On ne sait pas si Mel Gibson le repenti avait prĂ©vu son coup, mais il a visĂ© en plein cĆur. Et personne nâa vu venir son tir ce week-end, lors dâune soirĂ©e Ă©vĂ©nementielle Ă Londres, la star sâest Ă©panchĂ©e sur lâarlĂ©sienne dâun Ă©ventuel cinquiĂšme Ă©pisode de LâArme fatale. AnnoncĂ©-repoussĂ© depuis des annĂ©es, le projet semblait enfin sur les rails depuis dĂ©cembre 2020 sous la houlette du rĂ©alisateur attitrĂ© de la saga, Richard Donner⊠jusquâĂ ce que la mort de ce dernier, cet Ă©tĂ©, Ă lâĂąge de 91 ans, nâenterre tous les espoirs des fans. Gibson, toujours en bonne forme Ă 65 ans, a soudainement ravivĂ© la flamme Richard est allĂ© assez loin dans le dĂ©veloppement du scĂ©nario », a confiĂ© lâacteur-rĂ©alisateur sur la scĂšne du DĂŽme du millĂ©naire Et il mâa dit un jour "Ăcoute, si je casse ma pipe, tu prendras le relais." Je nây croyais pas⊠mais il est bien mort et mâa demandĂ© de le faire. Il lâa Ă©galement dit Ă sa femme, au studio et au producteur. Câest donc bien moi qui rĂ©aliserai le cinquiĂšme Arme fatale. » Tonnerre dâapplaudissements dans la salle. Mais aussi sur la Toile, qui a fait son miel de cette belle nouvelle. Attention, cependant mĂȘme si, toujours selon Mel Gibson, les camĂ©ras pourraient dĂ©gainer dĂ©but 2022, ni son partenaire Ă lâĂ©cran Danny Glover ni le studio Warner nâont confirmĂ© sa prophĂ©tie et aucun calendrier concret nâest encore annoncĂ©. Mais il nâen a fallu guĂšre plus aux accros pour y croire et rĂȘver Ă refuge par excellence, en ces temps de nostalgie reine Ă Hollywood, la franchise sâĂ©tait arrĂȘtĂ©e au cinĂ©ma aprĂšs son quatriĂšme volet, en 1998. Pour les sergents du LAPD Martin Riggs Gibson et Roger Murtaugh Glover, fatiguĂ©s et dĂ©passĂ©s par un mafieux chinois incarnĂ© par le roi des arts martiaux Jet Li qui finissait tout de mĂȘme heureusement terrassĂ©, il Ă©tait sans doute temps de rendre le badge. Le film jouait alors clairement sur le vieillissement de son duo et le dĂ©but de paternitĂ© de Riggs pour clore lâĂ©popĂ©e et laisser les acteurs, ainsi que Richard Donner, voguer vers dâautres sujets. Ă vrai dire, les fans aussi jugeaient quâil Ă©tait sans doute temps dâen finir. Depuis, hormis une sympathique mais oubliable sĂ©rie TV, produite entre 2016 et 2019 avec dâautres comĂ©diens que le tandem Mel Gibson-Danny Glover, LâArme fatale semblait reposer pour de bon au fin fond du cimetiĂšre des sagas sans suite. Une fin de service a priori dâautant plus dĂ©finitive avec la mort de Richard dĂ©cennies plus tard, aucun digne successeur hollywoodien nâa jamais vraiment remplacĂ© Riggs et Murtaugh dans le coeur du grand public au rayon des superflics et, forcĂ©ment, le dĂ©sir nostalgique sâest rĂ©veillĂ©. Avec le recul inĂ©vitable des annĂ©es, ils nous manquent, les hĂ©ros de ces quatre prototypes parfaits de polars pop-corn Ă la violence calibrĂ©e, aux scĂšnes dâaction confortables et, surtout, aux intrigues irriguĂ©es par une sĂšve essentielle lâamitiĂ© croissante entre Riggs le chien fou suicidaire, ancien membre des Forces spĂ©ciales, et Murtaugh, sergent rangĂ©, bon pĂšre de famille fĂȘtant ses 50 ans au dĂ©but du premier opus. Entre 