ï»żEndehors de l’évaluation formative rĂ©alisĂ©e tout au long de la formation (exercices, mises en situation, quizz, QCM, Ă©tudes de cas), une Ă©valuation sommative sera rĂ©alisĂ©e Ă  la fin de la

1Nous allons porter une attention particuliĂšre sur un aspect bien spĂ©cifique en protection de l’enfance dont l’impact est souvent sous-estimĂ©, la parole de l’enfant en accueil familial. Nous voulons comprendre ce que ressentent les enfants concernĂ©s par une mesure de protection de l’enfance et pour lesquels la Convention internationale des droits de l’enfant prĂ©voit dans l’article 12 que l’enfant capable de discernement » puisse exprimer librement son opinion sur toute question l’intĂ©ressant, ses opinions Ă©tant dĂ»ment prises en considĂ©ration eu Ă©gard Ă  son Ăąge et Ă  son degrĂ© de maturitĂ© ». 2Les lignes directrices relatives Ă  la protection de remplacement pour les enfants RĂ©solution adoptĂ©e par l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies vont cette direction, l’article 98 stipule Les enfants bĂ©nĂ©ficiant d’une protection de remplacement devraient avoir accĂšs Ă  une personne de confiance Ă  qui ils peuvent parler en toute confidentialitĂ©. » 3Malheureusement, les pratiques courantes ne reflĂštent pas toujours ces recommandations. DĂšs que les enfants sont retirĂ©s de leur famille, des milieux carenciels et placĂ©s dans une famille les interventions se focalisent sur les points suivants les parents qui souffrent de la sĂ©paration, soit qu’ils demandent de l’aide afin d’augmenter leurs compĂ©tences parentales, soit qu’ils se rĂ©voltent contre les mesures de placement qu’ils trouvent injustes, soit qu’ils abandonnent, se rĂ©signent, les familles d’accueil, qui sont demandeurs de soutien, de conseil, de mĂ©diation et qui souvent vivent mal les problĂšmes liĂ©s au partage des enfants, les interactions particuliĂšrement conflictuelles et douloureuses, inhĂ©rentes Ă  la double parentalitĂ© entre famille d’accueil et parents d’origine, entre parents sĂ©parĂ©s et leur entourage familial et autres interactions entre famille d’accueil et intervenants, entre divers intervenants, entre les instances judiciaires et les concernĂ©s nĂ©cessitant des mĂ©diations frĂ©quentes. 4Nous constatons que les disponibilitĂ©s des intervenants sont frĂ©quemment absorbĂ©es par les attentes rĂ©ciproques Ă  l’égard des relations ambivalentes et conflictuelles au niveau des adultes. Nous allons donc interroger nos pratiques quant Ă  la participation des enfants aux dĂ©cisions qui affectent directement leur vie. L’importance de l’expression des enfants 5MalgrĂ© les nombreuses recherches sur les consĂ©quences de la double parentalitĂ©, trop souvent, les intervenants psychosociaux mais aussi les instances judiciaires estiment que le mode de substitution rĂ©sout les problĂšmes des enfants ayant subi des carences affectives l’enfant se retrouve dans une famille d’accueil qui rĂ©pond Ă  ses besoins primaires d’affectivitĂ©, ses besoins matĂ©riels et devient tuteur de rĂ©silience » si sa famille d’accueil entoure l’enfant de stabilitĂ© affective qui le sĂ©curise » Cyrulnik 1999 elle remplit une fonction parentale fondamentale et devient figure d’attachement. Des Ă©tudes allemandes Brisch 2003 soulignent qu’un enfant peut obtenir la sĂ©curitĂ© affective par une figure d’attachement secondaire qui reprend les fonctions des figures primaires non disponibles. Donner Ă  l’enfant la sĂ©curitĂ© de base, la stabilitĂ© et la structure dont il a besoin et ainsi rĂ©pondre aux besoins primaires des enfants est une mission noble que la famille d’accueil assume et pour laquelle nous lui devons toute notre estime. Mais l’enfant placĂ© se trouve confrontĂ© Ă  bien d’autres dĂ©fis, dont la double parentalitĂ© et les conflits de loyautĂ© qui en dĂ©coulent. Aux consĂ©quences parfois traumatiques d’une sĂ©paration d’autres inquiĂ©tudes se rajoutent. Le placement d’un enfant risque de bouleverser d’une maniĂšre dramatique son histoire de vie. 6Les enfants sont prĂ©occupĂ©s par leur situation et ne restent pas indiffĂ©rents Ă  ce qui se passe dans le contexte du placement familial. Mais sommes-nous conscients des questions qu’ils se posent, des angoisses et attentes auxquelles ils sont exposĂ©s dont ils n’osent parler ? 