Enfait ce nâest pas lâĂ©tat qui est un mal nĂ©cessaire, câest particuliĂšrement lâabsence ou la dĂ©faillance de lâĂ©tat qui est une vraie malĂ©diction pour certains pays dans
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Jai visité un vignoble qui fabrique du prosecco haut de gamme, situé dans la région de Valdobbiadene en Vénétie. Le prosecco est un mousseux que boivent les Italiens comme nous la biÚre en été. Son prix est trÚs abordable. à la SAQ, on retrouve des prosecco autour de 15-17 $.
AllAfrica English En Français current Toggle navigation Mon Compte Toggle navigation AllAfrica Mon Compte English En Français currentRassemblantplus dâune centaine dâĂ©coles de management et dâingĂ©nieurs en France, lâenseignement supĂ©rieur privĂ© accueille aujourdâhui prĂšs dâun Ă©tudiant sur cinq.Ses effectifsMachiavel A la recherche du chef d'Etat idĂ©al La question du rapport entre pouvoir, Etat, politique et morale est au cĆur de la pensĂ©e de Machiavel quâest-ce quâun bon chef dâĂ©tat ? Quelles qualitĂ©s font un bon politique ? Comment doit-il gĂ©rer la vie politique ? Pour ne pas redĂ©couvrir la lune, jetons un coup dâoeil sur le penseur qui a fondĂ© la philosophie politique moderne Machiavel. Dans son cĂ©lĂšbre texte Le Prince, le florentin, qui a passĂ© sa vie au plus prĂšs du pouvoir auprĂšs de CĂ©sar Borgia Ă qui s'adresse Le Prince, tente un portrait-robot du gouvernant. DâemblĂ©e, Machiavel rĂ©fute toute conception morale du pouvoir le chef de lâĂ©tat ne doit pas obĂ©ir Ă une morale fixe, mais sâadapter aux circonstances, ce quâil appelle la fortune âfortunaâ, en latin, signifie la chance, le destin. En dissociant la morale du pouvoir, il ne dit pourtant pas que le chef de lâĂ©tat doive ĂȘtre immoral, mais quâil peut sâaffranchir de la morale si câest nĂ©cessaire. Câest ce quâaujourdâhui on appellerait le pragmatisme, ou le primat de la fin sur les moyens. Autrement dit, le chef de lâĂ©tat doit maĂźtriser et faire foin de toute idĂ©alisme qui le contraindrait Ă moraliser sa politique. La morale de Machiavel n'est donc pas un formalisme Ă©thique comme chez kant par exemple, mais plutĂŽt une invention permanente de celui qui la pratique la morale machiavĂ©lienne est immanente, et non transcendante. Kant s'opposera Ă cette conception du pouvoir, en plaçant les intentions au-dessus des rĂ©sultats. A la diffĂ©rence, pour Machiavel, l'action politique ne peut ĂȘtre jugĂ© que sur sa rĂ©alitĂ© et non sur ses potentialitĂ©s ou les intentions qui la fondent. Machiavel dĂ©finit le champ politique comme le lieu d'affrontement du destin fortuna et de la volontĂ© virtu. Le chef d'Etat doit incarner cette volontĂ© de dĂ©passement de la nĂ©cessitĂ©, le dĂ©passement des contraintes naturelles ou conjoncturelles. Un personnage en vue Avant tout, le chef de lâĂ©tat est un personnage public, il est sans cesse âen vueâd'autant plus dans nos dĂ©mocraties mĂ©diatiques, ou âmĂ©diacratieâ. Câest pour cette raison quâil doit maĂźtriser son image il doit donc paraĂźtre possĂ©der des qualitĂ©s quâil ne dĂ©tient pas forcĂ©ment. Ses dĂ©fauts seront cachĂ©s au public pour ne pas le dĂ©stabiliser. On voit Ă quel point ceci est moderne. Aujourdâhui, ce sont les conseillers en communication âspin doctorsâ qui gĂšrent lâimage des hommes politiques via des mĂ©thodes telles que l'analyse des sondages ou le media training, en tentant de les faire apparaĂźtre sous leur meilleur jour. Parce qu'il est en permanence sous le regard des autres, le politique de Machiavel doit dissimiler ses dĂ©fauts et feindre des qualitĂ©s qu'il ne dĂ©tient pas. Machiavel et la maĂźtrise de la vie politique Le chef de lâĂ©tat doit Ă©galement mettre sous contrĂŽle ses opposants. Machiavel prĂŽne Ă leur Ă©gard une politique de fermetĂ©. La dissidence doit ĂȘtre