Ă  nouveau dĂ©battues en cause d’appel que le premier juge a retenu que la dĂ©chĂ©ance du terme Ă©tait rĂ©guliĂšrement intervenue le 20 juin 2016, et l’exigibilitĂ© anticipĂ©e du prĂȘt rĂ©guliĂšrement acquise. Elle considĂšre que contrairement Ă  ce que ne peuvent pas sĂ©rieusement soutenir les appelants, le courrier en date du 4 juillet 2016 qui leur a Ă©tĂ© adressĂ© en commun et dont l’un des Ă©poux a accusĂ© rĂ©ception a visĂ© uniquement Ă  les informer que la dĂ©chĂ©ance du terme avait Ă©tĂ© prononcĂ©e, et non pas Ă  la leur notifier. Elle considĂšre dĂšs lors qu’il convient de confirmer le jugement qui a dĂ©boutĂ© les Ă©poux C de leur demande de mise en place d’un nouvel Ă©chĂ©ancier. Pour autant, cette jurisprudence est contestable et il appartenait aux Ă©poux C de mettre en avant le fait que 11 mois entre les deux correspondances Ă©taient insuffisants pour justifier l’applicabilitĂ© de la dĂ©chĂ©ance du terme. Je pense que ce point aurait dĂ» ĂȘtre revu et il est regrettable que la Cour d’Appel dans le cadre de son pouvoir souverain d’apprĂ©ciation n’ait pas pris soin de le dĂ©velopper. Les Ă©poux C venaient Ă©galement contester la dĂ©chĂ©ance du droit aux intĂ©rĂȘts. Ils soutenaient, au visa des articles L341-27 et L34 1 -34 du Code de la Consommation alors applicable, qu’en n’ayant pas pu bĂ©nĂ©ficier du tableau d’amortissement postĂ©rieurement Ă  la remise des fonds, ils n’avaient pas pu avoir connaissance du paiement effectif des Ă©chĂ©ances dont ils s’étaient acquittĂ©s. Il convient de rappeler Ă  cet Ă©gard, les dispositions de l’article L312-8 du Code de la Consommation qui prĂ©cise L’offre dĂ©finie Ă  l’article prĂ©cĂ©dent 1° Mentionne l’identitĂ© des parties, et Ă©ventuellement des cautions dĂ©clarĂ©es ; 2° PrĂ©cise la nature, l’objet, les modalitĂ©s du prĂȘt, notamment celles qui sont relatives aux dates et conditions de mise Ă  disposition des fonds ; 2° bis Pour les offres de prĂȘts dont le taux d’intĂ©rĂȘt est fixe, comprend un Ă©chĂ©ancier des amortissements dĂ©taillant pour chaque Ă©chĂ©ance la rĂ©partition du remboursement entre le capital et les intĂ©rĂȘts ; 2° ter Pour les offres de prĂȘts dont le taux d’intĂ©rĂȘt est variable, est accompagnĂ©e d’une notice prĂ©sentant les conditions et modalitĂ©s de variation du taux d’intĂ©rĂȘt et d’un document d’information contenant une simulation de l’impact d’une variation de ce taux sur les mensualitĂ©s, la durĂ©e du prĂȘt et le coĂ»t total du crĂ©dit. Cette simulation ne constitue pas un engagement du prĂȘteur Ă  l’égard de l’emprunteur quant Ă  l’évolution effective des taux d’intĂ©rĂȘt pendant le prĂȘt et Ă  son impact sur les mensualitĂ©s, la durĂ©e du prĂȘt et le coĂ»t total du crĂ©dit. Le document d’information mentionne le caractĂšre indicatif de la simulation et l’absence de responsabilitĂ© du prĂȘteur quant Ă  l’évolution effective des taux d’intĂ©rĂȘt pendant le prĂȘt et Ă  son impact sur les mensualitĂ©s, la durĂ©e du prĂȘt et le coĂ»t total du crĂ©dit ; 3° Indique, outre le montant du crĂ©dit susceptible d’ĂȘtre consenti, et, le cas Ă©chĂ©ant, celui de ses fractions pĂ©riodiquement disponibles, son coĂ»t total, son taux dĂ©fini conformĂ©ment Ă  l’article L313-1 ainsi que, s’il y a lieu, les modalitĂ©s de l’indexation ; 4° Enonce, en donnant une Ă©valuation de leur coĂ»t, les