7MĂȘme si les modĂšles familiaux changent parfois plus vite, que nos capacitĂ©s Ă  nous les approprier, les besoins affectifs des enfants semblent ĂȘtre universels et intemporels, se trouvant Ă  la base d’un dĂ©veloppement Ă©motionnel sain les besoins de liens des relations affectives et relationnelles constantes, sĂ»res et sĂ©curisantes Bowlby 1983 ; Spitz 1946, 1965 ; les besoins cognitifs stimulation etc. ; les besoins sociaux en relevant les besoins de communication afin que l’enfant puisse se situer dans son histoire, sa biographie dans un monde qu’il comprend et qui doit le comprendre. 8MĂȘme si nous savons que l’enfant n’est que rarement demandeur d’aide directement, les recherches Maslow 1970 ; Rotter 1954 ; Bandura 1977 et les pratiques en psychothĂ©rapie ont montrĂ© que le sentiment d’ĂȘtre acteur de sa vie influe positivement sur l’estime de soi de l’enfant. Se sentir compĂ©tent et reconnu par autrui, pouvoir influencer positivement une situation, dĂ©tenir le sentiment d’efficacitĂ© personnelle Bandura 1977 sont Ă  la base d’un dĂ©veloppement psychique sĂ©cure. L’importance d’un accompagnement qualitatif 9Toutes les Ă©tudes actuelles le confirment communiquer ses opinions, influer sur les dĂ©cisions, ĂȘtre acceptĂ© et se sentir sujet entendu et respectĂ© sont des facteurs permettant l’émergence de la construction identitaire et plus particuliĂšrement de l’estime de soi. Les recherches en rĂ©silience soulignent certains facteurs de la participation pouvant avoir un impact positif sur la protection de l’enfant, impact bĂ©nĂ©fique sur sa construction psychique rĂ©ussi comprendre sa situation de vie C’est la raison pour laquelle je me trouve ici » ; vivre l’auto-efficacitĂ© Je peux avoir une influence active sur ma vie » ; trouver un sens de la vie Je prĂ©fĂ©rerais ĂȘtre chez mes parents, mais ici, dans ma famille d’accueil, je me sens protĂ©gĂ© dans une relation affective, stable et significative ». 10Quel que soit l’ñge de l’enfant, il a des sentiments et opinions par rapport Ă  sa situation personnelle. Il devrait donc ĂȘtre entendu dĂšs le dĂ©but sur les questions qui le concernent sans pour autant le dĂ©passer. La communication avec l’enfant sur sa situation qu’il subit renforce les liens avec l’accompagnateur. Les entretiens avec les enfants leur procurent la reconnaissance, l’estime et l’affection dont ils ont besoin. 11Cet accompagnement, centrĂ© sur l’enfant, devrait ĂȘtre aussi le rĂŽle des intervenants professionnels, et non pas celui de la famille d’accueil. En effet, la fonction de la famille d’accueil n’est pas thĂ©rapeutique mais celle de construire une relation affectueuse avec lui. Elle ne peut pas porter ce rĂŽle, non pas parce qu’elle n’en aurait pas les compĂ©tences, mais elle se retrouverait de suite en rivalitĂ© accrue avec les parents, rivalitĂ© qui de toute façon est dĂ©jĂ  pesante. De plus, par conflit de loyautĂ©, l’enfant n’ose pas toujours communiquer tous ses soucis Ă  sa famille d’accueil ni Ă  ses parents. Les frontiĂšres des deux systĂšmes familiaux doivent ĂȘtre claires Minuchin 1974. Les parents et les familles d’accueil ont des rĂŽles bien prĂ©cis dans la communication avec les enfants. 12Il est important que la relation d’accompagnement professionnel et thĂ©rapeutique puisse se faire dans la continuitĂ©, elle devrait ĂȘtre fiable afin que l’enfant puisse sentir la confiance de pouvoir s’y engager David, Merlet, Sermot, Torres 2008. 13L’enfant a besoin de quelqu’un qui soit avec lui, engagĂ© dans une relation qui lui apporte Ă©coute, parole, soutien, regard » David 1989. En tant que figure d’attachement c’est la famille d’accueil qui rĂ©pond primairement Ă  ses besoins, mais pour certaines questions qui relĂšvent de la mĂ©diation entre l’enfant et ses parents Ă  titre d’exemple, il est important de rappeler que l’accompagnateur devrait ĂȘtre porteur de ce rĂŽle thĂ©rapeutique Coum 2010. 14 Accompagner l’enfant, c’est utiliser un espace intermĂ©diaire oĂč il peut montrer, Ă  sa façon, ses dĂ©sirs et ses craintes, ce qu’il peut Ă©prouver, ce dont il doit se protĂ©ger » David, Merlet, Sermot, Torres 2008. 