1987 et 1998, ces deux antithĂšses de mĂąles auront passĂ© leur temps Ă sâenguirlander et Ă se sauver mutuellement la peau, nouant peu Ă peu un lien inoubliable et universel aux yeux de leurs aficionados. Entre les dĂ©rapages psychotiques de Riggs et la mythique rĂ©plique Je suis trop vieux pour ces conneries » assenĂ©e Ă rĂ©pĂ©tition par Murtaugh et entrĂ©e dans le langage courant, LâArme fatale a su renouveler la figure du tandem mal assorti progressivement liĂ© pour la lâinvariable objectif de Richard Donner, Riggs et Murtaugh sont devenus Martin et Roger, frĂšres de sang aux silhouettes empĂątĂ©es Ă lâissue de LâArme fatale 4. Avec prĂšs de 488 millions de dollars de recettes en salle Ă eux quatre sur le seul sol amĂ©ricain, sans compter lâor du marchĂ© de la vidĂ©o et des frĂ©quentes rediffusions sur les chaĂźnes de tĂ©lĂ© du monde entier, les Arme fatale occupent toujours un pan essentiel de la pop culture. Lâannonce vibrante de Mel Gibson, Ă Londres, nâen eut que plus dâimpact. Soyons honnĂȘtes aucun des Lethal Weapon leur titre original ne peut prĂ©tendre aujourdâhui au titre de chef-dâĆuvre du genre, y compris le premier segment qui, pourtant, surclasse largement les autres au tableau dâhonneur. En leur temps, chacun reçut un accueil critique de moins en moins enthousiaste. ComparĂ©s aux blockbusters rĂ©volutionnaires accouchĂ©s Ă lâĂ©poque par James Cameron, John McTiernan ou Paul Verhoeven, LâArme fatale et ses suites restent ainsi des divertissements standard. Mais leur efficacitĂ©, leur humour, la bonne tenue de leurs cascades, leur iconisation de Los Angeles, leur univers musical et lâattachement Ă Riggs et Murtaugh Ă travers plusieurs scĂšnes cultes mĂ©morables font de cette quadrilogie un must, une pierre inamovible au fond de nos jardins. Petit retour en arriĂšre pour le plaisir⊠et en attendant la suite. Parce quâen rĂ©alitĂ© non, dĂ©cidĂ©ment, on nâest toujours pas trop vieux pour ces LIRE AUSSIRichard Donner, le dernier vol dâun Superman du cinĂ©maLâArme fatale 1987 Ăcrit en 1985 par le tout jeune scĂ©nariste Shane Black, LâArme fatale Ă©tait Ă lâorigine un film plus sombre que le rĂ©sultat final Ă lâĂ©cran. Ă la demande du rĂ©alisateur Richard Donner et du producteur Joel Silver Ă©galement responsable, plus tard, de PiĂšge de cristal et Matrix, un autre auteur, Jeffrey Boam, va tirer davantage le rĂ©cit vers la comĂ©die, mais ce premier volet reste de loin le plus sĂ©rieux de la franchise. Le jour de ses 50 ans, le sergent Roger Murtaugh Danny Glover, membre de la brigade criminelle de la police de Los Angeles, apprend quâil doit faire Ă©quipe avec un transfuge des stupĂ©fiants, Martin Riggs Mel Gibson, ex-membre des Forces spĂ©ciales ayant servi au Vietnam, suicidaire depuis la mort de sa femme dans un accident de voiture. Dâabord ulcĂ©rĂ©s par leurs compagnies rĂ©ciproques, les deux hommes briseront la glace via leur enquĂȘte sur un trafic de drogue organisĂ© par d'anciens tueurs Ă la solde de la CIA au Vietnam, liĂ©s au passĂ© de par la puissante partition saxo-blues de Michael Kamen et Eric Clapton, LâArme fatale impose instantanĂ©ment deux flics Ă lâantinomie