stipulations, les assurances et les sĂ»retĂ©s rĂ©elles ou personnelles exigĂ©es, qui conditionnent la conclusion du prĂȘt ; 4° bis Sauf si le prĂȘteur exerce, dans les conditions fixĂ©es par l’article L312-9, son droit d’exiger l’adhĂ©sion Ă  un contrat d’assurance collective qu’il a souscrit, mentionne que l’emprunteur peut souscrire auprĂšs de l’assureur de son choix une assurance Ă©quivalente Ă  celle proposĂ©e par le prĂȘteur ; 5° Fait Ă©tat des conditions requises pour un transfert Ă©ventuel du prĂȘt Ă  une tierce personne ; 6° Rappelle les dispositions de l’article L312-10. Toute modification des conditions d’obtention d’un prĂȘt dont le taux d’intĂ©rĂȘt est fixe, notamment le montant ou le taux du crĂ©dit, donne lieu Ă  la remise Ă  l’emprunteur d’une nouvelle offre prĂ©alable. » Comme le prĂ©cise la Cour d’Appel, il rĂ©sulte des Ă©nonciations mĂȘmes de l’offre, non contestĂ©es par l’appelant, que l’offre de prĂȘt acceptĂ©e le 12 juin 2009 porte les mentions relatives au taux effectif global de 4,683 %, avec la prise en compte dans son calcul, du montant de l’assurance dĂ©cĂšs obligatoire de 3 995 euros, des montants du coĂ»t total de l’assurance de 11 221,25 euros et de celui du crĂ©dit de 131 449,15 euros, ainsi que le montant de l’échĂ©ance, hors assurance, de 1 467,77 euros, dont les parts en capital et en intĂ©rĂȘts sont prĂ©cisĂ©es pour chaque pĂ©riode clans le tableau d’amortissement annexĂ© Ă  l’offre de prĂȘt, paraphĂ©e par les Ă©poux C, lesquels ont dĂ©clarĂ© l’avoir reçu avec l’offre ainsi que la notice d’assurance proposĂ©e par le prĂȘteur. LĂ  encore il est regrettable que les Ă©poux C n’aient pas cru bon contester la validitĂ© du TEG en imaginant procĂ©der Ă  une analyse actuarielle visant Ă  dĂ©montrer que ce dernier Ă©tait erronĂ©. Enfin, sur l’obligation de mise en garde du prĂȘteur, la Cour d’Appel indique que l’action en responsabilitĂ© pour manquement de la banque Ă  ses obligations d’information, et de mise en garde est soumise Ă  la prescription quinquennale telle que modifiĂ©e par la loi du 17 juin 2008. Le dĂ©lai court Ă  compter de la rĂ©alisation du dommage, constituĂ© par la perte de chance de ne pas contracter, qui se manifeste lors la conclusion du contrat de prĂȘt sauf si l’emprunteur Ă©tablit qu’il a pu lĂ©gitimement l’ignorer jusqu’au jour oĂč le dommage s’est rĂ©vĂ©lĂ© Ă  l’emprunteur comme soutenu par les Ă©poux C. En l’occurrence, lors de la signature du contrat de prĂȘt, les Ă©poux C connaissaient leurs revenus et charges de remboursement qu’allait entrainer l’emprunt, et d’ailleurs s’en sont acquittĂ©s rĂ©guliĂšrement et sans difficultĂ©s pendant prĂšs de six ans, de sorte que le dommage allĂ©guĂ© s’est manifestĂ© au jour de la conclusion du contrat, sans qu’ils ne dĂ©montrent qu’ils pouvaient, Ă  cette date, lĂ©gitimement ignorer ce dommage. Il s’ensuit que la prescription de leur action en responsabilitĂ© ayant Ă©tĂ© acquise le 13 juin 2014, le jugement qui les a dĂ©boutĂ©s de leur demande sera confirmĂ©. Il convient de rappeler au dĂ©biteur que le manquement Ă  l’obligation de conseil et de mise en garde doit ĂȘtre soulevĂ© dans un dĂ©lai de 5 ans et qu’il est important au moment de la conclusion du contrat de faire un point prĂ©cis de ses revenus et charges. Cette jurisprudence est Ă©galement intĂ©ressante sur la demande