15Afin de pallier aux souffrances liĂ©es au fait de vivre deux attachements le lien aux parents et Ă  la famille d’accueil, induisant les conflits de loyautĂ© Ă©prouvants, l’intervenant professionnel essayera donc de donner la parole aux enfants. Comment l’enfant peut-il trouver une issue Ă  cette souffrance, Ă  la pression de devoir choisir entre deux familles au point de se sentir coupable. 16Les questions que devraient se poser les accompagnateurs sont multiples Donnons-nous la parole Ă  l’enfant ? De quelle maniĂšre l’enfant vit-il ressent-il le partage parental ? ConnaĂźt-il la cause du placement ? Quelles sont les questions qu’il se pose sur la durĂ©e de la mesure ? De quoi souffre-t-il ? De la perte de ses amis, d’autres personnes auxquelles il Ă©tait attachĂ© ? Quels sont ses rĂȘves, ses espoirs, ses attentes, ses souhaits ? Comment envisage-t-il la rencontre avec ses parents ? Ose-t-il parler de ses conflits de loyautĂ©, des reproches qu’il ressent de ses figures de lien quant Ă  son souhait d’attachement parfois ambivalent et mal compris par ses deux familles ? 17Cette rĂ©flexion nous amĂšne donc vers des approches qui encouragent l’enfant Ă  s’exprimer. Et vers la question de quelle maniĂšre nous pourrions savoir ce que l’enfant ressent vraiment. 18Mais souvent l’accĂšs aux Ă©motions, le plus logique, le plus direct et a priori, le plus facile, n’est pas pris en compte. Il semble Ă©vident que l’accĂšs direct se fait par le dialogue avec l’enfant. 19De quelle maniĂšre pourrons-nous aider l’enfant Ă  vivre dans ce monde dans lequel il partage ses parents et ses parents se le partagent ? 20Nous devrions l’écouter quand tout semble bien marcher dĂ©terminer les facteurs porteurs de cette situation est significative lors des premiers signes d’inquiĂ©tude et de souffrance, lorsque la souffrance de l’enfant est Ă©vidente, lors de l’apparition de troubles. Il faudrait cependant Ă©viter d’attendre l’arrivĂ©e des premiers troubles, l’épargner des consultations thĂ©rapeutiques alors que nous aurions pu ĂȘtre Ă  ses cĂŽtĂ©s dĂšs le dĂ©but du placement et ainsi pu les Ă©viter. 21Une recherche de l’universitĂ© de Siegen Allemagne, rĂ©alisĂ©e Ă  l’aide de centaines d’interviews auprĂšs de jeunes et adultes placĂ©s en famille d’accueil souligne l’importance d’ĂȘtre attentif Ă  la parole de l’enfant. 22Les interviews ont montrĂ© que les enfants et les jeunes arrivent mieux Ă  surmonter les charges psychiques, s’ils participent aux dĂ©cisions qui influencent d’une maniĂšre dĂ©terminante leur vie, s’ils ressentent que leurs dĂ©sirs et leurs angoisses sont entendus et si un adulte compĂ©tent et confiant leur explique ce qui va se passer et les raisons. 23Par analogie au modĂšle progressif de Petersen 1999 il est indispensable d’informer les enfants et les jeunes des projets de vie, d’une maniĂšre adaptĂ©e Ă  leur niveau de dĂ©veloppement, de valoriser leurs dĂ©sirs, leurs craintes et leurs opinions ; de nĂ©gocier des dĂ©cisions en partenariat ou bien de les laisser dĂ©cider d’une maniĂšre autonome ; de solliciter leur accord pour toutes dĂ©cisions, mĂȘme s’il existe des raisons valables de prendre ces dĂ©cisions Ă  l’encontre de leur volontĂ©. Deux accompagnateurs pour une mĂȘme intervention auprĂšs de l’enfant 24Il s’agit d’une dĂ©marche engagĂ©e par un service de placement familial, SEFIA au Luxembourg, comme outil permettant de donner la parole Ă  l’enfant. L’approche consiste dans l’accompagnement thĂ©rapeutique par deux intervenants, assumant des rĂŽles diffĂ©rents mais complĂ©mentaires. 25Le premier accompagnateur a la fonction d’aborder le placement dans la globalitĂ© d’une prise en charge thĂ©rapeutique. Pour l’enfant il porte en lui la position de la famille d’accueil, des instances judiciaires, de ses parents, qui a le pouvoir de le retirer de sa famille d’accueil, de le sĂ©parer de ses parents. Il est souvent rendu responsable de sa souffrance car il occupe, aux yeux de l’enfant, de la famille d’accueil, des parents une toute puissance. Il reprĂ©sente la mesure de placement, souvent judiciaire, il explique aux parents qu’il peut signaler au Tribunal de la Jeunesse s’il est convaincu que la santĂ© psychique de l’enfant est en danger. Toutes ces incertitudes incitent l’enfant Ă  ĂȘtre mĂ©fiant. Les fonctions de cet accompagnement. 