parfaitement caractĂ©risĂ©e â au passage, coup de chapeau Ă la merveilleuse version française et aux interprĂ©tations de Jacques Frantz pour Gibson-Riggs et Richard Darbois pour Glover-Murtaugh. RaillĂ© par certaines critiques de lâĂ©poque pour sa formule jugĂ©e Ă peine plus ambitieuse quâun super Ă©pisode de Starsky et Hutch, le film Ă©pate aujourdâhui par la fluiditĂ© de la rĂ©alisation, qui Ă©clate notamment dans cette inoubliable scĂšne dâouverture montrant la chute dans le vide dâune jeune femme sous lâemprise dâune substance. On reste encore pantois devant la glaçante tentative de suicide de Martin Riggs, seul dans sa caravane, canon dans la bouche, les traits dĂ©formĂ©s par la dĂ©tresse. Ă la fin de ce thriller rondement menĂ©, conclu par une mĂ©morable baston de rue nocturne sous une pluie battante, Riggs a retrouvĂ© ses esprits ainsi quâune famille de substitution avec celle de Murtaugh, quâil a sauvĂ©e des vilains. Son regard mĂ©lancolique et perdu retrouve une lueur dâhumanitĂ©, son amitiĂ© avec Roger peut dĂ©coller. Bingo le public est touchĂ©, ferrĂ©, fatale 2 1989 Comme les James Bond, film aprĂšs film, la franchise va dĂ©sormais picorer dans lâair du temps certains de ses Ă©lĂ©ments ce deuxiĂšme volet confronte la paire Murtaugh-Riggs Ă un nouveau trafic de drogue⊠organisĂ© dans les coulisses du consulat sud-africain. En 1989, lâapartheid connaĂźt ses derniers soubresauts sous la prĂ©sidence toute nouvelle de Frederik De Klerk, qui en facilitera lâabolition dĂ©finitive en 1991. Les concerts de rock stars pour la libĂ©ration de Nelson Mandela se sont multipliĂ©s tandis que lâinfamie raciste du rĂ©gime sĂ©grĂ©gationniste dâAfrique du Sud reste trĂšs exposĂ©e dans les mĂ©dias. Une source dâinspiration idĂ©ale pour le scĂ©nariste Jeffrey Boam, via lâodieux personnage du consul mafieux Arjen Rudd, dont lâun des lieutenants rĂ©vĂšle en plus Ă Riggs que la mort de son Ă©pouse nâavait rien dâ violent, notamment dans son dernier acte oĂč Riggs et Murtaugh dĂ©zinguent Ă eux seuls en mode Rambo une petite armĂ©e de tueurs, LâArme fatale 2 lorgne pourtant toujours un peu plus le rire â un premier script signĂ© Shane Black et dans lequel Martin Riggs se sacrifiait Ă la fin a Ă©tĂ© logiquement retoquĂ©. Le film introduit ainsi le personnage de Leo Getz Joe Pesci, insupportable tĂ©moin sous protection dont les deux hĂ©ros feront leur souffre-douleur favori. Enfin, toujours au rayon de la farce, comment oublier la scĂšne oĂč Murtaugh, sur le trĂŽne avec ses revues sportives prĂ©fĂ©rĂ©es, dĂ©couvre que des explosifs menacent de lâenvoyer au paradis des flics ? Riggs lui sauvera in extremis la vie en risquant lui-mĂȘme la sienne un pas supplĂ©mentaire dans le caractĂšre fusionnel du tandem. Les fans purs et durs ont beau regretter lâorientation comique de la saga, la stratĂ©gie paie LâArme fatale 2 reste Ă ce jour son volet le plus fatale 3 1992 Ă une semaine du dĂ©part en retraite de Murtaugh, le binĂŽme doit cette fois dĂ©manteler un trafic dâarmes organisĂ© par un ancien confrĂšre. En cours de route, Richard Donner insiste auprĂšs des scĂ©naristes Jeffrey Boam et Robert Mark Kamen pour que