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Aujourdhui, le prix au kilo de vanille est d’environ 350€. La chaîne d’approvisionnement de la vanille de Madagascar. La production de gousses de vanille de Madagascar a lieu principalement dans la région de Sava, dans laquelle se trouvent les principaux districts producteurs d’Antalaha, Sambava, Vohemar et Andapa. On estime qu’il y a environ 70 000
Actuellement, la vanille de Madagascar se vend à un prix très intéressant à l’extérieur. Effectivement, ces 3 derniers mois, le kilo de la vanille de Madagascar préparée s’exporte à 1 300 000 Ar. C’est un très bon prix. Ce qui explique en partie que les exportations aient atteint 1 800 tonnes en pourrait penser que ce sont les producteurs directs malgaches qui en tirent le plus grand profit. Mais ce n’est pas le cas. Dans la majorité des cas, les milliers de petits planteurs de vanille vendent leurs produits à l’état vert. Et il faut savoir qu’il faut au moins 5 kg de vanille verte pour obtenir 1 kg de vanille noire préparée prête à l’ évidemment, les planteurs de vanille, qu’ils soient grands ou petits, tirent toujours des profits de leur exploitation respective. Mais toujours est-il que, plus vraisemblablement, ce sont les intervenants en aval collecteurs, préparateurs, exportateurs … qui réalisent de gros bénéficesCe prix élevé de la vanille à l’exportation profite à l’économie nationale, ne serait-ce qu’en termes de balance commerciale. Les exportations de vanille contribuent également pour une part relativement importante aux rentrées de devises pour le convient de rappeler qu’un prix trop élevé de la vanille sur le marché international n’est pas toujours favorable pour la vanille malgache. Effectivement, les autres pays producteurs pourraient être tentés de reprendre leurs cultures. Ce qui aura pour effet d’amener les prix à la ce cas de figure, la véritable solution se trouve dans la recherche de nouveaux marchés, c’est-à-dire, se tourner vers des pays présentant un fort potentiel de consommation mais qui ne figurent pas encore parmi les clients traditionnels de Lala Honoré Pour mieux vous servir, l’AMP travaillera dans le respect de tout un chacun, dans la réalité des actualités et de ce qui nous entoure. L’objectivité sera notre mot d’ordre.
AMadagascar, la campagne d'exportation de vanille a débuté le mercredi 15 septembre et doit se terminer le 31 mai 2022. Première productrice mondiale de cette épice très prisée, la Grande
Le 25 mars, lors d’un contrôle à l’importation, les services de la direction régionale des douanes et des droits indirects de La Réunion ont découvert, dans un conteneur non réfrigéré, un lot de 261 kg de vanille, provenant de Madagascar, dont le poids et la valeur étaient sous déclarés. Un échantillon de ce lot a été prélevé et analysé par le laboratoire commun des douanes et de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes CCRF de Saint-Denis. Il a mis en évidence une teneur en eau à hauteur de 91%, signe de récolte trop précoce et d’une transformation négligée. A l’issue de la procédure douanière, l’importateur a été sanctionné pour les défauts de déclaration. Les agents du pôle de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes et de la métrologie de la DEETS de La Réunion en lien avec les services des douanes ont poursuivi le contrôle. 39 sachets thermo-soudés saisis Le 25 mars, lors d’un contrôle à l’importation, les services de la direction régionale des douanes et des droits indirects de La Réunion ont découvert, dans un conteneur non réfrigéré, un lot de 261 kg de vanille, provenant de Madagascar, dont le poids et la valeur étaient sous déclarés. Un échantillon de ce lot a été prélevé et analysé par le laboratoire commun des douanes et de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes CCRF de Saint-Denis. Il a mis en évidence une teneur en eau à hauteur de 91%, signe de récolte trop précoce et d’une transformation négligée. A l’issue de la procédure douanière, l’importateur a été sanctionné pour les défauts de déclaration. Les agents du pôle de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes et de la métrologie de la DEETS de La Réunion en lien avec les services des douanes ont poursuivi le contrôle. 39 sachets thermo-soudés saisis Le lot d’un poids total de 261,84 kg a été considéré comme impropre à la consommation pour les raisons suivantes le lot a été détenu à température ambiante ; les poches plastiques thermo-soudées étaient dépourvues de marquage d’identification ; la présentation de la facture d'achat était inexacte ; les fagots de gousses baignaient dans un exsudat de couleur brune, avec la présence des particules noirâtres dans le liquide ; des moisissures en traces et des moisissures avérées étaient présentes sur certaines gousses ; une odeur prégnante de fermentation régnait. Le 16 juillet dernier, un procès-verbal de saisie a été établi et a été transmis au Procureur de la République. Un procès-verbal de délit pour tentative de tromperie est en cours d’établissement.