26Le second accompagnateur a pour fonction principale d’intervenir au niveau des interactions conflictuelles latentes ou manifestes des familles d’accueil et des parents. Il les invite Ă  des entretiens qui se font aussi Ă  la demande d’une des familles. Il peut Ă©largir ces rencontres Ă  l’entourage familial et professionnel. Il est le rĂ©fĂ©rent de l’enfant et a une relation privilĂ©giĂ©e avec lui. Les rencontres avec lui sont amĂ©nagĂ©es en fonction de ses besoins. L’enfant est partagĂ© mais a peur de partager son dĂ©sespoir, ses peines, ses attentes déçues, ses dĂ©sirs, ses craintes, ses rapports angoissants avec ses parents qui ont perdu leur place et la famille d’accueil ayant pris leur place. 27 Il s’agit de procurer Ă  l’enfant un terrain oĂč il peut exprimer ses dĂ©sirs et ses craintes Ă  l’égard de ses deux familles » David 1989. 28Il faut que ce rĂŽle soit bien clair, explicitĂ© aux parents et Ă  la famille d’accueil afin d’éviter des tensions. Il est en quelque sorte l’avocat de l’enfant, qui dĂ©fend ses intĂ©rĂȘts, qui essaie de le protĂ©ger contre les risques inhĂ©rents au placement familial. Ils Ă©changent sur les Ă©vĂ©nements survenus, sur les rencontres avec ses parents. L’enfant, prĂ©sent avec ses craintes, sa mĂ©fiance, ses espoirs, sa confiance, est encouragĂ© Ă  parler des rencontres qui l’ont troublĂ©. 29Les deux intervenants qui travaillent en Ă©troite connexion, se concertent, communiquent et revoient Ă  distance leurs observations. Ils doivent ĂȘtre capables de rĂ©flĂ©chir Ă  leur propre implication dans les relations multiples » David 1989. Pour ces enfants qui ont souvent vĂ©cu des ruptures de lien avec des personnes de confiance, la continuitĂ© dans l’accompagnement par une mĂȘme personne sur plusieurs annĂ©es est indispensable. 30Ainsi il faut une stabilitĂ© sĂ©curisante, une figure d’attachement qui puisse rĂ©pondre aux besoins des enfants. Si la figure d’attachement primaire n’est pas disponible ou bien si elle est dĂ©faillante, il est indispensable de trouver une figure d’attachement secondaire remplissant la fonction parentale fondamentale, une personne de l’entourage familial ou une famille d’accueil. Tout enfant devrait avoir le droit d’entretenir des liens durables avec au moins un adulte de rĂ©fĂ©rence.
Conflitsde loyauté, conflits d'appartenance : outils de la construction de l'enfant en accueil familial Authors Oxley, Janine; Identifiers DOI: 10.3917/ep.056.0108 OAI:
Cet article date de plus de quatre ans. La rentrĂ©e littĂ©raire d'hiver est marquĂ©e par la sortie du neuviĂšme livre de Delphine de Vigan, "Les LoyautĂ©s", chez JC LattĂšs. Un roman qui plonge le lecteur dans les violences invisibles d'une famille en plein divorce. Au cƓur du conflit, un jeune garçon qu'une professeure va tenter de sauver. Article rĂ©digĂ© par France TĂ©lĂ©visions RĂ©daction Culture PubliĂ© le 30/01/2018 1901 Mis Ă  jour le 05/02/2018 1008 Temps de lecture 2 min. L'auteur de "Rien ne s'oppose Ă  la nuit" et "D'aprĂšs une histoire vraie" revient avec un neuviĂšme roman qui scrute l'intimitĂ© d'une famille en plein Ă©clat et des enfants en perte de repĂšres. "Les loyautĂ©s", prĂ©cise Delphine de Vigan invitĂ©e sur le plateau du grand Soir 3, "ce sont les violences invisibles. LĂ , un jeune garçon se trouve partagĂ© entre des parents qui sont dans un conflit trĂšs fort". Une fois encore, Delphine de Vigan explore les liens qui nous attachent aux autres "des promesses que nous avons murmurĂ©es ou dont nous ignorons l’écho, des fidé­litĂ©s silencieuses. [