de remboursement du prĂȘt. La Cour d’appel souligne que la banque ne fournit un historique de compte complet permettant de procĂ©der Ă  une vĂ©rification du calcul des sommes exigĂ©es, et le dĂ©compte qu’elle produit Ă  la suite de la dĂ©chĂ©ance du terme fait uniquement apparaitre en les prenant en compte des versements des Ă©poux C Ă  hauteur de 21 359,29 euros. Ceci est Ă  mon sens parfaitement scandaleux car non seulement la banque ne donne pas les informations de rigueur mais la Cour d’Appel s’en passe pour prendre sa dĂ©cision. On peut s’interroger sur la partialitĂ© de la Cour qui donne raison Ă  la banque alors que les Ă©poux C ont fait des efforts de rĂšglements. La Cour souligne qu’elle est amenĂ©e Ă  rendre une dĂ©cision en l’absence mĂȘme de dĂ©compte de la banque qui vient solliciter la condamnation des Ă©poux C et qui a la charge de la preuve de la somme qu’elle rĂ©clame, Il appartenait donc Ă  la Cour d’Appel de rejeter les prĂ©tentions de la banque si celle-ci ne fournissait pas les Ă©lĂ©ments de rigueur. Par ailleurs la Cour d’Appel souligne qu’en l’état des piĂšces produites, c’est Ă  juste titre que le premier juge a retenu Ă  partir de la date de dĂ©faillance non contestĂ©e de juin 2015, que le capital restant dĂ», selon le tableau d’amortissement annexĂ© au contrat de prĂȘt s’élevait Ă  la somme de 184 434,93 euros, les intĂ©rĂȘts Ă©chus non payĂ©s entre la dĂ©faillance de juin 2015 et la dĂ©chĂ©ance du terme s’élevait Ă  la somme de 7 864,78 euros, l’indemnitĂ© de 7% du capital restant dĂ» s’élevait Ă  la somme de 12 910,45 euros, somme qu’il y a lieu de ramener Ă  de plus justes proportion en la rĂ©duisant Ă  1 euro. Cependant, ce point mĂ©rite d’ĂȘtre relevĂ©. Si la Cour d’Appel considĂšre que compte tenu de la reconnaissance par la banque des versements effectuĂ©s par les Ă©poux C en juillet et aoĂ»t 2016 pour un montant de 21 359,29 euros, il y a lieu d’imputer cette somme sur le montant du capital restant dĂ» conformĂ©ment Ă  leur demande, soit pour ce poste un solde de 163 075,64 euros. Le jugement est par consĂ©quent infirmĂ© sur ce point. Il est quand mĂȘme regrettable de constater que c’est la Cour d’Appel qui va procĂ©der aux calculs qu’il appartient Ă  la banque de faire. Le seul point positif est, qu’in fine, la Cour d’Appel a dĂ©cidĂ© d’impacter la somme de 21 358,29 euros sur le capital alors que la banque avait en prioritĂ© ce paiement sur les intĂ©rĂȘts. Cette jurisprudence est intĂ©ressante car elle rappelle au dĂ©biteur que ce dernier est tenu Ă  une argumentation en dĂ©fense pugnace, tant la lecture de certaines dĂ©cisions de justice laisse Ă  penser que les juges, pourtant impartiaux, optent pour une prĂ©somption de droits acquis Ă©vidents au profit de l’établissement bancaire. Fort heureusement, les moyens de contestation demeurent nombreux, et fort heureusement bon nombre de jurisprudence consacrent aussi les droits des emprunteurs face Ă  l’établissement bancaire.
Objet: Mise en demeure de restituer le matériel et les documents . Madame/Monsieur, Nous avons conclu en date du _____ (indiquer la date) un contrat de _____ (préciser la nature du contrat) qui mettait à votre disposition du matériel de _____ (indiquer le matériel) et des documents _____ (indiquer les documents), dans le but d'exécuter ledit contrat.