endiguĂ©e car elle est la racine de la rĂ©volte. Or, selon Machiavel, cela va de soi, le chef de lâĂ©tat nâa quâun seul but la conservation du pouvoir. En un mot la fin, lĂ aussi, justifie les moyens. Si le politique est menacĂ© par ses opposants, il ne doit pas s'empĂȘcher de les emprisonner. Ainsi, le trait dominant du âbonâ chef de lâĂ©tat, câest la âVIRTUâ, c'est-Ă -dire le contrĂŽle, la maĂźtrise de soi lâimage, de lâavenir le destin, de ses opposants la vie politique. Cette politique de contrĂŽle est, de nos jours, appelĂ©e RealPolitik. C'est loin du cynisme auquel Machiavel est souvent rĂ©duit ⊠Sortirde lâego et vivre dans un Ă©tat de prĂ©sence, de bien-ĂȘtre et de paix. Une fois dans cet Ă©tat, nous nous rendons sĂ»rement compte que le « but » que nous avions Ă©tait basĂ© sur lâego. Lâego, câest simplement le sentiment de sĂ©paration qui fonctionne en nous. Câest aussi notre mechanisms naturel de dĂ©fense, et il est nĂ©cessaire. En bref, il faut dâabord Imprimer Chantal JOUANNO, SĂ©natrice de Paris Prostitution, mal nĂ©cessaire ? Mythe du plus vieux mĂ©tier du monde ? RĂ©alitĂ© consubstantielle Ă toute sociĂ©tĂ© ? Le tabou du sujet recouvre cette vision erronĂ©e de la prostitution qui tend Ă perdurer dans notre sociĂ©tĂ© derriĂšre des artefacts de libertĂ© et du droit Ă disposer de son propre corps... L'Ă©tat de notre droit n'a pas encore connu d'avancĂ©es majeures dĂ©passant ce dĂ©bat dĂ©suet. La principale question qu'il nous faut nous poser est celle de l'existence mĂȘme de la prostitution, de son origine et de son existence sociale ; il n'y aura point d'avancĂ©e sans une rĂ©flexion majeure sur ce thĂšme, relançant ainsi le dĂ©bat sur la pĂ©nalisation des clients. La commission des affaires sociales du SĂ©nat m'a chargĂ©e avec mon collĂšgue SĂ©nateur, Jean-Pierre Godefroy, de mener un travail d'analyse des enjeux sociaux de la prostitution qui permettra de nourrir notre rĂ©flexion de LĂ©gislateur sur cet Ă©ternel dĂ©bat. Je souhaite que nous ayons dans le cadre de cette mission l'ambition de rĂ©pondre Ă la question centrale la prostitution est-elle inĂ©luctable ? ». Nous devons Ă©tudier notamment les facteurs d'entrĂ©e et de maintien dans la prostitution et les outils de rĂ©insertion sociale permettant d'en sortir. Nous nous attacherons Ă dĂ©crire les motifs psychologiques et sociaux Ă l'Ćuvre derriĂšre la dĂ©marche des clients. Le terme prostitution » recouvre des rĂ©alitĂ©s contrastĂ©es et diverses, souvent mal connues et apprĂ©hendĂ©es. Nous voulons comprendre la situation particuliĂšre dans laquelle se trouvent certaines personnes prostituĂ©es, notamment les mineurs, les Ă©tudiants, les personnes ĂągĂ©es, les Ă©trangers en situation irrĂ©guliĂšre et les transsexuels. Nous avons prĂ©vu de procĂ©der Ă l'audition d'un grand nombre d'acteurs reprĂ©sentants d'associations, responsables politiques et administratifs, professionnels des secteurs de la santĂ© et du mĂ©dico-social, personnalitĂ©s qualifiĂ©es, etc. Ces auditions seront complĂ©tĂ©es par des dĂ©placements sur le terrain, en France et Ă l'Ă©tranger. Qu'il me soit permis d'espĂ©rer que la rĂ©flexion que nous mĂšnerons au SĂ©nat permettra un cheminement de la pensĂ©e oĂč la prostituĂ©e puisse ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une victime. Si il est bien une situation dans laquelle les femmes disposent le moins de leur corps, c'est dans la prostitution. La vision que les prostituĂ©es sont libres, si elle est sans aucun doute confortable, voire mĂȘme dĂ©culpabilisante pour notre sociĂ©tĂ©, n'en est pas moins fausse. La prostitution n'est ni un mĂ©tier, ni un mal nĂ©cessaire. C'est une atteinte Ă la dignitĂ© humaine et c'est moins sous l'angle du moralisme que sous celui de l'Ă©galitĂ© que la question doit, Ă mon sens, ĂȘtre traitĂ©e.