] Ce sont les tremplins sur lesquels nos forces se dĂ©ploient et les tranchĂ©es dans lesquelles nous enterrons nos rĂȘves.", Ă©crit-elle en prĂ©ambule de son roman. Avec "Les loyautĂ©s", le lecteur suit le parcours de quatre protagonistes malmenĂ©s par la vie. Au dĂ©part il y a ThĂ©o, un adolescent de 12-13 ans dont les parents se sĂ©parent dans la violence. Son copain Mathis, n'est guĂšre mieux loti et se rĂ©vĂšle ĂȘtre son meilleur compagnon de saoĂ»leries. Et puis il y a HĂ©lĂšne, la prof de SVT dans un collĂšge qui ne s'est jamais remise d'avoir Ă©tĂ© une enfant battue et qui va prendre en protection ThĂ©o. "Ce qui m'intĂ©resse aussi, affirme la romanciĂšre, c'est la part d'enfance qui demeure chez les adultes. Elle se rĂ©vĂšle chez une enseignante du garçon, qui a Ă©tĂ© victime de maltraitance quand elle Ă©tait enfant, et qui va penser que le collĂ©gien a les mĂȘmes problĂšmes et va l'aider", avec ou sans le soutien de ses collĂšgues." A cela s'ajoute la mĂšre du copain Mathis, qui voit son Ă©quilibre familial vaciller lorsqu'elle dĂ©couvre la double vie de son charmant Ă©poux sur les rĂ©seaux roman suit le destin de ces quatre personnages Ă  un tournant de leur vie, ce moment oĂč prĂ©cisĂ©ment l'on peut choisir de s'en sortir ou de se brĂ»ler les ailes. "Il n'y a pas de morale dans mon livre, ce qui m'intĂ©resse c'est ce moment oĂč les choses peuvent basculer, et qui peut ĂȘtre aussi un rebond", souligne la romanciĂšre. Il y est donc question de loyautĂ©s, envers soi-mĂȘme, envers les autres et envers la sociĂ©tĂ©, toutes ces "fidĂ©litĂ©s silencieuses" devenues trop lourdes. "Ce livre s'appelle Les loyautĂ©s et pas Les solidaritĂ©s parce que j'avais envie de traiter cette idĂ©e que la loyautĂ© nous porte, nous construit, mais parfois nous empĂȘche", conclut Delphine de Vigan. "Les loyautĂ©s" de Delphine de Vigan chez JC LattĂšs - Parution 03/01/2018 - 208 pages 17 € Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Romans
maissi d’un cĂŽtĂ© le conflit de loyautĂ© est perçu et prĂ©sentĂ© comme un effet iatrogĂšne du placement, prĂ©sentant l’enfant comme partagĂ©, divisĂ© et luttant au sein de son appartenance Ă  Accompagner les enfants pris au piĂšge des loyautĂ©s familiales La loyautĂ© est le plus souvent le signe d’un lien investi dĂšs la naissance aux figures d’attachement que sont les parents. La culture familiale transmise vient colorer » ces liens de loyautĂ© qui se tissent progressivement dans la vie
 Extrait “LA LOYAUTÉ appliquĂ©e Ă  la famille est composĂ©e d’élĂ©ments diffĂ©rents et complĂ©mentaires – culturels, cultuels, sociaux et s’applique aux relations, notamment, aux relations filias. Elle constitue, en sorte, le code » de chaque groupe familial dont l’enfant va ĂȘtre imprĂ©gnĂ© tout au long de son Ă©ducation et qui va teinter sa construction identitaire. Mais quand elle est mise en tension par ce que les professionnels nomment le conflit de loyautĂ© », quelle est la marge de manƓuvre de l’enfant ?Aujourd’hui la famille se modifie dans sa forme, dans son fonctionnement, mais au fond quels sont ces changements ? L’un des plus significatifs est la place de l’enfant dans le conflit de ses parents. En effet, si, depuis la Convention de New York, l’enfant s’est vu reconnaĂźtre un statut, les glissements sont de plus en plus notables de sujet de droit qui doit ĂȘtre protĂ©gĂ© lorsque ses parents se sĂ©parent, il est souvent ballottĂ©, pris en otage par les rancƓurs,le dĂ©sir de vengeance de deux adultes. La question des enfants demeure au cƓur du conflit des dĂ©cision de se sĂ©parer est rarement prise de façon commune par les partenaires et, lorsque la rupture s’annonce, le sentiment de perte vient renforcer les peurs peurs de perdre l’autre »,peur de perdre les repĂšres construits, projetĂ©s. Alors comment renoncer Ă  vivre au quotidien, pour chaque parent, avec les enfants ? Et la lutte s’enclenche
Plus de 43 % des enfants qui vivent ces situations familiales n’ont ou n’auront plus de relation significative avec l’un de leurs deux parents dans les deux annĂ©es qui suivent la sĂ©paration
 La loyautĂ© de l’enfant dans la sĂ©paration des parents que recouvre ce concept ? Michel Vignes ACTUALITÉ ET FLOU DE LA NOTION DE LOYAUTÉ La notion de loyautĂ© et surtout celle de conflit de loyautĂ© est aujourd’hui utilisĂ©e par de nombreux professionnels de l’enfance et de la famille. Son usage ne faiblit pas, bien au contraire, de puis qu’il a Ă©tĂ© introduit dans les annĂ©es 1970 par les thĂ©rapeutes familiaux. La notion de loyautĂ© pour l’enfant ne saurait ĂȘtre abordĂ©e comme une idĂ©e, dans l’absolu. Elle est articulĂ©e Ă  des pratiques. Elle se comprend, et surtout elle s’utilise, dans un contexte occidental qui mĂ©rite d’ĂȘtre mentionnĂ©. Ceci impose une grande prudence lorsqu’on se trouve en prĂ©sence d’enfants et de familles de migrants plus ou moins fortement marquĂ©s par la culture d’origine. Il s’agit alors de se donner le cadre et le temps d’un minimum de comprĂ©hension partagĂ©e ou mieux encore d’utiliser des interfaces et des interprĂštes