Martin Riggs puisse enfin, lui aussi, retrouver un peu de bonheur entre deux fusillades. Ce sera le cas en la personne de Lorna Cole incarnĂ©e par Rene Russo, agente des affaires internes qui saura briser la carapace du flic Ă©plorĂ©. La manette comĂ©die » est poussĂ©e toujours plus loin, au dĂ©triment dâun scĂ©nario plutĂŽt maigrelet qui se repose plus que jamais sur Riggs et Murtaugh pour menotter lâattention du chaland. Ăvidemment, ça marche explosions spectaculaires, poursuite Ă moto sur un Ă©changeur autoroutier, encore des fusillades⊠LâArme fatale ne cesse pas de distraire, mais la formule commence dĂ©jĂ Ă sentir la redite, malgrĂ© une trĂšs amusante scĂšne post-gĂ©nĂ©rique consacrant la postĂ©ritĂ© de la phrase favorite de Murtaugh. PortĂ© par le tube de son gĂ©nĂ©rique dâouverture, la chanson Itâs Probably Me » fredonnĂ©e par Sting, le film continue pourtant de sĂ©duire les foules, notamment en France, avec plus de 4 millions de spectateurs record de la franchise.LâArme fatale 4 1998 DerniĂšre patrouille pour Martin Riggs et Roger Murtaugh qui a finalement dĂ©cidĂ© de rempiler pour 10 ans Ă la fin de lâAF 3, confrontĂ©s dans cette ultime aventure Ă un seigneur des triades chinoises. CampĂ© par le prodigieux Jet Li, star des arts martiaux dont LâArme fatale 4 est le premier film amĂ©ricain, ce personnage quasi mutique laisse KO debout les deux hĂ©ros, complĂštement surpassĂ©s par lâagilitĂ© de leur adversaire. ImpressionnĂ©s par la nouvelle vague du cinĂ©ma dâaction de Hongkong qui, des rĂ©alisateurs John Woo et Tsui Hark aux acteurs Jet Li et Jackie Chan, souffle un vent rĂ©volutionnaire prisĂ© du public occidental, les producteurs puisent dans ce nouveau rĂ©servoir dâidĂ©es pour injecter un peu de nouveautĂ© au concept vieillissant de LâArme fatale. MĂ©taphore tout entiĂšre de lâavancĂ©e en Ăąge de ses protagonistes comme de son rĂ©alisateur, le film multiplie les clins dâĆil plus ou moins heureux Ă la date de pĂ©remption atteinte par Riggs et Murtaugh. Lesquels triompheront bien Ă©videmment Ă la fin des mĂ©chants mafieux lâĂ©vidence, malgrĂ© encore de beaux restes grĂące au charisme surnaturel de Jet Li et une nouvelle course poursuite sur lâautoroute prĂ©lude aux futurs dĂ©lires de Fast & Furious, le rĂ©cit policier nâintĂ©resse plus du tout Richard Donner. PrioritĂ© aux vannes lourdes et aux liens toujours plus resserrĂ©s entre Murtaugh, Riggs, Getz et Lorna. Et nom dâun Glock, ça marche encore ! Ă lâissue du film, alors que Martin Riggs hĂ©site Ă Ă©pouser Lorna et soliloque sur la tombe de sa prĂ©cĂ©dente femme, Leo Getz lui dĂ©livre un monologue Ă lâĂ©motion inattendue et le persuade de sauter le pas. Toute la fin de LâArme fatale 4 flirte avec le soap opera Riggs et Lorna se marient alors que cette derniĂšre accouche en catastrophe, Murtaugh devient grand-pĂšre et son beau-fils nâest autre que son jeune collĂšgue Butters, jouĂ© par Chris Rock⊠Et le spectateur, attendri plus quâil ne sây attendait, dit au revoir Ă regret Ă cette famille de bras cassĂ©s qui a fini par devenir aussi la sienne. Bon, la suite, Mel, câest pour quand, donc ?