Etce même producteur d'ajouter: « Si le kilo de vanille se vendait à plus d'un million trois cent mille ariary en 2018, l'année dernière, ce chiffre a été réduit de moitié pour stagner autour de sept cent mille à huit cent mille ariary. Cette année, la courbe descendante se reconfirme car la plupart des collecteurs n'osent franchir la barre des deux cent mille ariary
Plants de vanille dans la grange d'une ferme à Bemalamatra à 30 kilomètres de Sambava, le 25 mai 2016-AFP/Archives/RIJASOLO Sur l'unique route goudronnée de la petite commune rurale d'Ampanefena, dans le nord-est de Madagascar, des adolescents s'amusent en enchaînant des roues arrière... sur leurs luxueuses motos japonaises. Une conséquence de la flambée du cours de la vanille. Sa moto ? "Elle a coûté 200 millions francs malgaches" euros, crâne Akman Mat-hon, 17 ans, perché sur une Kawazaki trop grande pour lui. Son père, "dans la vanille”, lui en a fait cadeau il y a moins d'un an. Car le cours de la vanille flambe sur la Grande Ile, porté par une spéculation incontrôlée et une chute de la production après le passage du cyclone Enawo. Une richesse soudaine qui menace la filière, déjà confrontée à la criminalité et à une baisse de la qualité. Le business est juteux depuis 2015, le cours de cette épice ne cesse de grimper. Il a atteint "un pic jamais vu, entre 600 et 750 dollars le kilo", selon Georges Geeraerts, président du Groupement des exportateurs de vanille de Madagascar. Cette île pauvre fournit 80% de la production mondiale de vanille, produit dont le marché a été libéralisé en 1989. Depuis, le prix de l'épice fait les montagnes russes 400 dollars le kilo en 2003, 30 dollars en 2005, le prix le plus bas, autour duquel il a végété pendant une dizaine d'années. Mais la demande supérieure à l'offre tonnes par an, le regain d'intérêt pour le bio, le cyclone Enawo qui a détruit en mars une partie de la production et une spéculation incontrôlée ont entraîné une nouvelle flambée des prix. Un officier de sécurité garde un plant de vanille devant la grange d'une ferme à Bemalamatra, à 30 kilomètres de Sambavan le 25 mai 2016-AFP/Archives/RIJASOLO Conséquence immédiate motos, smartphones, panneaux solaires, groupes électrogènes, écrans-plats, canapés tape-à-l'oeil saturent désormais les étals des marchés de la région de Sava, gâtée par un micro-climat et une nature luxuriante, mais où seulement 21% de la population a accès à l’eau potable et où seules six communes sur 86 sont électrifiées. "Les banques ont du mal à suivre la cadence", explique un exportateur français préférant garder l'anonymat. "L'argent n'a plus de valeur, les gens se croient tout permis, ça devient l'anarchie", se désole un cultivateur, Vittorio John. - Insécurité et mauvaise qualité - Cette explosion des prix a dopé la criminalité et les vols dans les plantations. Certains cultivateurs sont obligés de dormir dans leurs champs pour surveiller les plantations et plusieurs personnes soupçonnées ou reconnues coupables de vol ont été lynchées, tuées ou emprisonnées. "On a payé deux gendarmes pour assurer la sécurité du village", explique Patrick Razafiarivo, un intermédiaire entre les paysans et les exportateurs qui cache sa vanille sous son matelas et son canapé. Des travailleurs étalent de la "vanille rouge" vanille qui a été traité pour une cuisine spéciale au soleil pour être séchée, à Bemalamatra 30 kilomètres de Sambava-AFP/Archives/RIJASOLO "Nous nous sommes cotisés pour acheter un 4x4" à la gendarmerie, ajoute un exportateur français. Même les autorités reconnaissent être dépassées. "La base de tous les problèmes, c'est l'insécurité due au manque de moyens, d'effectifs et de rigueur des forces de l'ordre”, déplore un haut fonctionnaire de la région, Teddy Seramila. Cette peur des vols dans les plantations contraint aussi les cultivateurs à récolter la vanille prématurément. Avec à la clef une baisse du taux de vanilline, et donc de la qualité, d'une importante partie de la production. "Les gens font n'importe quoi, ils mettent sous vide de la vanille qui n'est pas stable qui peut tourner et où peuvent se nicher des virus, ndlr. Les non-connaisseurs peuvent être trompés sur la qualité”, explique un exportateur malgache qui souhaite conserver l'anonymat. "Rien ne ressemble plus à une bonne gousse qu'une mauvaise gousse, vous ne pouvez pas faire la différence", renchérit Lucia Ranja Salvetat, elle aussi exportatrice de vanille. - Peu de règles - Le commerce de la vanille reste très peu encadré à Madagascar, même si des marchés officiels existent dans les communes. Chaque acheteur peut librement parcourir les villages et négocier les prix au cas par cas directement avec les paysans ou faire appel à des intermédiaires en dehors de tout contrôle. "Il faudrait une loi applicable et appliquée à tous, mais chacun fait comme il veut, comme il peut", explique un exportateur malgache sous couvert d'anonymat. "La quasi totalité des communes ne prélève aucune taxe", souligne Teddy Seramila, alors que la vanille représente 5% du PIB du pays. Pour l'intermédiaire Patrick Razafiarivo, "on ne peut pas réussir dans ce métier en étant honnêtes. Tout le monde magouille et ce sont les gros exportateurs qui donnent l'exemple". La vanille bourbon de Madagascar, savoir-faire traditionnel séculier transmis de génération en génération, est pour l'heure considérée comme la meilleure au monde. Mais la flambée actuelle des cours et la baisse de la qualité pourraient détourner les importateurs de Madagascar au profit de la concurrence venue d'Indonésie ou d'Ouganda. "Tout a une fin et il est presque certain qu'il y aura une chute", prévient Georges Geeraerts. "La vanille m'a permis d'aller à l'école, c'est un produit noble. Quand le prix baissera, les opportunistes partiront mais nous, nous serons toujours là", veut croire l'exportatrice Lucia Ranja Salvetat. "On est la vieille garde, on a bâti notre avenir et l'avenir de nos enfants sur la vanille", ajoute-t-elle, "et on est en train de nous détruire de l'intérieur."
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prix d un kilo de vanille de madagascar