.” Jocelyne Dahan et Roland Coutanceau Conflitsde loyautĂ©, conflits d’appartenance : outils de la construction de l’enfant en accueil familial (2013) Auteurs : Janine Oxley, Auteur Type de document : Article : texte imprimĂ© Dans : Enfance & Psy (56, 2012) Langues: Français: RĂ©sumĂ© : Le conflit de loyautĂ© c’est un des maux les plus courants dont souffrent les enfants de parents sĂ©parĂ©s. Mais cela n’est pas une fatalitĂ© pour autant. Il est possible de le prĂ©venir ou mĂȘme d’en couple met fin Ă  une relation, les enfants en paient souvent le prix fort. Les conflits qui peuvent survenir entre les deux parents exposent les petits Ă  la tristesse, l’angoisse ou au conflit de loyautĂ©. Maeliss Layeux, accompagnatrice en parentalitĂ©, nous explique en quoi il consiste, comment le prĂ©venir et comment en que le conflit de loyautĂ©? “Lorsque arrive la sĂ©paration, les enfants peuvent ressentir comme une obligation’ Ă  prendre parti pour l’un ou l’autre parent, comme s’ils devaient faire un choix”, explique la coach en parentalitĂ©. Mais ce malaise peut ĂȘtre activĂ© dans d’autres situations lorsque les parents se disputent et n’arrivent pas Ă  communiquer sereinement, quand les enfant entendent des critiques concernant un parent dans la bouche de l’autre ou quand un nouveau partenaire dĂ©barque. Et s’il est parfois passager, le conflit de loyautĂ© peut aussi perdurer plusieurs annĂ©es aprĂšs la sĂ©paration. D’ailleurs, selon notre experte, il n’est pas rare qu’à l’adolescence, un enfant entre dans le conflit de loyautĂ© dans le but de se rapprocher du parent qu’il considĂšre comme son modĂšle, puisqu’il est, Ă  cet Ăąge, en pleine recherche signes qui ne trompent pas Les enfants qui vivent un conflit de loyautĂ© peuvent ressentir une certaine crainte Ă  l’idĂ©e de parler de leur vie chez leur autre parent ou, Ă  l’inverse, exagĂ©rer certains faits – ou mĂȘme les inventer – dans l’espoir de faire plaisir au parent chez qui ils sont, dans le but qu’on leur accorde de l’attention. En outre, ils peuvent ressentir le besoin de dire des choses parfois dĂ©sobligeantes sur l’un de ses possible de prĂ©venir le conflit de loyautĂ©? Pour Maeliss Layeux, il est tout Ă  fait possible de vivre une sĂ©paration sans plonger ses enfants dans un conflit de loyautĂ©. Voici ce qu’il faut Ă©viter Les phrases dĂ©sobligeantes qui risquent de dĂ©truire l’image que l’enfant a de son autre parent ou de le mettre dans une telle situation qu’il aura l’impression de devoir prendre parti pour l’un ou pour l’autre. Car c’est bien de cette maniĂšre que naĂźt le conflit de loyautĂ© chez un enfant. Interdire l’enfant de voir l’autre parent ou de lui tĂ©lĂ©phoner ou de tĂ©lĂ©phoner Ă  un proche de l’autre parent quand l’enfant est chez vous. S’il ressent le besoin d’ĂȘtre en contact avec l’autre parent ou une personne appartenant Ă  sa famille, il est important de rĂ©pondre favorablement Ă  ce besoin. Expliquer les problĂšmes que l’on rencontre et le mettre dans la confidence concernant les disputes ou les diffĂ©rents. Il est important de comprendre que l’enfant, mĂȘme plus grand, n’est pas un confident et qu’il n’a pas Ă  savoir combien ses parents rencontrent des soucis de communication. Si vous avez besoin de parler, la spĂ©cialiste conseille plutĂŽt d’aller chercher une oreille attentive chez une amie, uneproche ou une thĂ©rapeute. À l’inverse, il est important de faire comprendre Ă  l’enfant que, mĂȘme s’il peut y avoir quelques difficultĂ©s entre ses deux parents, ils ont Ă  cƓur que les choses se passent bien, dans son enfant est dans le conflit de loyautĂ© les conseils de l’experte pour l’apaiser Si votre enfant est en proie Ă  un conflit de loyautĂ©, inutile de culpabiliser outre mesure. Cela peut arriver et n’aura pas forcĂ©ment de graves consĂ©quences sur son bien-ĂȘtre, Ă  condition de le dĂ©samorcer. Voici quelques conseils de notre de prendre