ActeuramĂ©ricain dont les rĂŽles d'anti-hĂ©ros ont fait de lui une icĂŽne de la contre-culture dans les annĂ©es 1960 et 1970. NominĂ© pour l'Oscar du meilleur acteur en 1967, il devient l'acteur le mieux payĂ© au monde en 1974. Ses films les + cĂ©lĂšbres sont « La Grande Ăvasion » (1963), « L'Affaire Thomas Crown » (1968), « Bullitt » (1968), « Papillon » (1973), « La Tour infernale L'acteur amĂ©ricain William Hurt est dĂ©cĂ©dĂ© Ă 71 ans. - Gabriel Bouys - AFPWilliam Hurt avait reçu l'Oscar du meilleur acteur en 1985 pour son rĂŽle dans "Le Baiser de la femme araignĂ©e".L'acteur amĂ©ricain William Hurt, connu pour ses rĂŽles dans des films aussi populaires que The Big Chill Les copains d'abord et oscarisĂ© pour Le Baiser de la femme araignĂ©e, est mort dimanche Ă l'Ăąge de 71 ans, ont rapportĂ© les mĂ©dias avait jouĂ© Ă©galement dans dans Lâincroyable Hulk, Captain America, Avengers et plus rĂ©cemment dans Black Widow."C'est avec une grande tristesse que la famille Hurt pleure le dĂ©cĂšs de William Hurt, pĂšre bien-aimĂ© et acteur oscarisĂ©, le 13 mars 2022, une semaine avant son 72e anniversaire", selon un communiquĂ© de son fils Will publiĂ© par plusieurs mĂ©dias."Il est dĂ©cĂ©dĂ© paisiblement, en famille, de causes naturelles", poursuit ce rĂŽles excentriquesWilliam Hurt a bĂąti sa rĂ©putation sur sa volontĂ© d'incarner des personnages excentriques et inhabituels, Ă l'instar d'un policier russe dans Gorky Park 1983, un mari riche et distant dans Alice de Woody Allen 1990, et un homme avec pour projet de construire une machine qui profiterait aux aveugles dans Until the End of the World 1991.Son premier rĂŽle au cinĂ©ma avait Ă©tĂ© celui d'un scientifique obsĂ©dĂ© dans le film Altered States de Ken Russell en 1980. Son apparition aux cĂŽtĂ©s de Kathleen Turner dans Body Heat en 1981 avait fait de lui un sex-symbol, et il a remportĂ© l'Oscar du meilleur acteur en 1985 pour avoir jouĂ© un prisonnier gay dans Kiss of the Spider Ă l'aise avec la vie hollywoodienneNĂ© Ă Washington le 20 mars 1950, il parcourt le monde pendant son enfance, accompagnant son pĂšre diplomate. Il fait des Ă©tudes thĂ©ologiques avant d'intĂ©grer la prestigieuse Ă©cole d'art Juilliard School Ă New York. MalgrĂ© sa notoriĂ©tĂ© grandissante, William Hurt s'accommodait mal de la vie hollywoodienne."Je ne suis pas Ă l'aise avec tout ça. Je ne suis pas Ă l'aise Ă l'idĂ©e de marcher sur le tapis rouge en smoking, et de voir toutes les femmes avec leurs seins remontĂ©s et tous les hommes habillĂ©s en pingouins", avait-il expliquĂ© dans une vie privĂ©e Ă©tait cependant trĂšs hollywoodienne. Il avait Ă©pousĂ© l'actrice alors dĂ©butante Mary Beth Supinger et l'avait suivie Ă Londres, mais avait divorcĂ© Ă leur retour Ă New York. Il a eu un enfant avec la danseuse de ballet Sandra Jennings, deux autres lors d'un autre mariage, et une fille, Jeanne, avec l'actrice française Sandrine Bonnaire, rencontrĂ© en 1991 sur le tournage de La Peste, adaptation du roman d'Albert mai 2018, l'acteur s'Ă©tait vu diagnostoquer un cancer de la prostate Ă un stade incurable. Son fils n'a toutefois pas prĂ©cisĂ© si c'est cette maladie qui l'a emportĂ©. . 355 336 12 396 540 515 51 3