La Commission europĂ©enne vient d’adresser quatre lettres de mise en demeure ou avis motivĂ©s Ă  la France, faute d’une lĂ©gislation transposant de maniĂšre idoine les directives europĂ©ennes, principalement en matiĂšre environnementale. La livraison de juillet des infractions au droit de l’Union europĂ©enne relevĂ©es par la Commission n’épargne pas la France. Comme souvent, c’est sa lĂ©gislation en matiĂšre environnementale qui est principalement dans le viseur. N’ayant pas remĂ©diĂ© aux manquements prĂ©cĂ©demment notifiĂ©s par lettre de mise en demeure, la Commission lui a adressĂ© trois avis motivĂ©s, derniĂšre Ă©tape avant Ă©ventuelle saisie de la Cour de justice de l’Union europĂ©enne. ‱ Le premier enjoint la France d’aligner pleinement sa lĂ©gislation nationale sur la directive 2021/92/UE relative Ă  l'Ă©valuation des incidences de certains projets publics et privĂ©s sur l'environnement, modifiĂ©e en avril 2014 par la directive 2014/52/UE. La Commission pointe plusieurs dispositions qu’elle juge non conformes, parmi lesquelles l’existence de seuils spĂ©cifiques pour certains projets en Guyane susceptibles de les exclure de la procĂ©dure d’évaluation, l’absence de garanties suffisantes permettant aux autoritĂ©s d’accomplir leurs missions de maniĂšre objective, la transposition incorrecte de l'obligation de mettre Ă  jour la conclusion motivĂ©e sur les incidences environnementales d’un projet avant l'octroi d'une autorisation ou encore le fait que le maĂźtre d'ouvrage ne soit pas contraint d'informer l'autoritĂ© des rĂ©sultats d'autres Ă©valuations pertinentes d’incidences sur l'environnement. La Commission avait dĂ©jĂ  envoyĂ© une lettre de mise en demeure Ă  la France en mars 2019 voir notre article du 8 mars 2019, suivie d'une lettre complĂ©mentaire en fĂ©vrier 2021 voir notre article du 19 fĂ©vrier 2021. La France a toutefois pris depuis certaines dispositions en la matiĂšre, dans une "politique des petits pas" notamment dĂ©noncĂ©e par l’association France Nature Environnement voir notre article du 30 juin 2021. ‱ Le deuxiĂšme vise Ă  ce que soient entiĂšrement mises en Ɠuvre les mesures requises par la directive 92/43/CEE dite Habitats et la politique commune de la pĂȘche pour Ă©viter les prises accessoires d'espĂšces protĂ©gĂ©es par les navires de pĂȘche. La Commission reproche Ă  la France de n’avoir pas pris de mesures suffisantes pour amĂ©liorer la surveillance de l'Ă©tat de conservation de plusieurs espĂšces marsouin, dauphin
 et contrĂŽler ces prises accessoires dans ses eaux ou par ses flottes, mais aussi pour Ă©viter la perturbation et la mise Ă  mort d'espĂšces marines dans les sites Natura 2000. La Commission dĂ©plore Ă©galement que la France n'ait pas adoptĂ© les mesures nĂ©cessaires recommandĂ©es par la science pour rĂ©duire les prises accessoires, telles que des pĂ©riodes et zones de fermeture des activitĂ©s de pĂȘche. Rappelons que ce dossier a dĂ©jĂ  valu Ă  la France une condamnation par le tribunal administratif de Paris et la remise ainsi qu’à l’Espagne et la Commission d’une pĂ©tition d’un demi-million de signataires voir notre article du 14 fĂ©vrier. ‱ Le troisiĂšme est motivĂ© par la transposition incomplĂšte de la directive UE 2019/1937 sur la protection des personnes qui signalent des violations du droit de l'Union, dite lanceurs d’alerte. La France faisait partie des 24 États membres Ă  avoir reçu en janvier dernier une lettre de mise en demeure d’y remĂ©dier. Elle Ă©marge aujourd’hui au rang des 15 États membres qui n'ont toujours pas fait le nĂ©cessaire aux yeux de la Commission. Rappelons toutefois l’adoption le 21 mars dernier de deux lois visant Ă  transposer ce texte voir notre article du 5 mai relatif aux nouvelles obligations pesant sur les collectivitĂ©s. Enfin, la Commission a lancĂ© une nouvelle procĂ©dure Ă  l’encontre de l’Hexagone, via une lettre de mise en demeure l’enjoignant d'aligner sa lĂ©gislation sur la directive 2010/75/UE relative aux Ă©missions industrielles. La Commission lui reproche en effet d’exempter, en vertu du "droit d'antĂ©rioritĂ©", sous certaines conditions, certaines installations de l'exigence de disposer d'une autorisation. Rappelons que la Commission a rĂ©cemment prĂ©sentĂ© un nouveau paquet de textes visant Ă  rĂ©duire davantage encore les Ă©missions polluantes voir notre article du 6 avril. La France dispose de deux mois pour remĂ©dier aux manquements relevĂ©s par la Commission. . 328 673 123 731 34 246 128 176

caution non rendue lettre de mise en demeure