du recul sur la situation La coach en parentalitĂ© nous conseille d’essayer de ne pas rĂ©agir de maniĂšre impulsive lorsque votre enfant vous parle d’une situation qui s’est passĂ©e “chez papa” ou “chez maman” et qui pourrait vous dĂ©plaire. De votre cĂŽtĂ©, vous pouvez identifier ce qui vous irrite chez l’autre parent et travailler personnellement les Ă©motions de l’enfant, sans prendre parti Le conflit de loyautĂ© partant des Ă©motions ambivalentes que ressent un enfant, il est important de pouvoir l’écouter lorsqu’il se confie. De plus, il faut rester vigilant sur ce qu’il et pouvoir dĂ©tecter lorsqu’un vrai problĂšme survient. Par contre, prendre parti ou s’énerver concernant une situation est plutĂŽt contre-productif. Pour ĂȘtre une oreille attentive sans pour autant jeter de l’huile sur le feu, Maeliss Layeux nous conseille de poser ce genre de questions “Et qu’as-tu ressenti?”, “Pourquoi crois-tu que papa – ou maman – s’est mis en colĂšre?”. Vous pouvez aussi accompagner votre enfant pour qu’il construise lui-mĂȘme ses propres solutions plutĂŽt que de lui en donner, en lui demandant par exemple “Comme cette situation t’a peinĂ©e, que pourrais-tu faire pour que cela n’arrive plus?”.Valoriser ce que l’on apprĂ©cie chez l’autre parent Ce conflit intĂ©rieur Ă©tant prĂ©sent chez l’enfant lorsqu’il se rend compte des tensions entre ses deux parents, mettre en avant les qualitĂ©s de votre ex-conjointe enverra le signal clair Ă  l’enfant que malgrĂ© la situation, vous apprĂ©ciez l’autre parent et lui reconnaissez des qualitĂ©s. L’enfant comprendra que vous n’entrez pas dans le jugement et cela dĂ©samorcera ce conflit de loyautĂ© qu’il peut de conseils pour les parents sĂ©parĂ©s 5 conseils de maman pour prĂ©senter son nouvel amour Ă  ses enfants Parents sĂ©parĂ©s comment rĂ©ussir Ă  dialoguer sereinement? TĂ©moignage “Notre couple n’a pas survĂ©cu Ă  deux grossesses rapprochĂ©es” Vous ne voulez rien louper de nos news mode, beautĂ©, dĂ©co, voyages? Vous cherchez des conseils psycho, sexo, santĂ© pour ĂȘtre au top en tant que femme et/ou que maman? Suivez-nous sur Facebook et Instagram et inscrivez-vous Ă  notre newsletter.
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DownloadCitation | Conflit de loyautĂ©, quĂȘte d’appartenance ou dĂ©sir d’ĂȘtre comme tout le monde ? | Le conflit de loyautĂ© entre le lieu d’accueil et la famille d’origine, supposĂ© Yolande Govindama, psychologue et psychanalyste, professeur de psychologie clinique Ă  l’UniversitĂ© de Rouen, directrice du service PMP-OSE-Paris1, expert Ă  la cour d’appel de Paris et Martine de Maximy, magistrat honoraire, ancienne juge des enfants, ancienne prĂ©sidente de la cour d’assise de Paris, proposent un article trĂšs intĂ©ressant. Les auteures considĂšrent que l’articulation de la clinique et du judiciaire dans leur dimension symbolique permet de traiter les conflits de loyautĂ© et les conflits psychiques. Les auteurs s’attachent Ă  dĂ©finir le concept de conflit de loyautĂ©, notamment chez les enfants de l’ASE Aide Sociale Ă  l’Enfance, en s’interrogeant comment les pratiques des professionnels peuvent-elles ĂȘtre questionnĂ©es sur ce sujet, voire Ă©clairĂ©es ? » En s’appuyant sur les travaux de Boszormenyi-Nagy, systĂ©maticien, les auteures Ă©voquent la loyautĂ© entre enfants et parents et des situations hors normes oĂč l’enfant est parentifiĂ©, ce qui engendre une loyautĂ© verticale non maintenue. Le conflit de loyautĂ© amĂšne alors une indiffĂ©renciation gĂ©nĂ©rationnelle favorisant un contexte incestuel voire l’inceste lui-mĂȘme. Le conflit de loyautĂ©, tout comme le conflit psychique, amĂšne l’individu Ă  ne plus savoir se positionner face Ă  des contradictions entre ses dĂ©sirs et ses devoirs. Les jeunes issus de familles immigrĂ©es peuvent Ă©galement se retrouver dans des situations complexes. Ils ne veulent pas trahir » les principes et la culture de leurs parents mais en mĂȘme temps, ils grandissent sous l’influence de la culture occidentale. Ce conflit de loyautĂ© peut ĂȘtre amplifiĂ© en cas de sĂ©paration des parents. En tant que professionnels, il est important d’avoir une double analyse de la situation tenant compte des apports de l’ethnologie et de la psychanalyse afin de dissocier ce qui relĂšve des croyances ordinaires de façon Ă  accĂ©der Ă  l’inconscient » selon Devereux 1970. Cet article, illustrĂ© Ă©galement par trois cas cliniques, met en relief la nĂ©cessitĂ© d’un travail pluridisciplinaire Ă  visĂ©e thĂ©rapeutique oĂč juges et cliniciens ont chacun leur place pour aider un jeune Ă  sortir d’un conflit oĂč les projections inconscientes dans les relations interpersonnelles parents-enfants sont Ă  prendre en compte. RĂ©fĂ©rence GOVINDAMA Yolande et DE MAXIMY Martine. Conflit de loyautĂ© et conflit psychique. Une articulation anthropologique, clinique et judiciaire». Enfances et Psy, mars 2013, n°56, pp. 46-56. 1Protection MĂ©diation PrĂ©vention – ƒuvre de Secours aux Enfants. Christelle VanderplanckeFormatrice Ă  l'Ecole nationale de protection judiciaire de la jeunesse. Auparavant, intervenante Ă  l'IRTS de Loos 59 et Ă  l' EES de Lille 59. 25 ans d'expĂ©rience professsionnelle comme Ă©ducatrice spĂ©cialisĂ©e dans diffĂ©rents Posts lenfant ou l'adolescent dans des conflits de loyautĂ© qui risquent de le malmener. Mots-clĂ©s: Placement familial, parents d'origine, famille d'accueil, service de placement familial, aide Ă  la Qu'est ce que le conflit de loyautĂ©? Nous pouvons dire que suite Ă  la sĂ©paration de ses parents un enfant souhaite dans sa tĂȘte et dans son coeur continuer d’aimer et ĂȘtre heureux avec chacun de ses parents. Lorsque la mĂ©fiance et le mĂ©pris sont mutuels de part et d’autre, l’enfant se sent pris entre ses deux parents et peut tenter de faire plaisir Ă  chacun de ses parents afin d’éviter le plus possible les conflits. Sentiments, comportements et consĂ©quences pouvant apparaĂźtre lorsqu'un enfant vit un conflit de loyautĂ©. la culpabilitĂ© sera le premier sentiment ressenti par l’enfant. Il peut se sentir responsable de la sĂ©paration et se dire que c’est de sa faute si les chicanes continuent; il s’interdira de parler d’un des parents sachant que cela crĂ©e un malaise; il peut avoir de la difficultĂ© Ă  s’affirmer; il peut se replier sur lui-mĂȘme; il peut ressentir un dĂ©sarroi immense; il peut dĂ©velopper une faible estime de soi; il peut avoir deux façons d’ĂȘtre avec chacun de ses parents; il peut inventer des histoires ou dire des mensonges seulement pour dire ce qu’il pense que son parent veut entendre. Il veut plaire Ă  ses deux parents et ne veut pas leur faire de peine; des comportements de rĂ©gression peuvent apparaĂźtre; il peut avoir des difficultĂ©s scolaires; il peut avoir une diminution de la concentration. Afin d'Ă©viter que le conflit de loyautĂ© ne survienne chez votre enfant vous devriez travailler Ă  adopter les attitudes suivantes utilisez le cahier de communication pour faire vos demandes ou pour donner de l’information Le cahier suit l’enfant lors de son dĂ©placement chez l’un ou l’autre parent. Dans ce cahier ces derniers Ă©crivent ce qu’ils croient nĂ©cessaire de communiquer Ă  l’autre parent. Ex. informations concernant la santĂ©, les activitĂ©s, les intĂ©rĂȘts et les rendez-vous de l’enfant; ne parlez pas de l’autre parent ou de son nouveau conjointe devant votre enfant si ce n’est que pour en dire du positif; renforcez les forces et qualitĂ©s de votre enfant, peu importe s’il vous fait penser Ă  votre ex-conjointe; acceptez que votre enfant parle de son autre parent ou du conjointe et dise qu’il l’aime sans Ă©mettre de commentaires ou de menaces qu’il sera moins aimĂ© s’il donne de l’affection Ă  un autre adulte. Attention, le non verbal est tout aussi important; prenez le soin de prĂ©parer votre enfant lorsque vous prĂ©voyez des changements dans sa routine; confiez Ă  vos amis, Ă  votre parentĂ© ou Ă  un professionnel vos difficultĂ©s personnelles; rassurez votre enfant Ă  savoir qu’il n’est pas responsable de ces Ă©vĂšnements. Gardez en mĂ©moire que mieux vous gĂ©rez la situation, mieux votre enfant apprend Ă  le faire lui aussi. Outils Ă  tĂ©lĂ©chargerPour plus d'informations sur le sujet suivez le lien suivant Association des familles monoparentales et recomposĂ©es, La SourceTĂ©lĂ©phone 758-4144Courriel . 47 295 147 131 425 44 750 22

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